LA PARITE LINGUISTIQUE SUR LE SITE WEB DE L’ONU ET LA COOPERATION ENTRE LE DPI ET LE DEPARTEMENT DU MAINTIEN DE LA PAIX SUSCITENT L’INTERET DES DELEGATIONS
Communiqué de presse PI/1414 |
Comité de l’information
25e session – 5e séance – après-midi
LA PARITE LINGUISTIQUE SUR LE SITE WEB DE L’ONU ET LA COOPERATION ENTRE LE DPI ET LE DEPARTEMENT DU MAINTIEN DE LA PAIX SUSCITENT L’INTERET DES DELEGATIONS
Après avoir consacré un débat général sur les questions contenues dans le rapport du Secrétaire général sur la réorientation des activités des Nations Unies dans le domaine de l’information et des communications, le Comité de l’information, qui a commencé ses travaux lundi 22 avril, a entendu, cet après-midi, les présentations de cinq autres rapports* du Secrétaire général dont il est également saisi.
Présentant le rapport sur le développement, la mise à jour et l’enrichissement multilingue des sites Web de l’Organisation, le Chef de la Section de la technologie de l’information a attiré l’attention sur les deux options proposées consistant à transposer le contenu du site Web anglais dans les autres langues officielles ou à laisser chaque version du site Web se développer indépendamment en fonction des ressources des départements et bureaux auteurs. Recommandant la deuxième option pour des raisons financières, il a prévenu que compte tenu des ressources destinées à la traduction allouées aux services d’origine, il sera impossible d’assurer la parité totale entre les langues officielles avant un certain temps. M. Mahbub Ahmad a ensuite répondu aux questions de l’Egypte, de la Chine et de la République arabe syrienne.
La Directrice de la Division des relations publiques a présenté les rapports sur les activités d’information relatives à l’Année des Nations Unies pour le dialogue entre les civilisations (2001), les travaux du Comité commun de l’information des Nations Unies en 2001 et sur le renforcement du rôle du Département de l'information dans les opérations de maintien de la paix. S’agissant de ce dernier, la Directrice de la Division des relations publiques a déclaré que la stratégie de coopération existante entre les deux départements est de nature institutionnelle dans la mesure où les Secrétaires généraux adjoints respectifs se sont mis d’accord sur la répartition des tâches entre les deux départements. Expliquant les demandes de ressources supplémentaires, elle a indiqué qu’elles permettraient au Département de l'information de faire plus, quotidiennement, pour soutenir les antennes d’information des opérations de maintien de la paix. Pour le moment, nous ne pouvons leur donner qu’un appui minimum, sauf en cas de crise, a-t-elle ajouté. Elle a répondu aux questions des représentants de la Belgique, de l’Egypte et du Ghana après avoir fourni des informations demandées par l’Iran sur l’Année internationale du dialogue entre les civilisations.
Le rapport sur l’intégration des centres d’information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD a été présenté par le Fonctionnaire chargé du Service des centres. Il a ensuite répondu à une question du Ghana. Par ailleurs, le représentant de l’Ukraine a fait des observations complémentaires sur le rapport du Secrétaire général qui a fait l’objet du débat général. De même, le Chef par intérim du Département de l’information a répondu aux questions posées par le représentant de la Tanzanie sur les publications des Nations Unies.
*Les résumés des rapports sont contenus dans notre communiqué de presse PI 1410 du 22 avril 2002.
