COMMISSION DE LA POPULATION : LES EFFORTS DE COOPERATION AVEC LES AUTRES COMMISSIONS DE L'ONU SONT APPRECIES

Commission de la population

et du développement

7ème séance - matin

COMMISSION DE LA POPULATION : LES EFFORTS DE COOPERATION AVEC LES AUTRES COMMISSIONS DE L'ONU SONT APPRECIES

La Commission de la population et du développement a entendu ce matin le Président du Conseil économique et social, se féliciter des efforts récents effectués pour coordonner les activités de la Commission avec ceux des autres commissions techniques.  M. Martin Beluga-Eboutou a notamment apprécié la contribution de la Commission au débat de haut niveau de l’ECOSOC sur le développement durable en Afrique, en particulier ses travaux sur le VIH/sida.  La Commission a en outre entendu la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Mme Thoraya Ahmed Obaid, qui a attiré l’attention sur l’énorme tâche qui reste à accomplir et sur l'accroissement des difficultés en relation avec la poussée démographique qui est estimée à 2 milliards pour le prochain quart de siècle.  Elle a rappelé que le rapport du Secrétaire général met en évidence l’un des obstacles principaux à la mise en oeuvre intégrale du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement à savoir le manque de ressources financières.  Se référant à la pandémie de sida, elle a souhaité que les donateurs internationaux apportent un concours qui soit à la mesure de la souffrance humaine.

La Commission reprendra ses travaux cet après-midi, à 15 heures, et adoptera une série de résolutions.

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                                                                  6 avril 2001

Déclarations

M. MARTIN BELINGA-EBOUTOU, Président du Conseil économique et social (Cameroun), a souligné l’importance de la question des contraintes énormes que fait peser sur l’environnement la pression démographique accrue.  Il a pris note de la qualité des travaux réalisés par la Commission de la population et du développement, et a abordé la question de la coordination de ses travaux avec ceux des autres commissions techniques.  Il a précisé qu’une réunion des bureaux de l’ECOSOC et de la Commission s’est tenue hier et a permis d’aborder ce thème.  Plusieurs initiatives ont été lancées dans le sens des orientations fournies par le Conseil, a-t-il remarqué.

En ce qui concerne les travaux futurs, il a apprécié la contribution de la Commission au débat de haut niveau de l’ECOSOC relatif au développement durable en Afrique, en particulier ses travaux concernant le VIH/sida.  M. Belinga-Eboutou s’est également félicité de la collaboration de la Commission avec les acteurs de la société civile, par l’intermédiaire du réseau popin.  Il s’est montré satisfait de voir les travaux de la Commission contribuer à ceux des conférences qui se tiendront dans les domaines économique et social, comme la session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU sur le VIH/sida, la troisième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés et la CNUCED + 10.  Il a noté la pluridisciplinarité des travaux de la Commission et la collaboration qui en découle avec les autres commissions techniques.

Mme THORAYA AHMED OBAID, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a fait observer qu’un des défis immédiats pour le long terme était pour le FNUAP de comprendre les liens entre population et développement en général et entre santé reproductive et développement en particulier tout en poursuivant l’étude de leurs interactions dans les contextes économique, social et culturel.  Elle a expliqué que son implication personnelle dans l’étude des relations entre les principes universels et les valeurs culturelles lui avait fait particulièrement apprécier le fait que M. Joël Cohen professeur à l’université Rockefeller et à l’université de Columbia ait déclaré que «la culture était importante». Nous prenons cet élément en compte dans l’approche de chaque sujet au FNUAP, a-t-elle indiqué.

Dans la Déclaration du millénaire, a poursuivi la directrice exécutive du FNUAP, les dirigeants du monde ont lancé un appel pour que soit mis fin à la pauvreté et ont réaffirmé leur soutien aux principes du développement durable.  C’est avec une grande satisfaction que nous avons observé la prise en compte des objectifs du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement dans l’ordre du jour mondial, a-t-elle indiqué.  Des objectifs pour lesquels nous apportons le soutien du Fonds aux pays qui cherchent à les mettre en oeuvre.  Nous avons une conscience aiguë de tout ce qu’il reste à faire et de l'accroissement des difficultés en relation avec la poussée démographique qui est estimée à 2 milliards pour le prochain quart de siècle.  Le rapport du Secrétaire général sur les ressources financières affectées à l’application du Programme d’action indique que le manque de ressources demeure l’un des obstacles principaux à la réalisation de la totalité du Programme d’action, a-t-elle rappelé. Elle a indiqué que le FNUAP était reconnaissant aux 102 pays qui, l’an dernier, ont apporté leurs contributions aux activités du Fonds et que cette année son objectif était de parvenir à rallier 110 pays contributeurs.  Se référant à la propagation de la pandémie du sida, elle a souhaité que les donateurs internationaux apportent un concours qui soit à la mesure de la souffrance humaine.

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