EN SESSION JUSQU’AU 19 OCTOBRE, LE COMITE PREPARATOIRE DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT ORGANISE SES TRAVAUX
Communiqué de presse DEV/2290 |
Comité préparatoire de la Conférence
internationale sur le financement
du développement
Reprise de la 3e session
1ère séance - matin
EN SESSION JUSQU’AU 19 OCTOBRE, LE COMITE PREPARATOIRE DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT ORGANISE SES TRAVAUX
Le Comité préparatoire de la Conférence internationale sur le financement du développement a repris, ce matin, les travaux de sa troisième session qui devrait s’achever le 19 octobre prochain. Au cours de cette reprise de session, le Comité a prévu de tenir un débat de fond sur le projet de conclusions et de décisions que la Conférence internationale, prévue du 18 au 22 mars 2002 à Monterrey au Mexique, devra adopter à l’issue de ses travaux. Etabli par le Facilitateur, M. Mauricio Escanero du Mexique*, ce document, qui sera présenté cet après-midi, comprend trois chapitres intitulés “Vers une mondialisation véritablement ouverte et équitable”, “Affronter les défis du financement du développement : principaux axes d’action”, et “Rester engagés”.
Ce matin, les membres du Comité préparatoire ont été saisis du quatrième rapport de son Bureau sur les préparatifs de la Conférence internationale qui a été présenté par la Vice-Présidente du Comité, Mme Jana Simonova de la République tchèque. Dans sa forme actuelle, la structure de la Conférence comporte trois parties dont une réunion officielle de haut niveau, un débat au niveau ministériel et un débat au sommet. Il est prévu que la Conférence tienne 7 séances plénières et 12 tables rondes. Le Coordonnateur exécutif du Secrétariat de coordination de la concertation sur le financement du développement, M. Oscar de Rojas et la Directrice de la Division des relations publiques, Mme Thérèse Gastaut, ont fait une mise à jour des activités prévues ou entreprises dans les divers domaines en relation avec la prochaine Conférence. Le représentant de la Fondation Carter a également pris la parole.
Le Comité, ayant prévu de tenir ses travaux en réunions informelles, tiendra la prochaine réunion formelle, le vendredi 19 octobre, pour adopter les nouvelles propositions et l’ordre du jour de sa quatrième session. Néanmoins, d’ici à vendredi, de brèves réunions formelles seront tenues pour entendre les déclarations du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Mary Robinson, du Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), M. Rubens Ricupero, et du Président du Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA), M. Lennart Bage. Des déclarations de la Conseillère spéciale pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme et de l’Administration adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sont également attendues**.
Dans le cadre de ses travaux, le Comité a accrédité deux organisations intergouvernementales à savoir la Banque asiatique de développement et le Fonds commun pour les produits de base pour participer au processus préparatoire de fond et à la Conférence internationale sur le financement du développement***. Il a également accrédité 20 ONG **** et 8 représentants du monde des affaires*****.
En ce qui concerne le Bureau du Comité préparatoire, après les modifications apportées ce matin, ce Bureau est désormais composé de Mme Ruth Jacobi de la Suède et M. Shamshad Ahmad du Pakistan aux Coprésidences. Elu, ce matin, ce dernier a souligné la nécessité de travailler dans un même esprit de coopération. Cette Conférence, a-t-il rappelé, se réunit au moment où l’ONU vient de recevoir un signe important de reconnaissance qu’est le Prix Nobel de la paix. Selon lui, cet honneur met l’accent sur le rôle incontournable de cet organe mondial et, a-t-il souligné, il revient aux Etats Membres de jouer ce rôle pour promouvoir la paix et le développement par des partenariats et la coopération. Il faut créer des systèmes financiers équitables qui permettent que toutes les parties du village global se développent, a-t-il insisté avant d’estimer que le financement du développement n’est pas un évènement mais un processus et d’appeler à la confiance de tous les membres pendant toute la durée des travaux préparatoires et ceux de la Conférence en tant que telle.
