DSG/SM/181

LA VICE-SECRETAIRE GENERALE REND HOMMAGE AUX VOLONTAIRES «EXPRESSION ULTIME DES IDEAUX DES NATIONS UNIES »

06/12/02
Communiqué de presse
DSG/SM/181


            DSG/SM/181

            DEV/2405

            6 décembre 2002


LA VICE-SECRETAIRE GENERALE REND HOMMAGE AUX VOLONTAIRES «EXPRESSION ULTIME DES IDEAUX DES NATIONS UNIES »


On lira ci-après le texte de l’allocution que la Vice-Secrétaire générale, Mme Louise Fréchette, a prononcée aujourd’hui lors du déjeuner organisé à l’occasion du débat que l’Assemblée générale a consacré aux résultats de l’Année internationale des volontaires (2002):


Je suis ravie que nous soyons rassemblés aujourd’hui pour rendre hommage aux volontaires qui contribuent tellement à faire progresser les idéaux de l’Organisation. Marquant une étape décisive dans la reconnaissance du travail des bénévoles, l’Année internationale des volontaires, à laquelle se sont associés des partenaires très divers – gouvernements, société civile, secteur privé, universités et médias – a suscité des initiatives dans toutes les régions du monde.


Le volontariat incarne une des valeurs fondamentales les plus partagées : la capacité de s’oublier et d’aider les autres. Comme le Secrétaire général l’a dit lors de la cérémonie d’ouverture de l’Année internationale des volontaires, « Le volontariat est l’expression ultime de ce que représente l’Organisation des Nations Unies ». Les bénévoles ne s’expriment pas par des paroles, mais par des actes. Ils donnent de leur temps et mettent leurs compétences au service de la collectivité. Or, dans le monde d’interdépendance qui est le nôtre, la « collectivité », ce n’est plus seulement la paroisse ou l’hôpital du quartier. Les volontaires s’engagent désormais dans la lutte contre des fléaux mondiaux tels que le sida, la dégradation de l’environnement, la violence à l’égard des femmes, les catastrophes naturelles et les crises humanitaires.


À l’intérieur de l’Organisation, le volontariat s’exprime dans le cadre du Programme des Volontaires des Nations Unies. Les Volontaires des Nations Unies sont la face courageuse et solidaire de la communauté internationale; ils mettent leurs compétences au service des droits de l’homme et du développement et donnent aux gens les moyens de se faire entendre. Leur travail, souvent méconnu, est absolument essentiel pour toutes les missions des Nations Unies. Qu’il s’agisse de surveiller des élections, d’enseigner, de protéger l’environnement ou de déminer, leur action contribue très concrètement à la réalisation des objectifs de l’Organisation. Nous avons donc une immense dette à leur égard.


Je tiens à dire quelques mots sur Sharon Capeling-Alakija, qui ne pouvait malheureusement pas être des nôtres aujourd’hui. Son dynamisme a placé le Programme des Volontaires des Nations Unies au premier plan des activités de l’Organisation. Elle s’emploie sans relâche à faire reconnaître le potentiel des Volontaires des Nations Unies, et j’estime qu’elle a réussi, tant à l’intérieur du système des Nations Unies qu’auprès des États Membres. Animée par une foi inébranlable, elle a su montrer au monde tout ce dont les Volontaires sont capables. Elle veille à ce que les engagements soient toujours honorés.


Beaucoup d’entre nous ont contribué au succès de cette Année internationale des volontaires. Grâce à vos efforts, le rôle capital que jouent les volontaires dans la lutte contre bon nombre des problèmes mondiaux d’aujourd’hui est pleinement reconnu. Je voudrais surtout rendre hommage au Gouvernement japonais qui est à l’origine de l’Année internationale.


Il nous faut maintenant nous tourner vers l’avenir et faire fond sur le succès de l’Année internationale. La contribution des volontaires est plus que jamais nécessaire, alors que nous nous efforçons d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement. Dans tous les pays, le volontariat doit être reconnu et promu comme une activité extrêmement utile et le travail des volontaires, facilité et encouragé, au niveau national comme au niveau international. Quant aux volontaires, ils doivent entretenir et développer des réseaux mondiaux dans le cadre desquels ils peuvent partager les enseignements de l’expérience qu’ils ont accumulée.


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