EXAMEN DES RAPPORTS PRESENTES PAR LE SECRETAIRE GENERAL
Présentant le rapport du Secrétaire général sur la «Poursuite du développement, de la mise à jour et de l’enrichissement multilingues du site Web de l’ONU» (A/AC.198/2002/6), M. MAHBUB AHMAD, Chef de la Section de la technologie de l’information, a souligné qu’il s’agit du cinquième rapport sur la question, le premier ayant été examiné en mai 1999. Il a ainsi indiqué qu’en mars 2002, on a enregistré 145, 6 millions de visites au site Web dont 11, 15 millions en espagnol, 8,28 en français, 2,7 en russe, 2,1 en arabe et 1,6 en chinois. Le rapport propose deux options en écartant celle consistant à ne mettre sur le Web que les documents parus dans les six langues de l’ONU. La proposition I offre de transposer le contenu du site Web anglais dans les autres langues officielles. Toutefois, le problème est que cela exigerait des ressources financières importantes. Un moyen de surmonter ce problème serait d’exempter certaines publications de la traduction comme la série de Traités. L’option II vise elle à laisser chaque version du site Web se développer indépendamment en fonction des ressources des départements et des bureaux auteurs. Il n’a pas été possible, a précisé l’orateur, de créer des sites dans des langues autres que les langues du Secrétariat en raison des ressources limitées et du manque de personnel qualifié. L’option II qui est financièrement la plus rentable comporte un problème en ce sens que le niveau des ressources actuelles ne permettra pas une parité complète avant longtemps. Mais avec les progrès techniques, des méthodes de traduction automatiques seront disponibles au cours des prochaines années, réduisant ainsi la dépendance à la «traduction manuelle», ce qui réduirait le coût de l’exercice.
Le représentant de l’Ukraine a déclaré que, bien que les technologies de la communication et de l’information offrent de nouvelles possibilités pour les pays en développement, des efforts importants sont nécessaires pour réduire la fracture numérique. A cet égard, il a souligné que sa délégation appuiera tous les efforts pour maintenir les activités intéressant les pays en développement et celles répondant à des besoins spéciaux. Il a également déclaré que le Département de l'information devait avoir un rôle central pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les conséquences que la catastrophe de Tchernobyl a eu sur des millions de personnes en Ukraine, au Bélarus et en Fédération de Russie.
Dans le contexte de la réorientation des activités des Nations Unies dans le domaine de l’information, il a salué les efforts du Département de l'information pour améliorer et mettre à jour le site Web pour le rendre plus fonctionnel et plus attractif. Dans ce contexte, il s’est félicité de la nouvelle version du Centre de nouvelles. Il a souligné que l’existence de ce site dans toutes les langues officielles renforçait la capacité de l’Organisation à communiquer le plus largement possible dans le monde ses buts, activités et missions. Enfin, il a pris bonne note du rapport du Secrétaire général et de la déclaration de M. Shashi Tharoor qui ont mis en évidence la le lien entre la limitation des ressources et celle de la réalisation du nombre de mandats.
Le représentant de la République-Unie de Tanzanie s’est félicité de l’attitude positive du Département de l'information en ce qui concerne son soutien à la promotion des missions de paix des Nations Unies. Il a par ailleurs demandé des informations sur les ONG qui ont été dissociées du Département de l'information parce qu’elles ne suivaient pas ses objectifs en matière d’information et de communication. Quant aux publications, il s’est dit surpris de constater que l’Annuaire des Nations Unies revenait à 435 dollars par numéro et a souhaité avoir des informations supplémentaires sur les ventilations de ces coûts. Dans le même ordre d’idées, il a souhaité avoir des informations sur le coût unitaire de la Chronique.
Le représentant de la Chine a proposé une autre option qui consisterait à faire des ajustements budgétaires. La structure budgétaire actuelle, a-t-il dit, ne peut assurer la parité. Sans trop d’ajustements au budget, il serait possible de réaliser la parité linguistique, a insisté le représentant. A son tour, le représentant de la République arabe syrienne a réitéré sa préférence pour l’option I avec ses deux variantes. Il a souligné la nécessité de faire en sorte que l’égalité soit assurée entre les six langues officielles en matière de ressources humaines et financières.
Répondant à ces observations, le Chef de la Section de la technologie de l’information a indiqué que, concernant la répartition des ressources entre les différentes versions linguistiques du site Web, la structure comprend un service s’occupant des six langues et une entité séparée qui s’occupe de la programmation et de la conception générale pour toutes les langues. Ceci, a-t-il affirmé, a permis d’utiliser aux mieux les ressources disponibles. Pour l’instant, un administrateur et un membre des services généraux sont nommés pour chaque langue. Par conséquent, a souligné M. Mahbub, il existe bien une répartition équitable des ressources pour les différentes langues. Toutefois, a convenu l’orateur, pour ce qui est du contenu des sites les choses sont différentes. Le site n’est qu’une vitrine de ce qui a déjà été fait. Par exemple, lorsque les Etats Membres ont approuvé la publication des communiqués de presse en anglais et en français, ils ont accompagné leur décision par la mise en place des infrastructures nécessaires, a-t-il dit.
