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ONG/415

RECOMMANDATION DU STATUT CONSULTATIF À "INTERNATIONAL COUNCIL OF MANAGEMENT CONSULTING INSTITUTES", À "INTERNATIONAL SHINTO FOUNDATION" ET À "IRISH PENAL REFORM TRUST"

21/05/2001
Communiqué de presse
ONG/415


Comité chargé des organisations

non gouvernementales

Session de 2001

22e séance - après-midi


RECOMMANDATION DU STATUT CONSULTATIF À "INTERNATIONAL COUNCIL OF MANAGEMENT CONSULTING INSTITUTES", À "INTERNATIONAL SHINTO FOUNDATION" ET À "IRISH PENAL REFORM TRUST"


Le Comité chargé des organisations non gouvernementales, réuni sous la Présidence de Levent Bilman (Turquie), a poursuivi cet après-midi l’examen des nouvelles demandes d’admission*. 


Le Comité a recommandé au Conseil économique et social (ECOSOC) l’octroi du statut consultatif à "International Council of Management Consulting Institutes".  Au cours du débat sur la question, la représentante du Soudan a souhaité obtenir plus de détails sur la participation de cette organisation aux travaux de l’ECOSOC ainsi que sur le faible montant de ses ressources.  Le représentant de l’Inde a posé des questions sur le type de certification délivrée par l’ONG à certaines entreprises et a souhaité savoir si une redevance était demandée pour l’utilisation de l’étiquette “marque de commerce”.  Les représentants des Etats-Unis et de l’Ethiopie ont voulu connaître des exemples de projets spécifiques menés à terme. 

La représentante de l’Algérie a demandé si l’obtention du statut consultatif était indispensable à la poursuite des activités de l’organisation.  La représentante de l’ONG a indiqué que son organisation n’avait pas participé directement aux travaux de l’ECOSOC mais à ceux d’organes subsidiaires.  Cependant, l’ONG compte prochainement y participer en présentant une étude sur les microprêts.  Le faible montant des cotisations s’explique par l’activité bénévole de volontaires.  La représentante a précisé que le travail sur la certification et l’obtention d’une marque de commerce internationale permettait de faire en sorte que les normes professionnelles en vigueur au niveau national soient conformes aux normes établies par l’ONG.  La représentante a cité l’exemple de l’intervention de l’ONG en République tchèque où elle a aidé des entrepreneurs locaux à construire leurs propres unités sur les restes des entreprises d’Etat.  Des activités de soutien à la création d’instituts ont en outre été menées en Afrique du Sud et au Nigéria.  Elle a aussi précisé que les activités de l’ONG sont à but non lucratif.  Pour ce qui est de l’avantage que procure l’obtention du statut consultatif, elle a précisé que ce dernier garantirait à l’ONG une reconnaissance et, par ce biais, assurerait un prestige aux marques qu’elle représente.


Le Comité a également recommandé l’octroi du statut consultatif spécial à "International Shinto Foundation" et à "Irish Penal Reform Trust".


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21        mai 2001


Le Comité a, par ailleurs, reporté sa décision concernant les demandes d’admission de la "Fédération internationale pour le planning familial/région Afrique" et de la "Fédération internationale pour le planning familial/région Europe".  En effet, les représentants de l’Allemagne, de la Bolivie et du Soudan ont fait observer que le statut consultatif général dont dispose déjà la "Fédération internationale pour le planning familial", depuis 1973, devrait bénéficier aux fédérations européenne et africaine.  La représentante de l’Algérie a regretté que les activités de la Fédération africaine ne ciblent que la partie subsaharienne du continent et a souhaité avoir des précisions sur l’utilisation des fonds par cette structure.  Les représentants des Etats-Unis et du Chili ont, quant à eux, soutenu le principe de demandes d’admission séparées par des organisations dont les activités varient d’un continent à l’autre.  Leur homologue de l’Inde a ajouté que dans la mesure où les statuts diffèrent d’un continent à l’autre, et/ou d’une organisation à l’autre, il faut les considérer de manière distincte mais que dans la mesure où il s’agissait de bureaux régionaux de la "Fédération internationale pour le planning familial", le Comité devrait adopter une autre décision.  Le représentant de l’Ethiopie a fait écho à la position de l’Inde mais a tout de même souligné la contribution importante de la Fédération africaine dans son pays. 


Le représentant de la France a fait observer que le rôle respectif des deux fédérations est distinct mais que leur composition est confondue concernant certains membres.  Les représentants de la Fédération de Russie et de la Chine ont émis la crainte que l’octroi du statut consultatif à des fédérations distinctes regroupées au sein d’une fédération “parapluie” ne constitue un précédent qui risque de poser, à l’avenir, des problèmes de responsabilité entre les organisations régionales et la structure internationale, le représentant russe suggérant au Comité de prendre une position de principe éventuellement dans le cadre de son Groupe de travail. 


Le Président du Comité, abordant le cas des rapports quadriennaux, a demandé si la fédération “parapluie” ne ferait rapport que sur ses activités, par conséquent restreintes, ou si elle ferait rapport sur l’ensemble des activités des différentes fédérations, faisant ainsi double emploi et alourdissant le travail du Comité.  Le Président a suggéré de demander aux deux organisations de clarifier leurs liens avec l’organisation-mère et de déterminer si elles ne peuvent se contenter de son statut.


Le Comité a reporté ensuite sa décision concernant " World Permanent Organization for the Jamahiriyan Youth", les représentants de l’Allemagne et de la France ayant estimé que les réponses apportées par cette ONG ne sont pas satisfaisantes, notamment en ce qui concerne sa contribution aux travaux de l’ECOSOC.  Il a fait observer que la répartition des membres à travers le monde est inexacte et a prié cette ONG de revoir sa demande.  Le représentant des Etats-Unis a, pour sa part, émis des réserves sur les états financiers de cette organisation qui mentionnent des recettes provenant de l’exécution de contrats. 


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22        mai 2001


L’observateur de la Jamahiriya arabe libyenne a déclaré que la teneur de la réponse de cette organisation ne devait pas hypothéquer les chances et le sérieux de cette ONG qui travaille de manière remarquable en Libye et dans d’autres pays.  Il a ajouté que les projets de cette ONG contribuent à l’intégration des jeunes dans leur ensemble, tout en reconnaissant que les réponses pourraient être plus élaborées.


Le Comité reprendra ses travaux, demain mardi 22 mai à partir de 10 heures.


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* Document E/C.2/2001/R.2/Add.1

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