LE COMITE DES ONG RECOMMANDE L’OCTROI DU STATUT CONSULTATIF SPECIAL
Communiqué de presse ONG/385 |
Comité chargé des organisations
Non gouvernementales
779e séance – après-midi
LE COMITE DES ONG RECOMMANDE L’OCTROI DU STATUT CONSULTATIF SPECIAL
À SEPT ORGANISATIONS
Le Comité des ONG a poursuivi, cet après-midi, sous la présidence de M. Levent Bilman (Turquie), l’examen des demandes d’admission au statut consultatif auprès du Conseil économique et social, nouvelles ou reportées au cours de la reprise de session de juin 2000.
A cette occasion, le Comité a recommandé à l’ECOSOC l’octroi du statut consultatif spécial aux organisations non gouvernementales suivantes : Women’s Health in Women’s Hand, Greek Council for Refugees, International Family Health, National Board of Catholic Women of England and Wales, Center for Studies on Turkey, Center for Migration Studies of New York et Fondation pour la Promotion Sociale de la Culture.
Le Comité a par ailleurs décidé de reporter l’examen des demandes présentées par les organisations Monitor International, Russian Public Movement «for Civil Rights», Alliance musulmane d’Angola, American Motorcyclist Association ainsi que Consumer World Organizationdont ladécision a été suspendue en fin de séance.
Le Comité des ONG se réunira à nouveau demain, mardi 23 janvier, à partir de 10 heures.
Examen des demandes d’admission au statut consultatif reportées lors de la reprise de session de juin 2000 figurant au document E/C.2/2000/CRP.5
Le Comité a recommandé à l’ECOSOC l’octroi du statut consultatif spécial aux organisations non gouvernementales suivantes : de Women’s Health in Women’s Hand (23), Greek Council for Refugees (24), International Family Health (25), National Board of Catholic Women of England and Wales (29), Center for Studies on Turkey (33).
Le Comité a également recommandé l’octroi du statut consultatif spécial au Center for Migration Studies of New York (32). Le représentant de la Chine a indiqué que cette organisation n’axe ses travaux que sur la recherche pure et qu’il ne semble pas qu’il y ait d’autres activités qui pourraient contribuer aux travaux de l’ECOSOC que pourrait apporter l’organisation. La représentante de l’Algérie a fait observer que le résumé financier ne figure pas dans la demande. Pour le représentant de l’Allemagne, en revanche, a indiqué que la contribution à l’ECOSOC de cette organisation est évidente et que beaucoup d’ONG se dédient à la recherche et diffusent leurs travaux, a-t-il fait remarquer. Comme le représentant des Etats-Unis, il a soutenu la demande de cette organisation.
Le Comité a par ailleurs décidé de reporter l’examen de la demande présentée par Monitor International (22) dans l’attente des réponses aux demandes de précisions faites par la représentante de l’Algérie concernant son élection pour prendre la succession du Wider Caribbean Environmental Network (WCEN) et une subvention de 3 milliards dont il est fait mention dans la demande.
Le Comité a également décidé de reporter l’examen de la demande de Russian Public Movement « for Civil Rights » (30) en raison de l’absence de réponses aux lettres envoyées à deux reprises par le Secrétariat, ainsi que de celle de l’Alliance musulmane d’Angola (31) dans l’attente de réponses précises aux posées par les délégations.
Le Comité a ensuite procédé à l’examen des nouvelles demandes d’organisations présentes dans la salle et contenues dans le document E/C.2/2000/R.2/Add.14.
Le Comité a, dans un premier temps, examiné la demande de l’American Motorcyclist Association(1) et reporté toute prise de décision relative à cette organisation. Au cours du débat, le représentant des Etats-Unis a rappelé qu’à l’origine, il avait jugé cette candidature peu sérieuse avant de constater, à l’examen des rapports quadriennaux envoyés par l’ONG, que celle-ci poursuit des activités de promotion de la sécurité. Les représentants des Etats-Unis, de l’Allemagne et du Chili ont toutefois demandé au représentant de l’AMA en quoi sa contribution pourrait être importante pour l’ECOSOC. Le représentant de l’AMA a expliqué que cette organisation est présente sur les cinq continents et compte 235.000 membres aux Etats-Unis. Il a rappelé que l’ECOSOC qui a une compétence en matière de transports et pourrait bénéficier de l’expertise de l’AMA et rappelé que l’ECOSOC a une compétence en matière de transports et que l’AMA a quant à elle une expertise en matière d’éducation et de sensibilisation aux questions de sécurité routière. Le représentant de la Fédération de Russie a souhaité avoir quelques précisions sur l’état financier de l’organisation et demandé si cette dernière avait des préoccupations autres que celles de la sécurité des motocyclistes. Le représentant de l’Inde a appuyé la candidature de l’AMA et demandé si elle était en contact avec des organisations de pays en développement. Il s’est toutefois inquiété de la part du budget consacrée aux actions juridiques. La représentante de l’Algérie a souhaité avoir des informations sur les “royalties” figurant au budget de l’AMA. Reprenant la parole, le représentant de l’AMA a précisé que les préoccupations de son organisation à la fois à l’émission de gaz, à la sécurité des motocyclistes et à celle des piétons. Abordant les états financiers, il a expliqué que les “sanctions fees” sont des contributions destinées à l’organisation des courses professionnelles ayant lieu aux Etats-Unis. En terme de préoccupations, il a déclaré que son souci est de faire prévaloir la sécurité routière aux Etats-Unis et dans le monde. Il a cependant précisé que leur action concernant les pays en développement est pour le moment limitée, à l’Europe de l’Est mais qu’ils recherchent des partenaires ailleurs dans le monde en développement afin de leur apporter une expertise. Il a expliqué, pour ce qui est des frais juridiques, qu’il s’agit de dépenses propres à l’exercice 1998 au cours duquel l’AMA a dû faire face à un procès. Concernant les “royalties”, il a expliqué que ceux-ci proviennent d’activités diverses de promotion notamment.