Pour ce qui est de la question du représentant de la Chine, M. Mahbub a expliqué que la structure est telle que les ressources en personnel sont identiques pour chaque langue. La question est de savoir si cela suffit. Un seul administrateur peut-il se charger de responsabilités de plus en plus lourdes?
Présentant le rapport du Secrétaire général sur «Les activités d’information relatives à l’Année des Nations Unies pour le dialogue entre les civilisations (2001)» (A/AC.198/2002/3), Mme THERESE GASTAUT, Directrice de la Division des relations publiques du Département de l'information, a indiqué que le Département de l'information a travaillé en étroite collaboration avec le représentant personnel du Secrétaire général, M. Giandominico Pico pour la promotion de cette Année. Elle a également précisé que le Département de l'information a, à cette occasion, élaboré du matériel d’information de base, produit des affiches, des brochures, des dossiers de presse, des messages vidéos ainsi qu’un site Web dans les six langues officielles. Elle a également précisé que les centres d’information ont pris le relais au niveau national ce qui a permis de donner à cet événement un très grand rayonnement. Elle a souligné que le Département de l'information a donné un écho à différentes manifestations ou événements comme, l’adoption le 31 mai 2001 d’une résolution sur la protection des sites religieux, les travaux du Groupe de personnalités éminentes, ou encore aux réunions plénières de l’Assemblée générale consacrées au dialogue entre les civilisations qui ont eu lieu les 8 et 9 novembre dernier. En conclusion, elle a précisé que l’esprit du Dialogue entre les civilisations continue à inspirer le Département de l'information dans ses activités.
Réagissant à la présentation de ce rapport, le représentant de l’Iran a souligné la nécessité de promouvoir la coexistence pacifique. Il a remercié le Département de l'information pour son rôle actif dans la promotion du dialogue entre les civilisations qui doit être un processus à long terme.
Sur le rapport concernant l’«Intégration des centres d’information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD» (A/AC.198/2002/4), M. YOUSEF HAMDAN, Fonctionnaire chargé du Service des centres d’information, a indiqué qu’en 1999, l’Assemblée générale a demandé au Secrétaire général de mener un examen au cas par cas des Centres d’information intégrés. A cette fin, un questionnaire a été envoyé aux Etats Membres hôtes des Centres. La procédure, a-t-il précisé, veut que dans ce genre d’enquêtes, les services compétents du Département de l’information soient consultés. Les pays concernés ne sont pas identifiés et des conclusions «anonymes» ont donc été présentées dans le rapport. A la suite de cet examen, le Secrétaire général a présenté son rapport contenant les résultats de l’enquête.
Les sept réponses reçues émanaient de quatre Etats Membres hôtes et de quatre autres membres qui énonçaient des mesures pour renforcer le caractère opérationnel des Centres. Par la suite, l’Assemblée a demandé au Secrétaire général de prendre des mesures pour concrétiser les vues présentées par les quatre Etats Membres hôtes. Le Secrétaire général a donc donné suite à ces avis et communiqué un rapport en la matière au Comité de l’information. Après l’examen de ce rapport, l’Assemblée a demandé au Secrétaire général de prendre de nouvelles mesures pour poursuivre la mise en oeuvre des vues présentées par les mêmes quatre Etats Membres.
C’est le propos de ce dernier rapport qui explique les mesures supplémentaires, a indiqué l’intervenant. Le Département a pris des mesures pour satisfaire les demandes des quatre Etats Membres qui concernaient notamment la désignation d’un Directeur, l’équipement en ordinateurs et la connexion à l’Internet, ainsi que le renforcement des ressources humaines. La deuxième partie du rapport, a poursuivi l’intervenant, contient des informations sur une intégration plus approfondie des centres d’information aux bureaux extérieurs du PNUD. Dans ce rapport, il est indiqué que pour l’instant aucune proposition concrète n’existe. Le Secrétaire général relève d’ailleurs dans le rapport une confusion chez les Etats Membres, au PNUD et au Département de l’information quant aux mécanismes d’intégration.