A son tour, M. Chuchai Kasemsarn de la Thaïlande, également élu ce matin, à une des 13 Vice-Présidences, a rappelé que son pays a été un des premiers à avoir souffert de la crise financière de 1997 et dit sa conviction que la Conférence sur le financement du développement est le forum indiqué pour approfondir la compréhension des paramètres de cette économie mondialisée nouvelle. Les
12 autres Vice-Présidents sont Mmes Ellen Margrethe Loj (Danemark) et Jana Simanova (République tchèque) ainsi que MM. Srghan Kerim (ex-République yougoslave de Macédoine), Hazem Fahmy (Egypte), Michael Gallagher (Etats-Unis), Julian Hunte (Sainte-Lucie), Hideaki Kobayashi (Japon), Marco Balarezo (Pérou), Ivan Nimac (Croatie), Kwabena Osei-Danquah (Ghana), Mubarak Hussein Rahmatalla (Soudan) et Gert Rosenthal (Guatemala).
Le Comité tiendra une réunion formelle, cet après-midi, pour entendre la présentation de notes techniques concernant les contributions au processus préparatoire de fond et les préparatifs de la Conférence internationale sur le financement du développement.
* A/AC.257/25
** A/AC.257/L.7*
*** A/AC.257/29
**** A/AC.257/A/AC.257/10/Add.4
***** A/AC.257/30
Présentation de rapport
Quatrième rapport du Comité préparatoire (A/AC.257/29/Add.1
Mme JANA SIMONOVA, Représentante de la République tchèque et Vice-Présidente du Comité préparatoire de la Conférence internationale sur le financement du développement, a fait une déclaration sur les propositions ayant trait au format et aux règles de procédure de la Conférence. Elle a, à cet égard, indiqué que les propositions ayant trait au format étaient contenues dans le Quatrième rapport du Bureau au Comité préparatoire. La Conférence, a déclaré Mme Simonova, sera divisée en trois segments, “officiel”, “ministériel” et “au sommet”. Le segment officiel de haut niveau élira le Président et le Comité général de la Conférence et examinera les rapports présentés à la Conférence, tandis que le segment ministériel consistera en une plénière et huit tables rondes qui donneront la parole aux institutions intergouvernementales travaillant dans les domaines économique, financier, monétaire et commercial. Ce segment entendra aussi, au cours des tables rondes, les agences et organes de l’Organisation des Nations Unies, et des rapports de la société civile et du forum du monde des affaires accrédités auprès de la Conférence internationale sur le financement du développement. Enfin, la Conférence au sommet, qui sera ouverte par le Président de l’Assemblée générale, le Secrétaire général de l’ONU et les dirigeants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), consistera en cinq réunions plénières et quatre tables rondes ouvertes aux chefs de délégations. La plénière de ce segment sera conclue par l’adoption du document final, suivie par des déclarations du chef de la délégation du Mexique et du Secrétaire général des Nations Unies.
Nous n’avons pas encore pu résoudre la question de la thématique à aborder au cours des tables rondes du segment ministériel, a dit Mme Simonova. Le Bureau a suggéré que cette question soit l’objet de consultations par les délégations, et que la décision finale y afférant soit prise au mois de janvier 2002. Pour l’instant, le Bureau a quand même pu parvenir à un accord pour que l’intitulé global des tables rondes soit: “Conférence internationale sur le financement du développement: regarder vers l’avenir”. Pour assurer un maximum de participation et donner une chance à tous les points de vue de s’exprimer, il a été proposé que douze tables rondes se tiennent en trois jours, soit deux en matinée et deux dans l’après-midi. Chaque table ronde réunira soixante-dix intervenants répartis en 48 gouvernements, 8 représentants d’institutions multilatérales ou régionales, 7 représentants d’ONG, et 7 représentants du secteur privé. Les groupes régionaux choisiront eux-mêmes leurs représentants aux différentes tables rondes. Enfin, concernant les 4 tables rondes au sommet, le Bureau a suggéré qu’elles soient coprésidées par 5 chefs de délégations et par les dirigeants de la Banque mondiale, du FMI et de l’OMC. Des évènements parallèles sont prévus. Le Bureau a été informé que les interlocuteurs du secteur privé qui prendront part à la Conférence organiseront un “Forum international des affaires”. De leur coté, les ONG organiseront un “Forum de la société civile”, tandis que le pays hôte se propose d’organiser une “retraite” pour les chefs d’Etat et de gouvernement le dernier jour.
