AVANT DE SE PRONONCER SUR LA CREATION D’UNE RADIO INTERNATIONALE DE L’ONU, LE COMITE DEMANDE DES INFORMATIONS SUR LE NOMBRE D’AUDITEURS ET LES MODALITES DE FINANCEMENT
Communiqué de presse PI/1374 |
Comité de l’information
Vingt-troisième session
8e séance – après-midi
AVANT DE SE PRONONCER SUR LA CREATION D’UNE RADIO INTERNATIONALE DE L’ONU, LE COMITE DEMANDE DES INFORMATIONS SUR LE NOMBRE D’AUDITEURS ET LES MODALITES DE FINANCEMENT
Le Comité estime, en effet, que le projet pilote de la radio aide le Département de l’information à faire comprendre l’activité de l’ONU à des millions d’auditeurs
Lancé le 28 août 2000, le projet pilote visant à créer une station de radiodiffusion internationale à l’ONU est un des exemples les plus réussis de la réorientation des activités du Département de l’information des Nations Unies. C’est ce qu’estime le Comité de l’information qui, achevant les travaux de sa vingt-troisième session, a adopté, cet après-midi, à l’unanimité, des dispositions concernant les moyens traditionnels de communication, à savoir la radio, la télévision et la presse au sein de l’ONU. Dans ce texte*, qui est recommandé à l’Assemblée générale pour approbation, il est décidé d’augmenter la capacité de radiodiffusion internationale de l’ONU dans les six langues officielles, “compte tenu de la réussite du projet pilote, de l’importance de la distribution de ses programmes et du vaste réseau de partenaires établi dans les pays membres avec des diffuseurs locaux, régionaux et nationaux.”
Par conséquent, le Comité de l’information recommande à l’Assemblée générale de prier le Secrétaire général de lui présenter, à sa vingt-cinquième session, un rapport sur la création de la radio qui contienne des informations sur le nombre estimatif de ses auditeurs afin qu’il puisse se prononcer sur son avenir. L’Assemblée devrait aussi le prier de communiquer des éléments d’information qui justifient les ressources demandées pour accroître la capacité de la radiodiffusion au cours de l’exercice biennal 2002-2003, notamment des renseignements sur les possibilités de financement extrabudgétaire ou de réaffectation des ressources.
En effet, lors de l’ouverture de la reprise de cette session entièrement consacrée à l’examen du rapport du Secrétaire général sur les résultats du projet pilote, le chef par intérim du Département de l’information, M. Shashi Tharoor avait estimé à 3,5 millions le montant des ressources requises. En défendant ce projet pilote, qui arrive à terme le 31 décembre 2001, M. Tharoor avait souligné comment le projet pilote, consistant à diffuser un bulletin quotidien de quinze minutes en direct dans les six langues officielles de l’ONU, avait réussi à «ouvrir l’Organisation, à rendre son travail plus transparent» et à lui donner «une voix locale» et aussi à combler le fossé entre la capacité des médias des pays industrialisés et des pays en développement à avoir un accès immédiat à l’actualité des Nations Unies.
Clôturant les travaux cet après-midi, le Président du Comité de l’information, M. Milos Alcalay (Venezuela) a remercié les membres de celui-ci pour le travail constructif et positif accompli de mai à septembre. Les travaux ont pu être menés à bien grâce à l’appui du Secrétariat, a-t-il ajouté en affirmant vouloir continuer sur la base de ces contacts permanents avec le Secrétariat afin que “les peuples de la planète soient bien informés de ce que sont les Nations Unies, et que tout le monde comprenne le nouvel esprit énoncé dans la Déclaration du Millénaire. Ensemble nous allons oeuvrer pour sensibiliser le monde sur les Nations Unies, les nouvelles Nations Unies”. A l’Assemblée générale, a indiqué le Président, nous espérons bénéficier du même appui, pour que nos engagements ne restent pas lettre morte.
* Le projet de résolution dont la majeure partie avait été adoptée en mai 2001 est paru sous la cote A/AC.198/2001/L.4
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