LA NECESSITE DE COMBLER LE FOSSE NUMERIQUE POUR REALISER LES OBJECTIFS DE LA DECLARATION DU MILLENAIRE DOIT ETRE AU CENTRE DE LA REORIENTATION DU DPI
Communiqué de presse PI1340 |
Comité de l'information PI/1340
23e session - 3e séance - matin 2 mai 2001
LA NECESSITE DE COMBLER LE FOSSE NUMERIQUE POUR REALISER LES OBJECTIFS DE LA DECLARATION DU MILLENAIRE DOIT ETRE AU CENTRE DE LA REORIENTATION DU DPI
Des propositions visant à accroître l’audience des activités du Département de l’information ont été présentées par plusieurs délégations
Le rôle crucial que joue le Département de l’information (DPI) en diffusant des informations complètes et objectives sur les objectifs de l’Organisation des Nations Unies et les grands thèmes préoccupant la communauté internationale a été au centre du débat général du Comité de l’information qui se poursuivait, ce matin, sous la présidence de M. Milos Alcalay (Venezuela). Plusieurs délégations ont fait observer que le déséquilibre existant entre pays développés et pays en développement, non seulement en matière d’accès aux technologies modernes de communication et d’information, mais aussi en matière de capacités de diffusion, affaiblit la nécessité de rendre disponibles, sur la scène internationale, des informations objectives et dépourvues de préjugés, axées, en particulier, sur les besoins et préoccupations des pays en développement.
Un nombre important de délégations ont appelé le Département de l’information à renforcer ses activités dans les domaines qui présentent un intérêt particulier pour les pays en développement afin de palier l’insuffisance de leur capacité de diffusion de l’information et les carences en termes de contenu des informations disponibles sur les thèmes traités à l’ONU. Ce faisant, plusieurs délégations ont estimé qu’il est nécessaire d’adapter les ressources du Département à l’ampleur de sa tâche plutôt que de l’obliger à restreindre ses activités, compte tenu des contraintes budgétaires qui pèsent sur lui.
L’Internet et le site Web de l’Organisation ont été reconnus comme l’instrument majeur favorisant l’augmentation de l’audience et de l’appui du public aux activités des Nations Unies. A cet égard, le représentant des Etats-Unis a suggéré la création par le DPI d’un portail Internet qui réunirait l’ensemble des sites Web du système des Nations Unies et les rendrait plus accessibles. Les moyens traditionnels de communication ont cependant été identifiés comme le premier moyen pour le Département de susciter le soutien de l’opinion publique, en particulier dans les pays en développement qui n’ont qu’un accès limité à Internet. Outre le renforcement des ressources de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld et des bibliothèques dépositaires des Nations Unies, l’allocation de ressources financières et humaines adéquates aux Centres d’information des Nations Unies est apparue essentielle.
(à suivre - 1a)
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Compte tenu du succès du projet pilote de radiodiffusion internationale des Nations Unies et de son expiration à la fin de l’année, plusieurs délégations se sont exprimées en faveur de la reconduction de ce programme et de l’adoption par l’Assemblée générale d’un texte définissant clairement son mandat et prévoyant les ressources nécessaires au développement de son audience, par le biais de la constitution de partenariats avec les stations de radio nationales. Certaines délégations ont été particulièrement éloquentes concernant la contribution de la Radio des Nations Unies aux efforts de médiatisation des objectifs et de la raison d’être des Nations Unies. Le représentant du Mozambique, au nom de la Communauté des pays lusophones, a insisté sur le succès de la diffusion quotidienne par l’ONU d’un bulletin d’information sur ses activités à un auditoire de plus de 230 millions de personnes lusophones, à travers 21 réseaux qui regroupent plus de
1 500 radios. Pour sa part, le représentant du Portugal a appelé le Comité de l’information et le DPI à apporter leur soutien aux programmes de la Radio des Nations Unies en langue portugaise, en prévoyant notamment la création d’un poste supplémentaire de producteur.
Le lien grandissant entre l’accès à l’information, les possibilités de développement et le règlement des conflits a été souligné. L’accent a également été mis sur la contribution que le Département de l’information doit apporter pour répandre les idées de tolérance et de respect mutuel au sein de la communauté internationale. Le Département a notamment été appelé, par les délégations de l’Azerbaïdjan, de l’Inde, du Népal et de Monaco, à renforcer et à diversifier ses activités d’information dans le cadre de l’Année internationale pour le dialogue entre les civilisations ainsi que dans celui des travaux préparatoires de la Conférence mondiale contre le racisme qui se tiendra à Durban, au mois d’août prochain. Les délégations ont, en outre, exhorté le Département de l’information et le Département des opérations de maintien de la paix (DPKO) à travailler en synergie, à l’instar du représentant de l’Inde qui a préconisé que soit renforcé le rôle de l’information dans les opérations de maintien de la paix, et qui a souhaité, dans ce cadre, que l’expertise du DPI bénéficie davantage au DPKO. La délégation indienne a également encouragé les Etats Membres à diffuser le plus largement possible, dans leur langue nationale, l’information émanant du siège des Nations Unies à New York, en particulier la revue trimestrielle « Chronique des Nations Unies ».
