POP/838

MISE AU POINT DU FNUAP A LA SUITE DES ALLEGATIONS SUR SA PRETENDUE IMPLICATION DANS LES CAS DE STERILISATION FORCEE AU PEROU

29/07/02
Communiqué de presse
POP/838


                                                            POP/838

                                                            29 juillet 2002


MISE AU POINT DU FNUAP A LA SUITE DES ALLEGATIONS SUR SA PRETENDUE IMPLICATION DANS LES CAS DE STERILISATION FORCEE AU PEROU


(Adapté de l’anglais)


Nations Unies, New York, 26 juillet 2002 – Pour dissiper tout malentendu découlant d’allégations anciennes et souvent rejetées cherchant à établir un lien entre le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et des informations faisant état de  cas de stérilisation forcée au Pérou, le FNUAP juge nécessaire de réitérer qu’il n’appuie pas d’actes de coercition au Pérou ni ailleurs.  Ces allégations sont, une nouvelle fois, colportées auprès des médias par PRI, un groupe marginal qui s’est engagé dans une campagne contre le FNUAP au nom de son opposition idéologique au planning familial.


Toute information sur le recours à la coercition enclenche une enquête du FNUAP qui, si elle est confirmée  dans les faits, le conduit à demander la cessation de telles pratiques conformément à l’approche fondée sur les droits de l’homme du planning familial.  A propos du Pérou, dès que le FNUAP a été informé, à la fin des années 1997, de cas de stérilisation non volontaire, il a exprimé ses profondes préoccupations au Ministère de la santé et recommandé une enquête.  A la demande du Ministère, l’Organisation panaméricaine de la santé (PAHO) et le FNUAP ont examiné la question, en février 1998, et recommandé des mesures de protection des droits des femmes péruviennes.  Immédiatement après cela, une série de protocoles et de manuels de procédures ont été publiés pour assurer la conformité avec les normes internationales des droits de l’homme.


LE FNUAP a également appuyé la création, en 1997, de la Commission nationale tripartie sur la population et le développement pour superviser la mise en oeuvre du Programme d’action, fondé sur les droits de l’homme,  de la Conférence internationale sur la population et le développement adopté au Caire en 1994.  Dans le cadre de son mandat, la Commission a décidé, en 1998, d’être le “chien de garde” des programmes de planning familial tentant ainsi d’éliminer toutes les pratiques coercitives.


Les tentatives de lier, une nouvelle fois, le FNUAP à des pratiques coercitives fait partie d’une stratégie menée par des groupes idéologiquement opposés au planning qui recourent à la désinformation et à la falsification pour ralentir les progrès dans la mise en oeuvre du Programme d’action du Caire adopté par consensus par 179 gouvernements.  Avec ses programmes dans 142 pays, le FNUAP est la plus grande source multilatérale du monde pour l’assistance à la population.  Depuis le lancement de ses activités en 1969, le Fonds a fourni quelque 5,6 milliards de dollars aux pays en développement pour les besoins de santé reproductive et l’appui au développement durable.


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