LE SECRETAIRE GENERAL REITERE L’ENGAGEMENT DES NATIONS UNIES EN FAVEUR DE LA REALISATION DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DES PAYS LES MOINS AVANCES
Communiqué de presse SG/SM/8324 |
SG/SM/8324
DEV/2395
1er août 2002
LE SECRETAIRE GENERAL REITERE L’ENGAGEMENT DES NATIONS UNIES EN FAVEUR DE LA REALISATION DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DES PAYS LES MOINS AVANCES
On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général à la Réunion ministérielle des pays les moins avancés, qui sera lu à Cotonou, le
5 août 2002, par M. Anwarul K. Chowdhury, Haut Représentant du Secrétaire général pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement :
C’est avec grand plaisir que je vous adresse à tous mes salutations à l’occasion de cette réunion ministérielle des pays les moins avancés. Le peuple et le Gouvernement béninois méritent toute notre gratitude pour avoir organisé cette session, faisant ainsi progresser la cause des PMA.
Plus d’une année s’est écoulée depuis l’adoption du Programme d’action de Bruxelles en faveur des PMA. Ce programme fournit un cadre pour un partenariat mondial vigoureux visant à accélérer la croissance économique et le développement durable, et à permettre aux PMA de s’intégrer dans l’économie mondiale. Il est en outre fondé sur des engagements mutuels pris par les PMA et leurs partenaires du développement de prendre des mesures concrètes assorties d’objectifs quantifiables et de délais précis. Pour le moment, la tâche la plus importante est de renforcer les capacités, tant humaines qu’institutionnelles, afin que les populations des PMA puissent saisir les occasions offertes par le Programme de Bruxelles et devenir les acteurs du changement au lieu d’en être seulement les bénéficiaires.
La famille des Nations Unies demeure fermement résolue à aider les PMA à surmonter les redoutables obstacles à leur développement. Des efforts particuliers sont déployés dans l’ensemble du système des Nations Unies, en particulier pour ce qui est du suivi des conférences des Nations Unies, afin que les besoins et les préoccupations des PMA soient au centre de la prise des décisions. L’Assemblée générale a créé le Bureau du Haut Représentant pour assurer la meilleure coordination et le meilleur suivi possibles. Et la campagne mondiale que j’ai lancée pour réaliser les objectifs de développement du Millénaire est axée en particulier sur les besoins des PMA.
S’ils sont énormes, les défis que doivent relever les PMA ne sont pas insurmontables. Avec de la détermination, un environnement favorable et la volonté politique requise, les PMA devraient pouvoir progresser. La coopération Sud-Sud constitue toujours un potentiel inexploité, surtout dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et des technologies de l’information. Le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique qui,
tout comme le Programme de Bruxelles, met en lumière l’importance de la gouvernance et du renforcement des capacités, est tout aussi prometteur. Et plusieurs pays, dont ceux de l’Union européenne, ont facilité l’accès des exportations en provenance des PMA à leur marché.
Je formule l’espoir que tous les PMA et leurs partenaires du développement, ainsi que la société civile, le secteur privé et toutes les autres parties intéressées, noueront des partenariats qui feront la différence entre la réussite et la stagnation. Cette réunion ministérielle peut contribuer à l’élaboration d’un plan de mise en oeuvre qui réponde aux aspirations des populations des PMA, lesquelles représentent un dixième de l’humanité. C’est dans cet esprit de solidarité que je vous adresse mes meilleurs vœux de réussite dans vos délibérations.
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