Pour dissiper cette confusion, le Département de l’information et le PNUD se sont rencontrés en décembre 2001 pour décider de mettre en place un groupe de travail chargé d’examiner cette question. Il est apparu clairement que la manière de procéder est d’appliquer strictement les directives données par l’Assemblée générale en 1993. L’intégration a commencé dès 1992 et reposait sur une longue tradition de coopération entre les Centres et les bureaux extérieurs du PNUD. Le rapport explique toutes les formes de coopération entre ces deux instances et indique que l’Administrateur du PNUD est en train de réactualiser les termes de l’accord de coopération de 1990 entre son Programme et le Département de l’information.
Le représentant du Ghana a voulu que dans la mesure du possible, les résultats de la réactualisation soient communiqués aux délégations pour leur permettre de voir le degré de transparence dans la mise en oeuvre des mesures d’intégration. Sur cette observation, le Fonctionnaire chargé du Service des centres d’information a rappelé que tous les efforts en la matière se fondent sur les résolutions que l’Assemblée générale a adoptées depuis 1993. L’intégration se fait avec les pays hôtes, au cas par cas et en préservant les activités d’information des centres, a-t-il rappelé. L’indépendance des centres d’information est maintenue, a-t-il précisé en assurant que toute nouvelle proposition d’intégration sera soumise au Comité de l’information. Il a assuré que la réactualisation des termes de l’accord de 1990 entre le Département et le PNUD sera transmise aux délégations.
Présentant le rapport du Secrétaire général portant sur «Le rôle du Département de l’information dans les opérations de paix des Nations Unies» (A/AC.198/2002/5), la Directrice de la Division des relations publiques du Département de l'information a fait état de l’appui du Département aux antennes d’information des missions de paix des Nations Unies. Dans cet esprit, le Département de l'information a confié à la Section paix et sécurité de la Division des relations publiques la tâche du soutien à la planification et d’un appui opérationnel aux missions de paix, dans le cadre des effectifs existants. Le Département de l'information se charge du soutien à la planification des activités de maintien de la paix alors que le Département des opérations de maintien de la paix se charge de la gestion de ses antennes d’information, étant donné que les deux départements travaillent de concert pour garantir une bonne couverture médiatique des opérations de maintien de la paix. Ce rapport rappelle les initiatives et débats au sein des organes concernés visant à suivre les recommandations du rapport Brahimi qui propose de créer une structure administrative pourvue de ressources humaines supplémentaires pour soutenir les antennes d’information des missions de paix. Dans ce contexte, la proposition du Secrétaire général, qui fait suite à la recommandation du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, consiste en la création de deux postes professionnels pour soutenir ces activités. Actuellement, a-t-elle précisée, nous ne pouvons pas faire plus que ce que nous faisons. Cette activité restera donc limitée et insuffisante tant que nous ne disposerons pas de moyens supplémentaires.
Le représentant de la Belgique a demandé des précisions sur la structure de coordination entre le Département de l'information et de celui des opérations de maintien de la paix pour assurer le suivi de cette stratégie visant à promouvoir de meilleures activités d’information pour les opérations de maintien de la paix et a posé des questions d’ordre budgétaire.
Le représentant de l’Egypte a fait référence au paragraphe 22 du rapport concernant la dotation du Département de l’information en ressources supplémentaires, en espérant que cela permettra à ce dernier d’améliorer son soutien à la planification et son appui opérationnel aux missions de maintien de la paix et a posé des questions sur le transfert éventuel de ressources du Département des opérations de maintien de la paix au Département de l'information.
Répondant aux questions posées, la Directrice de la Division a déclaré au sujet de la stratégie de coopération existante, qu’elle était institutionnelle dans la mesure ou les chefs des deux départements, MM Guéhenno et Tharoor, se sont mis d’accord sur la distribution des tâches entre les deux entités. En ce qui concerne les propositions de ressources supplémentaires, elles ne sont pas au budget ordinaire de l’Organisation. Il s’agit de deux postes qui concerneront le compte d’appui aux opérations de maintien de la paix pour la période du 1er juillet 2002 au 30 juin 2003. En ce qui concerne les ressources supplémentaires demandées, elles permettraient au Département de l'information de faire plus, quotidiennement, pour soutenir les antennes d’information des opérations de maintien de la paix. Pour le moment, nous ne pouvons leur donner qu’un appui minimum, sauf en cas de crise, a-t-elle ajoutée.
