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SG/SM/7925

LE SECRETAIRE GENERAL JUGE QUE LE RETRAIT ISRAELIEN DE BEIT JALA EST INDISPENSABLE POUR EMPECHER TOUTE NOUVELLE ESCALADE DE LA VIOLENCE

29/08/2001
Communiqué de presse
SG/SM/7925


LE SECRETAIRE GENERAL JUGE QUE LE RETRAIT ISRAELIEN DE BEIT JALA EST INDISPENSABLE POUR EMPECHER TOUTE NOUVELLE ESCALADE DE LA VIOLENCE


La déclaration suivante a été communiquée ce jour par le Bureau du porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :


Le Secrétaire général est profondément consterné par la recrudescence de la violence ces derniers jours dans le territoire palestinien occupé et en Israël, où plusieurs événements et incidents inquiétants engendrant de nouvelles pertes en vies humaines des deux côtés sont intervenus.


Le Secrétaire général craint que les actions israéliennes, et notamment l’assassinat du dirigeant du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), Abu Ali Mustafa, ainsi que l’intrusion militaire dans le village palestinien de Beit Jala, n’attisent davantage les passions et ne compliquent la recherche d’une issue à l’impasse actuelle.  M. Annan condamne à nouveau la pratique des exécutions ciblées et extrajudiciaires de responsables palestiniens et demande instamment à Israël de retirer ses troupes de toutes les zones sous autorité palestinienne.


Le Secrétaire général accueille avec satisfaction les informations faisant état d’un accord, obtenu grâce à une médiation de l’Union européenne, entre le Ministre des affaires étrangères israélien, M. Shimon Peres, et le Président de l’Autorité palestinienne, M. Yasser Arafat, sur la question de Beit Jala. 

M. Annan juge que le retrait israélien de Beit Jala est une étape indispensable pour prévenir une nouvelle escalade de la violence.


Le Secrétaire général prie toutes les parties de faire preuve de retenue et d’arrêter le cycle actuel de violences et de destructions.  Le nombre croissant des victimes dans les deux camps ne fait que souligner de manière tragique la nécessité urgente pour les parties de reprendre le dialogue.  Il n’y a en effet pas d’alternative à une solution politique du conflit israélo-palestinien fondée sur les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité.


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