LE SECRETAIRE GENERAL S'ELEVE CONTRE LA LEGERETE DES SENTENCES PRONONCEES EN INDONESIE A L'ENCONTRE DES MEURTRIERS DE TROIS AGENTS DU HCR AU TIMOR OCCIDENTAL
Communiqué de presse SG/SM/7793 |
LE SECRETAIRE GENERAL S'ELEVE CONTRE LA LEGERETE DES SENTENCES PRONONCEES EN INDONESIE A L'ENCONTRE DES MEURTRIERS DE TROIS AGENTS DU HCR AU TIMOR OCCIDENTAL
La déclaration dont le texte suit a été faite aujourd'hui par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan:
Le Secrétaire général a été choqué à l'annonce des sentences légères rendues par un tribunal de Jakarta contre les six personnes inculpées dans le cas du meurtre, le 6 septembre 2000, au Timor occidental, de trois membres du personnel du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Tout en se félicitant de la détermination des autorités compétentes à traduire les auteurs de cet acte méprisable en justice, le Secrétaire général note que le jugement rendu ne semble pas être à la mesure de ce que l'on sait avoir été des meurtres brutaux et délibérés.
Ce jugement est un coup porté aux efforts que déploie la communauté internationale pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire, et représente une réponse totalement inacceptable au sacrifice ultime de Pedro Simundza, Samson Aregahegn et Carlos Caceras à la cause humanitaire.
Le Secrétaire général reste préoccupé par l'absence de solution à la question des milices armées et par le nombre élevé de réfugiés Est-Timorais qui sont encore dans des camps au Timor occidental. Il réitère qu'il demeure de la responsabilité du gouvernement de l'Indonésie de mettre en oeuvre toutes les mesures réclamées par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1319 (2000) du
8 septembre 2000.
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