Concernant le rapport sur les «Activités du Comité commun de l’information des Nations Unies en 2001» (A/AC.198/2002/7), la Directrice de la Division des relations publiques du Département de l'information, Mme GASTAUT a précisé que le Comité était un organe composé de tous les Directeurs d’information des programmes, fonds et institutions spécialisées des Nations Unies. En octobre 2001, dans le cadre de son processus de réforme, le Comité administratif de coordination des Nations Unies, qui est présidé par le Secrétaire général, a décidé de changer son nom en Conseil de coordination composé des chefs de secrétariats des organismes des Nations Unies et d’éliminer les organes subsidiaires permanents pour les remplacer par des arrangements «souples et ponctuels».
Dans le cas de l’information, il ne s’agissait pas d’avoir moins de coordination et de coopération mais au contraire d’avoir une meilleure coordination. Le rapport explique ainsi les nouveaux mécanismes de coordination comme le mécanisme informel qu’est le Groupe des Nations Unies pour la communication, qui tiendra d’ailleurs cette année sa session annuelle à la FAO à Rome. Parmi les autres mécanismes, il faut citer les réunions hebdomadaires du Groupe et les équipes spéciales chargée de discuter des thèmes prioritaires de l’ONU. Ainsi une équipe spéciale a été mise en place pour la Conférence sur le financement du développement et une autre travaille pour le Sommet mondial pour le développement durable.
Le Comité commun n’existe donc plus, a dit Mme Gastaut mais il existe un nouveau Comité. L’obligation faite au premier Comité de présenter des rapports est devenue caduque mais le Secrétariat tiendra régulièrement informé le Comité des activités de coopération interinstitutions menées dans le domaine de l’information.
Répondant aux questions posées par le représentant de la République-Unie de Tanzanie, le Chef par intérim du Département de l’information, M. Shashi Tharoor, a indiqué que pour ce qui est du prix de l’Annuaire des Nations Unies, le chiffre de 453 dollars comprend les coûts salariaux. Ce chiffre a été donné dans le rapport pour montrer que le prix de l’Annuaire serait très élevé s’il était vendu en librairie. L’Annuaire étant un travail remarquable, son coût unitaire ne saurait être la base principale pour déterminer sa poursuite. En ce qui concerne la Chronique des Nations Unies, le chiffre est plus difficile à donner parce qu’il faut tenir compter des variables «langues et public». Le coût total dans les six langues est de 1,1 million de dollars et la question est de savoir si une telle somme est bien dépensée. Néanmoins, pour justifier ces dépenses, le Département a essayé d’améliorer la diffusion sur le Web et de recourir à la possibilité d’en diffuser les articles en copyright au nom de l’Organisation. Pour le moment, des efforts sont déployés pour que la Chronique puisse être disponible gratuitement pour les magazines et dans les pays en développement qui pourraient ainsi diffuser le contenu afin de toucher un public plus large.
Concernant les ONG, le Chef par intérim du Département a rappelé que la liste de celles qui ont un statut consultatif auprès du Département de l’information figure dans un recueil. 260 ont été retirées de la liste, issues de 30 ou de 40 pays. La décision a été motivée par le fait que ces ONG n’ont pas activement fait la promotion des buts du Département de l’information. Cette liste n’est pas rendue publique, par souci de préserver l’image de ces ONG; mais elle peut être mise à la disposition des délégations qui le voudraient.
Le représentant de la République-Unie de Tanzanie a souhaité savoir combien coûterait l’Annuaire en librairie. Répondant à cette question, le Chef par intérim du Département de l’information a indiqué que l’on ne peut en l’occurrence appliquer la méthode classique du calcul des coûts. L’Annuaire étant un outil de référence, 90% de ses exemplaires sont fournis gratuitement à une liste de lecteurs dont les délégations. En appliquant la loi du marché, il est vendu à 150 dollars car il serait en effet impossible de vendre suffisamment d’exemplaires au coût réel. Il faudrait les vendre très cher pour couvrir les 90% d’exemplaires qui sont distribués gratuitement.
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