Le représentant de l’Ethiopie a souhaité savoir à quel titre cette organisation peut conseiller l’ECOSOC et la représentante de la Colombie, a quant à elle fait observer que le représentant ne parle pas du sport motocycliste
Le représentant des Etats-Unis a souhaité savoir si l’organisation, a dans ses rangs des experts techniques et si elle dispose de publications
Le représentant de Cuba a fait remarquer qu’au cours de ces dernières années, l’organisation a enregistré des gains et a donc demandé ce qu’il est advenu de ces fonds. Le représentant de l’ONG a fait savoir que l’AMA comprend des experts et a fait des études très complètes notamment sur la sécurité routière, assurant par exemple la promotion d’initiatives auprès des jeunes cyclistes et motocyclistes. Il a précisé que l’AMA s’occupe de transports, de sports et de loisirs. Concernant les excédents réalisés. le représentant de l’AMA a fait savoir que l’affectation de ces gains n’est pas encore définie mais que l’ONG souhaite accroître son personnel. La représentante de l’Algérie a exprimé ses réserves sur l’inscription à la liste de cette organisation. Les représentants des Etats-Unis et du Chili ont estimé que l’AMA a une contribution à apporter aux travaux de l’ECOSOC et demandé son inscription au statut consultatif spécial. Le représentant de l’Allemagne a souhaité que le Comité fasse preuve de cohérence et inscrive cette ONG au moins sur la Liste. Pour sa part, le représentant de la France a protesté contre une telle décision, estimant que faire de la moto ne constitue pas un droit fondamentale de la personne humaine et qu’il était temps pour ce Comité de remettre les choses en perspective. En réponse, le représentant de l’Inde a précisé que le Comité des ONG ne s’occupe pas uniquement des droits fondamentaux mais traite aussi de développement durable et a ajouté que l’AMA a des apports concrets à faire dans ce domaine, en particulier dans les pays en développement. La représentante du Soudan a souhaité que ce cas soit examiné en détail et que ñ’on ne prenne pas de décisions hâtives. Elle a donc recommandé un report de l’examen de cette demande tout en considérant que cette organisation accomplit un travail très important. Le Président a reporté la décision en attendant que les délégations s’entendent sur le statut à accorder à l’AMA.
Le Comité a par ailleurs recommandé l’octroi du statut consultatif spécial à la Fondation pour la promotion sociale de la culture (3), dont la demande figure au document E/C.2/2000/R.2/Add.15. Les représentants du Liban, de l’Allemagne, de l’Inde, de la Tunisie, du Soudan, de la France, des Etats-Unis, de la Colombie, de la Chine, de la Fédération de Russie et de Cuba, ont souligné l’immense contribution de cette organisation dans le domaine social et en ont appuyé la demande.
Manquant de temps pour statuer, le Comité a, en outre, décidé de suspendre l’examen de la demande présentée par Consumer World Organization (5) contenue dans le document E/C.2/2000/R.2/Add.16. Le représentant des Etats-Unis a indiqué que cette organisation devrait être encouragé compte tenu de la région dont elle est originaire mais que n’ayant pas reçu les instructions de sa capitale, il n’est pas en mesure de donner la position définitive de son pays. Le représentant de l’Allemagne a appuyé la demande de cette organisation. La représentante de la Colombie, appuyée par le représentant de la Bolivie, a, pour sa part estimé que le statut spécial serait plus approprié. Les représentants de la Chine et du Chili ont fait observer que la demande mentionne un programme de travail international et ont demandé des détails sur ce caractère internal. Dans ce contexte, le Président a proposé au Comité de suspendre l’examen de cette demande, compte tenu qu’une décision ne pourrait étre prise qu’ad referendum.
* *** *