SG/SM/8128

LE SECRETAIRE GENERAL IMPUTE L'ECHEC DES NEGOCIATIONS DE PAIX EN COLOMBIE AUX ATTAQUES CONTINUES DES FARC ET REITERE QUE SEULE UNE SOLUTION NEGOCIEE METTRA FIN AU CONFLIT

21/02/2002
Communiqué de presse
SG/SM/8128


LE SECRETAIRE GENERAL IMPUTE L'ECHEC DES NEGOCIATIONS DE PAIX EN COLOMBIE AUX ATTAQUES CONTINUES DES FARC ET REITERE QUE SEULE UNE SOLUTION NEGOCIEE METTRA FIN AU CONFLIT


La déclaration suivante a été communiquée par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :


Le Secrétaire général regrette profondément l'échec des négociations de paix entre le Gouvernement de la Colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).  Il rend hommage aux efforts extraordinaires que le Président Andres Pastran a déployés au cours des quatre dernières années, au nom de la paix.


Les négociations de paix avaient connu des progrès au cours du mois dernier.  Toutefois, les attaques continues des FARC et le détournement d'un avion civil hier, au cours duquel un membre du Congrès a été enlevé, constituent des violations flagrantes du droit humanitaire international qui ont compromis les négociations de paix.  Les violations répétées de ce droit par les FARC et l'enlèvement de milliers de Colombiens et autres, y compris des enfants, sont inacceptables.  Le Secrétaire général appelle les FARC à libérer tous les otages, y compris l'ancien Gouverneur Alan Jara, qui a été enlevé d'un véhicule des Nations Unies sous la menace d'une arme.


Le Secrétaire général lance un appel urgent à tous les acteurs armés pour qu'ils respectent le droit humanitaire international et la vie des civils en mettant un terme à toutes les formes de violence contre les Colombiens.  Il appelle à des mesures spéciales pour protéger les civils se trouvant dans l'ancienne zone démilitarisée qui aujourd'hui est en train d'être réoccupée par l'armée colombienne.  L'augmentation rapide des paramilitaires est un sujet de grande préoccupation et exige du Gouvernement qu'il prenne des mesures urgentes et efficaces pour régler ce problème.


Le Secrétaire général réitère sa conviction que le conflit en Colombie, qui dure depuis 40 ans, ne pourra être résolu que par une solution négociée qui tienne compte de ses causes sociales et politiques.  Les bons offices du Secrétaire général demeurent à la disposition des parties.


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