EN MENANT LE COMBAT CONTRE LE SIDA, LES ENTREPRISES SERVENT L’INTERET GENERAL ET LEURS PROPRES INTERETS, SOULIGNE M. ANNAN DEVANT LA COALITION DES ENTREPRISES CONTRE LE VIH/SIDA
Communiqué de presse SG/SM/8268 |
AIDS/42
EN MENANT LE COMBAT CONTRE LE SIDA, LES ENTREPRISES SERVENT L’INTERET GENERAL ET LEURS PROPRES INTERETS, SOULIGNE M. ANNAN DEVANT LA COALITION DES ENTREPRISES CONTRE LE VIH/SIDA
On trouvera ci-après le texte de l’allocution prononcée par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, lors de la remise des prix d’excellence de la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida, qui a eu lieu le 12 juin 2002.
La lutte contre le sida est l’un des plus grands défis de notre temps. Les experts s’accordent à penser que le VIH/sida est la pire épidémie qui se soit jamais abattue sur l’humanité. Elle se propage plus vite, plus loin et avec des conséquences plus catastrophiques qu’aucune autre maladie. De ce fait, elle est devenue un obstacle majeur au développement.
Derrière chaque cas se cache une histoire : l’histoire d’une famille éclatée, de moyens de subsistance perdus, celle d’un malade victime de l’exclusion, d’une mère qui prépare ses enfants à vivre en orphelins, celle d’un combat quotidien pour la dignité.
Sur le plan mondial, une autre histoire se déroule : celle d’un monde qui peu à peu se rend compte qu’il ne faut pas tourner le dos au sida mais lui faire face courageusement, en mettant en lumière les modes de comportement qui alimentent la propagation de la maladie. L’histoire d’un monde qui réapprend à se montrer solidaire.
Nous savons désormais que nous ne sommes pas impuissants face au sida. Certaines collectivités et certains pays ont montré qu’il est possible de vaincre le VIH lorsque la volonté politique et l’engagement de tous les secteurs de la société sont réunis.
Cela concerne évidemment les entreprises. De plus en plus, celles-ci comprennent qu’en menant le combat contre le sida, elles servent non seulement l’intérêt général mais aussi leurs propres intérêts. Animée par Richard Holbrooke, la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida offre un exemple éclatant de cette prise de conscience. Les entreprises doivent commencer à agir sur le lieu de travail, en donnant à leurs salariés toute l’information voulue pour qu’ils puissent se protéger tout en offrant soins et soutien à ceux qui sont contaminés.
À cet égard, DaimlerChrysler Afrique du Sud a eu un comportement exemplaire et a amplement mérité le prix d’excellence qui lui est décerné ce soir.
Monsieur Schrempp, le programme de prévention, de soins et de traitement que votre compagnie a mis en oeuvre en Afrique du Sud montre à quel point un partenariat entre secteur public et secteur privé peut s’avérer efficace en matière de lutte contre le sida.
Vous avez montré ce que l’on peut accomplir lorsqu’on s’attaque de front à cet ennemi insidieux et qu’on s’unit pour en venir à bout. Ce n’est qu’à la faveur de tels partenariats que nous pouvons espérer vaincre le sida.
Je félicite DaimlerChrysler et lui souhaite plein succès dans la seconde phase de son programme.
Je tiens aussi à vous remercier personnellement, Monsieur Schrempp, de la hauteur de vues et de la détermination dont vous faites preuve pour rendre l’Afrique plus forte, plus saine et plus prospère. Je forme l’espoir que de nombreux autres dirigeants d’entreprises de la planète suivront votre exemple. Je vous remercie.
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