Présentation de la note du Secrétaire général A/AC.257/26
M. OSCAR DE ROJAS, Coordonnateur exécutif du Secrétariat de coordination de la concertation sur le financement du développement, a présenté la note de mise à jour des activités prévues ou entreprises dans les divers domaines en application de la résolution 55/245 B de l’Assemblée générale. M. De Rojas a déclaré que la résolution appelait au lancement d’une campagne mondiale de sensibilisation sur l’organisation de la Conférence internationale sur le financement du développement. Mme Thérèse Gastaut, Chef de la Division des affaires publiques du Département de l’information de l’ONU, fera une déclaration à ce sujet, au nom du Département, a dit M. De Rojas. Une autre requête de la résolution demandait que le monde des affaires soit lui aussi sensibilisé, informé et conseillé. Les actions lancées en ce sens sont décrites dans le rapport qui est soumis à notre examen. Le document s’adresse aussi aux délégations nationales, pour les aider à bien se préparer à participer à la Conférence. Un fonds d’affectation spécial a été créé, grâce auquel une cinquantaine de délégations peut participer cette semaine aux travaux du Comité préparatoire. Une réunion du Comité du développement aurait dû avoir lieu ces dernières semaines, mais a été annulée du fait des évènements qu’a connus la ville de New York, a déclaré M. De Rojas. Des organes de l’Organisation des Nations Unies comme l’UNICEF, le PAM, la FAO ont fait des contributions aux travaux du Comité préparatoire, et elles sont mentionnées dans ce rapport. Nous avons aussi envoyé un questionnaire aux ONG et à la société civile en vue d’avoir leur point de vue au cours de cette session du Comité. Nous avons leur réponse et nous espérons que le Comité en tiendra compte.
Concernant la mise à jour de nos documents, un manuel a été distribué ce matin aux différentes délégations. C’est une synthèse de ce qui a été fait l’année dernière.
Concernant le monde des affaires, à qui nous avons demandé de jouer un rôle plus actif dans la question du financement du développement, nous avons eu de sa part des réactions positives. Trois organismes réunissant différentes entreprises du secteur privé nous ont déjà fait connaître leur position et leurs idées. Nous entendrons aujourd’hui le Président de la Chambre de commerce internationale qui nous fera le point sur les consultations qu’elle a pu mener. Nous n’avons malheureusement pas pu donner assez de place aux ONG du secteur des affaires aujourd’hui et nous espérons que les difficultés logistiques qu’elles semblent rencontrer vont être rapidement résolues pour qu’elles puissent participer de manière fructueuse aux travaux de ce Comité préparatoire.
A son tour, Mme THERESE GASTAUT, Directrice de la Division des relations publiques, a expliqué le plan du Département de l’information pour mener à bien la campagne mondiale d’information publique mandatée par le Comité. Elle a ainsi mis l’accent sur les trois aspects que sont la vision stratégique, les produits d’information de base et leur diffusion. Dans ce contexte, a-t-elle dit, le Département de l’information s’efforce de mobiliser en premier lieu les acteurs clefs que sont les dirigeants financiers et économiques des Etats Membres, le secteur privé, les ONG et la presse économique, et ce, afin de susciter, dans une seconde étape l’intérêt du grand public, en particulier, par le biais des médias.
