DANS NOTRE ACTION COMMUNE CONTRE LE TERRORISME, SOUVENONS-NOUS QUE LES DROITS DE L’HOMME SONT UNIVERSELS, ENGAGE M. ANNAN A L’OCCASION DE LA JOURNEE DES DROITS DE L’HOMME
Communiqué de presse 06/12/2001 |
HR/4575
OBV/255
6 décembre 2001
DANS NOTRE ACTION COMMUNE CONTRE LE TERRORISME, SOUVENONS-NOUS QUE LES DROITS DE L’HOMME SONT UNIVERSELS, RAPPELLE M. ANNAN A L’OCCASION DE LA JOURNEE DES DROITS DE L’HOMME
On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre:
En cette Journée des droits de l’homme, c’est avec une fierté toute particulière que je m’adresse à vous, car c’est aujourd’hui même que le Prix Nobel de la paix est décerné à l’Organisation des Nations Unies.
La paix et les droits de l’homme vont de pair, comme le savaient les fondateurs de l’ONU; déterminés à préserver les générations futures du fléau de la guerre, ils réaffirmèrent leur foi dans les droits fondamentaux de la personne.
Des violations répétées des droits de l’homme dans un pays sont un signal d’alarme. Elles laissent présager un conflit. Ce n’est que si nous tenons compte de ce signal et que nous prenons des mesures pour faire respecter les droits de l’homme que nous pourrons préserver les gens de ce pays – et souvent des pays voisins – du fléau de la guerre.
Dans le monde interdépendant qui est le nôtre aujourd’hui, le conflit qui éclate dans un pays peut avoir des répercussions dans un autre pays lointain; c’est pourquoi nous devons, plus que jamais, être vigilants.
Par ailleurs, dans notre action commune contre le terrorisme, souvenons-nous que les droits de l’homme que nous défendons sont universels.
Soyons plus déterminés que jamais dans notre lutte contre le racisme et la discrimination.
Soyons résolus à traiter tous les hommes et les femmes du monde, indépendamment de leur race, de leurs convictions ou de leur nationalité, comme les membres d’une grande famille humaine qu’unit un destin commun.
Soyons respectueux de leurs droits, comme nous voudrions qu’ils le soient des nôtres.
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