SG/2078

LE SECRETAIRE GENERAL LANCE UN NOUVEAU TRAIN DE REFORMES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES

23/09/2002
Communiqué de presse
SG/2078


LE SECRETAIRE GENERAL LANCE UN NOUVEAU TRAIN DE REFORMES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES


New York, le 23 septembre -- Le Secrétaire général, M. Kofi Annan, a dévoilé aujourd'hui un programme visant à renforcer davantage l'Organisation des Nations Unies afin qu'elle soit mieux à même de relever les défis que lui confient les Etats Membres et les peuples du monde.


Présenté en détail dans un rapport, le programme propose "un ordre du jour pour de nouveaux changements" dans l'ensemble des entités et des activités des Nations Unies.  Il ne s'agit pas d'un exercice de coupe budgétaire, ni d'une réponse à des pressions ou à des conditions imposées de l'extérieur, mais d'une initiative interne.  "Nous devons poser un regard critique sur toutes nos activités et nous demander si elles correspondent à la Déclaration du Millénaire", écrit le Secrétaire général.  "Nous devons déterminer si elles ont l'effet désiré et si la réponse est non, nous devons être disposés à y mettre un terme".


Ce nouveau train de réformes fait suite au vaste processus de transformation de l'Organisation lancé par le Secrétaire général dès son entrée en fonction en 1997.  Si de nombreuses réalisations ont été enregistrées, l'Organisation est confrontée aux mutations de plus en plus rapides du monde exigeant qu'elle s'adapte en permanence aux nouvelles circonstances et aux nouveaux besoins.


Points saillants


      Le rapport du Secrétaire général contient toute une série d'améliorations variées et pratiques qui touchent tant la substance des activités que la manière dont elles sont menées.  Il prévoit entre autres :


-          un examen complet du programme de travail de l'Organisation, afin de garantir la pertinence des activités et de faire en sorte que le temps et les ressources ne soient pas perdus dans des tâches dépassées ou inutiles;


-          des propositions détaillées pour améliorer les performances en matière de droits de l'homme et d'information.  A cet égard, le réseau des Centres d'information des Nations Unies sera réorganisé en pôles régionaux, à commencer par l'Europe occidentale;


-          la réduction du nombre des réunions et des rapports produits par le Secrétariat afin d'éviter tout chevauchement ou double-emploi;


-          des mesures en vue d'améliorer la coordination entre les entités des Nations Unies sur le terrain, en instituant par exemple une programmation concertée, des bases de données communes et en conjuguant les ressources;


-          des modifications dans la méthode de planification et d'élaboration du budget, à ce jour trop complexe et laborieuse;


-          un examen, par un groupe d'experts indépendants, des relations entre les Nations Unies et la société civile;


-          des propositions qui favoriseront l’épanouissement et l’excellence du personnel notamment en améliorant sa mobilité géographique, et en facilitant les mouvements de personnel entre les fonctions au sein du système.


Les prochaines étapes


      Ces changements ne vont pas toucher de la même manière les départements et les personnes.  De nombreuses fonctions vont changer et certaines vont disparaître.  Certaines mesures vont être mises en oeuvre immédiatement, alors que d'autres seront appliquées plus tard.  Mais l'étape essentielle de ce processus est la préparation du projet de budget-programme pour 2004-2005 qui devra incorporer les changements présentés dans le rapport du Secrétaire général et réorienter les ressources vers les activités à haute priorité.


Ainsi que l'indique le Secrétaire général en préambule de son rapport, le besoin de disposer d'une institution multilatérale efficace ne s'est jamais autant fait sentir qu'en cette ère de mondialisation.  "Une ère nouvelle marquée par l’intégration et l’interdépendance qui offre de nombreuses possibilités à tous les peuples du monde entier, mais qui présente aussi de nombreux dangers.  Le défi qu’il nous faut relever consiste donc à renforcer notre capacité d’action collective, et à forger ainsi un destin commun dans un monde en mutation de plus en plus rapide ».


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