LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LES DISPARITIONS FORCEES OU INVOLONTAIRES SE REUNIRA A NEW YORK DU 30 AVRIL AU 4 MAI
Communiqué de presse HR/CN/987 |
LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LES DISPARITIONS FORCEES OU INVOLONTAIRES SE REUNIRA
A NEW YORK DU 30 AVRIL AU 4 MAI
Le Groupe de travail chargé par la Commission des droits de l'homme de s'assurer que des enquêtes sont menées sur les disparitions forcées ou involontaires, se réunira au Siège des Nations Unies à New York du 30 avril au 4 mai. Premier organe thématique à avoir été créé hors convention par la Commission des droits de l'homme en 1980, le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires joue le rôle d'un vecteur de communication entre les familles des personnes disparues et le gouvernement concerné et vérifie que les cas individuels font l'objet d'enquêtes et qu'est tiré au clair ce qu'il est advenu aux personnes disparues. Il aide également les gouvernements à mettre en œuvre la déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ou involontaires ainsi que tous les autres instruments internationaux pertinents.
Le groupe est composé de cinq membres, agissant en tant qu'experts à titre individuel. Il est actuellement composé de son président, M. Ivan Tosevski (ex-République yougoslave de Macédoine), et de MM. Anuar Zainal Abidin (Malaisie), J. Bayo Adekanye (Nigeria), Diego Garcia-Sayan (Pérou) et Manfred Nowak (Autriche).
Depuis sa création en 1980, le Groupe de travail a transmis plus de 49 500 cas d'allégations de disparitions forcées à 76 gouvernements. Trois mille cinq cent d'entre eux seulement ont été élucidés. Les pays ayant le plus grand nombre de cas non réglés sont l'Algérie (1074), l'Argentine (3377), El Salvador (2270), Guatemala (2982), Iraq (16 384), Pérou (2368) et Sri Lanka (11 682). Le Groupe de travail est actuellement saisi de cas non réglés concernant 73 pays.
Lors de sa cinquante-septième session, la Commission des droits de l'homme a exprimé sa vive préoccupation face à l'accroissement des cas de disparitions forcées ou involontaires. Dans sa résolution la plus récente (E/CN.4/2001/L.57), la Commission a incité les gouvernements à coopérer avec le Groupe de travail et notamment à prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection des témoins, des avocats et des familles des personnes disparues. Elle a demandé au Groupe de travail de porter une attention particulière aux cas de mauvais traitement et d'intimidation des témoins et aux cas de disparitions de personnes travaillant à la promotion et à la protection des droits de l'homme.
Pour plus d'informations, contacter Miguel de la Lama, Haut Commissariat aux droits de l'homme, Bureau de New York, tel. (212) 963-1361, e-mail : delalama.hchr@unog.ch ou Yasmin Padamsee, Département de l'information des Nations Unies, tel. (212) 963-7704, e-mail : padamsee@un.org.
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