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SG/SM/7934

LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE LES DIRIGEANTS DU MONDE A LANCER CHACUN DANS LEUR PAYS UN DIALOGUE NATIONAL SUR LE RACISME

31/08/2001
Communiqué de presse
SG/SM/7934


                                                            RD/931


LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE LES DIRIGEANTS DU MONDE A LANCER CHACUN DANS LEUR PAYS UN DIALOGUE NATIONAL SUR LE RACISME


On trouvera ci-après le texte des remarques faites aujourd’hui par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, au cours de la table ronde de chefs d’Etat et de gouvernement tenue dans le cadre de la Conférence mondiale contre le racisme qui se tient à Durban (Afrique du Sud) :


Je me réjouis de vous voir tous rassemblés ici.  Nous avons entendu de nombreux discours aujourd’hui et il ne fait aucun doute que nous en entendrons encore beaucoup au cours de cette Conférence.  Je ne vais donc pas en faire un de plus.  Ce que je voudrais souligner brièvement est l’énorme responsabilité qui vous incombera quand nous entreprendrons tous de tenir les promesses faites ici à Durban.


En tant que dirigeants, vous avez le pouvoir de mettre en route la machine gouvernementale afin d’élaborer des garanties de protection contre la discrimination, aux niveaux constitutionnel, législatif et administratif.  Vous êtes en position de combattre les problèmes qui, tel le chômage, alimentent l’intolérance.


En tant que dirigeants de vos pays, vous pouvez également conduire le dialogue national sur le racisme.  Même des actes simples, comme la participation à des festivals ou à des évènements organisés par des communautés de minorités, sont porteurs d’un message clair venant d’en haut selon lequel la diversité est une richesse que la société doit chérir, et que vous ne tolérerez rien de moins.


La voie à suivre est celle du dialogue : ouvert et constructif, où chacun donne et reçoit, dans le respect et la compréhension mutuelle.  Cependant, plus que n’importe quel accord sur un document ici à Durban, la meilleure preuve du succès de la Conférence sera le constat d’une amélioration réelle du quotidien de tous les peuples.


J’espère que chacun de vous mettra tout le poids de son administration, ainsi que son engagement personnel, au service de cette lutte.  Je vous remercie à nouveau d’avoir pris sur vos emplois du temps chargés pour apporter votre soutien à cette Conférence mondiale et aux Nations Unies.  C’est avec grand intérêt que je vais maintenant écouter vos commentaires.


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