LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SALUE L’ATTACHEMENT À LA PAIX DES DIFFÉRENTES PARTIES AU TADJIKISTAN ET DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Communiqué de presse SG/SM/8273 |
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SALUE L’ATTACHEMENT À LA PAIX DES DIFFÉRENTES PARTIES AU TADJIKISTAN ET DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à la Conférence internationale réunie, le 17 juin, pour célébrer le cinquième anniversaire de la signature de l’Accord général de paix au Tadjikistan, dont M. Ivo Petrov, son représentant pour le Tadjikistan, a donné lecture :
Je suis particulièrement heureux de vous saluer, vous qui participez à cette conférence internationale qui a été convoquée pour célébrer le cinquième anniversaire de la signature de l’Accord de paix au Tadjikistan, et de réfléchir avec vous sur les enseignements dégagés du processus de paix.
L’accès du Tadjikistan à l’indépendance a coïncidé avec l’un des chapitres les plus tragiques de son histoire – une guerre civile qui a fait plus de 50 000 morts, des centaines de milliers de personnes déplacées et d’énormes dégâts matériels dans le pays.
Le facteur le plus décisif, dans l’achèvement de ce conflit, a été la volonté politique du Président Rakhmonov et des dirigeants de l’Opposition tadjike unie de mettre un terme à la dévastation qu’a connue le pays et d’amorcer la réconciliation nationale. Cette volonté commune a été couronnée, après trois années de négociations qui ont été complexes, par les compromis nécessaires, souvent politiquement difficiles, qui ont rendu possible la signature de l’Accord général de paix le 27 juin 1997 à Moscou.
La communauté internationale a joué un rôle décisif dans le processus de paix intertadjik. D’emblée, les parties elles-mêmes ainsi que les voisins du Tadjikistan et autres pays concernés ont reconnu que l’Organisation des Nations Unies était l’organisme international tout indiqué pour faciliter le processus de paix et pour coordonner les efforts faits pour enrayer la propagation du conflit dans la région et pour atténuer les souffrances des victimes. Huit pays observateurs – la Fédération de Russie, la République islamique d’Iran, l’État islamique d’Afghanistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Pakistan et le Turkménistan – ont généreusement accueilli plusieurs séries de pourparlers et ont fourni une assistance très précieuse aux parties tadjikes pour les aider à surmonter leurs différends. Le processus de paix a également donné naissance à un « groupe de contact » de pays garants et d’organisations internationales qui s’est révélé l’un des moyens efficaces d’appliquer les dispositions de l’accord de paix.
L’appui apporté par l’Organisation des Nations Unies au Tadjikistan ne s’est pas achevé avec la signature et l’application de l’accord de paix. Le pays continue à se relever et a posé les bases du progrès et de la prospérité futurs, du progrès, et il continuera à avoir besoin de l’aide de la communauté internationale. Une des manifestations de cet appui est le Bureau des Nations Unies chargé de la consolidation de la paix au Tadjikistan, qui a travaillé en coopération étroite avec le Gouvernement tadjik au cours de deux dernières années pour résoudre tout un ensemble de problèmes se posant après le conflit. Je garde l’espoir que l’Organisation des Nations Unies et tous les acteurs internationaux présents au Tadjikistan pourront compter sur l’appui constant de la communauté des donateurs et des anciens pays garants.
Dans cet esprit de coopération, je tiens à féliciter le peuple et le Gouvernement tadjiks et tous les participants à cette conférence pour leur attachement à la paix. Et nous ne manquerons pas d’appliquer les enseignements dégagés au Tadjikistan, dans d’autres pays et régions qui se heurtent au redoutable problème du rétablissement de la paix et de la concorde sociale.
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