ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL EN BELGIQUE DU 12 AU 15 MAI 2001
| Communiqué de presse SG/T/2279 |
ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL EN BELGIQUE DU 12 AU 15 MAI 2001
Le Secrétaire général a quitté New York, samedi 12 mai, pour se rendre en Belgique. A son arrivée à Bruxelles, le lendemain, il a tout d’abord rencontré
M. Rubens Ricupero, le Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), et M. Juan Somavia, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Ils se sont entretenus sur les préparatifs de la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés, devant laquelle le Secrétaire général devait prononcer une allocution le lendemain.
Lundi matin, le Secrétaire général a participé à l’ouverture de la Conférence. «Un dixième de la population mondiale vit dans les pays les moins avancés, a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture, et la vie de ces personnes est une «lutte perpétuelle». Ils n’ont aucune envie de demander la charité, a-t-il continué. Comme tout le monde, ils veulent simplement qu’on leur laisse une chance de gagner leur vie et de subvenir aux besoins de leur famille. Nous sommes ici pour trouver les moyens de leur donner cette chance» (voir SG/SM/7801).
La Conférence, organisée par la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, est accueillie par l’Union européenne.
Elle a commencé par un dialogue interactif entre des représentants de grandes entreprises privées et d’organisations non gouvernementales et des dirigeants de pays riches et pauvres.
Le Secrétaire général, qui a présidé ce dialogue, a déclaré devant les participants que “la plupart des gens pauvres savent qu’ils sont parfaitement capables de subvenir à leurs propres besoins, et ne demandent qu’à le faire.
Mais on doit leur donner la chance d’être compétitifs. Cela est vrai pour les individus, mais aussi pour les entreprises et les pays”. Il a demandé que davantage de pays ouvrent leurs marchés aux produits en provenance des pays en développement et éliminent les barrières non tarifaires. Ayant reconnu que tous les objectifs du cycle de négociations de l’Uruguay n’ont pas été atteints, il a préconisé la tenue de nouvelles négociations commerciales internationales qui profiteraient véritablement aux pays pauvres.
“Les PMA ont également besoin de technologie, en particulier de technologie de l’information, d’aide dans la lutte contre le VIH/sida et d’un allègement de la dette”, a-t-il ajouté.
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16 mai 2001
Il a demandé aux participants de faire en sorte que cette Conférence, à la différence des précédentes, marque un véritable changement dans le quotidien des plus pauvres (voir SG/SM/7802).
En marge de la Conférence, le Secrétaire général a rencontré le Président français, M. Jacques Chirac. Ils se sont entretenus sur la situation préoccupante en Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement sur le conflit actuel en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria. Il ont également évoqué les tendances encourageantes en République démocratique du Congo et les derniers efforts de lutte contre l’épidémie du sida.
Le Secrétaire général s’est ensuite rendu au Forum des organisations non gouvernementales (ONG), une conférence parallèle d’ONG impliquées dans la lutte contre la pauvreté. Il a félicité les ONG pour leurs récents succès en faveur de l’interdiction des mines antipersonnel, de l’allègement de la dette et de la création de la Cour pénale internationale. Il a exposé son programme d’aide en faveur des pays les plus pauvres et a demandé leur soutien aux ONG. “Ma plus grande crainte, a-t-il dit, c’est que dans 10 ans, lorsque nous tiendrons la prochaine conférence, la liste des PMA se soit encore allongée. Faites tout pour que cela ne se produise pas » a-t-il imploré (voir SG/SM/7804).
Le Secrétaire général et son épouse Nane ont ensuite été reçus par leurs Majestés le Roi Albert II et la Reine Paola et ont déjeuné en leur compagnie.
Après le déjeuner, le Secrétaire général a rencontré Louis Michel, Vice-Premier Ministre de la Belgique et Ministre des affaires étrangères. Puis il s’est rendu à la cérémonie de remise du Prix pour le développement international du Roi Baudoin, décerné chaque année à des projets permettant d’améliorer durablement la vie des habitants des pays en développement et accompagné d’une récompense de 150 000 euros (135 000 dollars des Etats-Unis). Le Secrétaire général a fait une allocution lors de la réception tenue en l’honneur des lauréats du Prix (voir SG/SM/7805).
Lundi soir, le Secrétaire général a assisté à un dîner de travail au Conseil des ministres de l’Union européenne, offert par la Ministre des affaires étrangères de la Suède, Mme Anna Lindh. Le Secrétaire général, Mme Lindt et
M. Javier Solana, le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et la sécurité, se sont brièvement adressés à la presse avant le dîner. C’était la première fois que les Ministres de l’Union européenne accueillaient un invité extérieur à un dîner de travail
; ils ont discuté des approches communes de l’Union européenne et des Nations Unies en matière de prévention des conflits, et de questions régionales telles que le Moyen-Orient et les Balkans.
Dans la matinée de mardi 15 mai, le Secrétaire général a quitté Bruxelles pour se rendre à Moscou.
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