En deuxième lieu, a expliqué Mme Gastaut, le Département a commencé la production d’un matériel de base qui servira d’inspiration à tous à travers le monde pour faire parler de la Conférence. Il s’agit d’une brochure, d’une affiche et d’un site sur l’internet. Il est prévu pour l’avenir de travailler sur un dossier de presse, des émissions de radio et de télévision. Mme Gastaut a également dit l’intention du Département d’utiliser le programme promotionnel de l’Organisation “Les Nations Unies travaillent pour tous” pour montrer au grand public que le développement est dans l’intérêt de tous et que son financement est par conséquent une priorité.
En troisième lieu, a encore dit Mme Gastaut, le Département entend diffuser le message du financement pour le développement en en faisant le leitmotiv dans ses contacts avec tous ses partenaires dont les bureaux d’information des institutions du système des Nations Unies, les Centres d’information des Nations Unies et enfin les ONG. Elle a conclu en appelant les délégations à encourager les organes appropriés dans leur pays à donner la plus large publicité possible au financement pour le développement. Elle a aussi lancé un appel à la coopération aux représentants des ONG présentes.
Prenant la parole, M. SHAMSHAD AHMAD (Pakistan), Coprésident du Comité, s’est félicité de l’initiative du Département de l’information qui, a-t-il dit, cherche à mettre sur le fil des médias ce processus très important. Jusqu’ici,
a-t-il regretté, ce processus est absent des médias et le moment est venu de toucher les gens qui se préparent à se rendre au Mexique. Le temps est là et la volonté est là, a insisté le représentant, pour faire la lumière dans l’esprit des gens qui pourrait avoir des doutes sur l’intégrité et l’importance de ce processus. Insistant sur le rôle du Département de l’information, il a tenu à souligner sa responsabilité, d’une part, pour dissiper tout doute et, d’autre part, pour souligner l’importance de ce processus qui doit amener le monde à adopter de nouveaux modèles de coopération fondés sur le partenariat et l’interdépendance. Il a dit attendre d’autres idées constructives de la part du Département pour souligner l’importance de la Conférence. Concluant, le représentant a estimé que maintenant que le Secrétaire général et les Nations Unies ont reçu le Prix Nobel de la Paix, il revient au premier de faire de nombreuses mentions de ce processus car personne mieux que lui ne peut contribuer à placer cette question sur l’ordre du jour mondial.
Mme RUTH JACOBI (Suède), Coprésidente du Comité, a souligné la lourde tâche d’information qui attend les délégations et dans laquelle le Département de l’information a un rôle au même titre que chaque Etat et délégué pour faire comprendre au monde l’importance de ce processus.
Mme SONIA R. LEONCE (Sainte-Lucie) a posé des questions sur l’équipe d’information à laquelle participent les institutions de Bretton Woods et de l’OMC et sur l’utilisation qui est faite du Groupe de haut niveau sur le financement du développement. Elle s’est par ailleurs étonnée que le Département de l’information mène une campagne autour du thème “mondialisation à visage humain” alors que selon l’entendement général, la Conférence porte plutôt sur l’instauration de l’équité dans le système mondial. Enfin, elle a dit ne pas avoir saisi le symbolisme de l’affiche produite par le Département.
Répondant à ces questions, Mme GASTAUT a d’abord répondu sur l’équipe spéciale de fonctionnaires de l’information des organismes des Nations Unies et des institutions de Bretton Woods, en indiquant qu’une première réunion a été tenue, jeudi dernier, à laquelle ont été invités tous les bureaux d’information de toutes les organisations du système des Nations Unies, soit une trentaine. Les invitations, a-t-elle ajouté, s’adressaient surtout à ceux des partenaires qui travaillent avec les délégations sur le financement du développement. Ainsi,
a-t-elle expliqué, la première réunion a eu lieu par vidéoconférence qui a permis aux Directeurs de l’information de la Banque mondiale et du FMI, aux représentants du Bureau d’information de l’OMC et de la CNUCED, à Genève et du Bureau du PNUD et du PNUE à New York d’intervenir. Mais les invitations sont ouvertes, a dit
Mme Gastaut, en faisant part de la périodicité choisie des réunions, soit une fois par mois.
Répondant à la question sur l’utilisation du Rapport du Groupe de haut niveau, elle a assuré la délégation de Sainte-Lucie que le Département donnera l’importance voulue à toutes les contributions au processus du financement du développement. Les activités du Groupe, a-t-elle estimé, sont une bonne occasion de faire connaître ce processus d’autant que de très hautes personnalités y participaient. Ainsi en juin, elles ont reçu un grand écho dans les médias. Mais, a-t-elle insisté, la même importance sera donnée aux autres éléments du financement du développement. Quant au thème de la “mondialisation à visage humain”, elle a indiqué qu’elle a employé l’expression dans le contexte des ONG qui seront invitées en préparation de la Conférence de Monterrey. Il est question de sensibiliser les ONG qui travaillent sous la bannière de la mondialisation à visage humain. Il ne s’agit en aucun cas, a-t-elle précisé, de donner ce qualificatif à la campagne du Département. S’expliquant sur le symbolisme de l’affiche, elle a indiqué que les impératifs de l’art et de la force du message ont porté le choix sur une affiche représentant trois planètes qui donnent l’image de la terre selon différents continents. Il s’agit de montrer que le financement du développement est un processus qui demande le partenariat et l’interdépendance.
Commentant ces propos, Mme JACOBI, Coprésidente du Comité, a souhaité que le Département de l’information s’inspire également, dans son matériel d’information, des notes techniques qui seront présentées cet après-midi.
M. ZARIE ZARE (Iran) a demandé, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, si le Département de l’information avait pris contact avec toutes les parties prenantes (ONG, secteur privé et gouvernements) pour qu’ils lui fassent parvenir des informations reflétant leurs points de vue et qui pourraient être mises sur le site Internet des Nations Unies.
Après le représentant de l’Iran, M. KOIRALA, représentant du Népal, a demandé à Mme Thérèse Gastaut si, étant donné l’importance de la question du financement du développement pour les PMA, les préparatifs de la campagne de sensibilisation et d’information étaient allés au-delà de la simple rhétorique. Les PMA, a déclaré le représentant, attendent des actions concrètes de la part de la campagne d’information.
Commentant ces remarques, Mme JACOBY, Vice-Présidente du Comité, a dit qu’il faudrait sans doute que toutes les parties prenantes travaillent en parallèle.
Répondant au représentant de l’Iran, Mme GASTAUT a dit que le Département allait notamment utiliser la publication “Chronique des Nations Unies” pour faire connaître la Conférence internationale sur le financement du développement et son importance. La publication a déjà donné la parole à la présidence de l’Union européenne, a-t-elle précisé, et le prochain numéro pourrait donner la parole au Groupe des 77 et la Chine pour lui permettre de donner son point de vue. Quant au
site Internet, nous n’avons pas de mécanisme d’interactivité sur le site officiel de l’ONU, mais des sous-sites ont été employés dans le passé, et notamment lors du Sommet du millénaire et du Sommet mondial sur le VIH/sida pour créer des échanges interactifs.
Intervenant après Mme Gastaut, Mme JACOBY a dit qu’elle avait l’impression que le Comité voulait avoir plus d’information sur la campagne de sensibilisation. Le Comité pourrait donc, au cours de ses travaux, poursuivre les échanges à ce sujet avec le Département de l’information.
Le Directeur du Centre Carter a pris ensuite la parole pour dire que le Centre avait lancé des actions de sensibilisation sur le financement du développement dans le cadre de son “Forum de concertation”, pour soutenir des échanges d’idées sur le développement et son financement. Certains partenaires hésitent encore à se lancer dans un débat qui touche à un domaine faisant l’objet d’opinions divergentes. Le Centre Carter axe sa réflexion sur la dette, la réduction de la pauvreté, et la corruption, et tiendra des débats présidés par son Président, M. Jimmy Carter. Nous attendons des représentants de gouvernements, d’ONG et du secteur privé auxquels se joindront des officiels des Etats-Unis et des investisseurs américains. Le “Forum de concertation” du Centre Carter se tiendra au mois de février, soit un mois avant la Conférence de Monterrey.
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