Les représentants des pays suivants se sont exprimés ce matin : Japon, Bélarus, République populaire démocratique de Corée, Monaco, Etats-Unis, Guyana, Chine, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque (au nom de la CARICOM), Mozambique, Portugal, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Inde, Ukraine, Népal et Tadjikistan admis en qualité d’observateur. Le Vice-Ministre de la communication sociale de l'Angola a également pris la parole.
Dans le cadre de la 23e Journée mondiale pour la liberté de la presse, au cours de laquelle le Secrétaire général, M. Kofi Annan, prononcera une allocution, le Comité se réunira demain, jeudi 3 mai à 10 heures. Il reprendra ses travaux en séance plénière à 15 heures pour entendre, M. Shashi Tharoor, Chef par intérim du Département de l’information, qui répondra aux questions et commentaires formulés par des délégations au cours du débat général, et entamer l’examen des rapports soumis par le Secrétaire général.
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Débat général
M. KIYOTAKA AKASAKA (Japon) a rappelé que le Comité de l'information devait procéder à l’échange de voies et moyens visant à renforcer les activités d’information du public par les Nations Unies et, en particulier, par le Département de l’information (DPI). Il a suggéré que les campagnes d’information des Nations Unies traitent notamment des droits de l’homme, du bien-être des enfants et de l’interdépendance entre les peuples. Il a reconnu que la tâche est immense et que, vu les ressources limitées dont il dispose, le DPI ne parviendra à s’en acquitter que par une rationalisation de ses activités, une intégration des nouvelles technologies et une coopération accrue avec le secteur privé. Il a soutenu l’initiative du Secrétaire général de créer des “Maisons des Nations Unies” qui renforceront les capacités d’information des Nations Unies dans de nombreux Etats Membres. Le représentant a enfin déclaré que son Gouvernement a contribué à hauteur de 500 000 dollars pour le financement du projet intitulé “Services de technologie de l’information des Nations Unies (UNITES)” proposé par le Secrétaire général dans son rapport du millénaire et a appelé d’autres Etats à appuyer cette initiative.
M. VLADIMIR VANTSEVICH (Bélarus) a estimé que l’un des impératifs de la présente session du Comité de l’information est de maintenir le dynamisme du Sommet du millénaire et de revigorer les activités d’information des Nations Unies, conformément aux exigences de la Déclaration du millénaire. Des progrès réels ont été accomplis dans l’amélioration des produits d’information, notamment grâce à l’adoption des nouvelles technologies de l’information. Le programme quotidien de radiodiffusion des Nations Unies est un succès qui permet au Département de contribuer à améliorer la perception des Nations Unies dans l’opinion mondiale. La délégation du Bélarus demande au Département de s’assurer que sa réorientation permettra de renforcer les activités qui intéressent tout particulièrement les pays en développement.
Le Bélarus, pays en transition, a plus particulièrement besoin d’une présentation objective des activités des Nations Unies et estime que l’efficacité des efforts en ce sens déterminera celle des efforts de diffusion de la communauté internationale. Ce qui compte avant tout est la diffusion d’informations objectives sur l’Organisation des Nations Unies et, par conséquent, le Bélarus plaide en faveur de la nécessité de préserver les Centres d’informations. A cet égard, il est très préoccupé par la suppression du poste de responsable du Centre d’information de Minsk et estime que cette initiative va à l’encontre des efforts du Département de progresser dans la nomination d’agents locaux sur le terrain. Le Bélarus appuie la ligne dans laquelle s’est engagé le Département pour diffuser au plus grand public possible les informations sur l’Organisation des Nations Unies et se félicite des programmes de formation à l’attention de ressortissants de pays en développement.
Le développement d’une coopération féconde avec le service russe de la Radio des Nations Unies est d’une importance toute particulière pour le Bélarus qui est tout à fait disposé à coopérer pour développer les partenariats avec les radios nationales et appuie la poursuite du projet de radiodiffusion internationale des Nations Unies.
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La délégation du Bélarus se prononce également en faveur du renforcement du rôle du Département pour le choix des secrétaires de presse des missions de la paix et considère que faire connaître la problématique de la nécessaire amélioration de la sécurité du personnel doit également être une question prioritaire. Tout en se félicitant du travail accompli par le Département pour informer le public sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, le représentant souhaite qu’un effort global et durable sera déployé pour faire connaître la situation post-Tchernobyl.
M. LI HYONG CHOL (République populaire démocratique de Corée) a déclaré que le développement rapide des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ces dernières années, a eu des conséquences sur la politique, l’économie et la culture et joue donc un rôle moteur dans le développement. Ces nouvelles technologies facilitent également les échanges plus rapides entre différents pays et différentes cultures mais, dans le même temps, le développement de ces technologies a creusé un fossé numérique entre pays développés et pays en développement. Il s’est inquiété des flux d’informations provenant des pays riches qui tendent à diluer les valeurs culturelles des pays en développement et a souhaité que la communauté internationale s’emploie à promouvoir un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication afin de renforcer la solidarité entre les peuples et de remédier aux disparités actuelles. Le représentant a considéré que les pays développés doivent contribuer à aider les pays pauvres à moderniser leurs systèmes d’information et de communication par un transfert de technologies et une assistance financière. Il a rappelé que l’objectif principal du dispositif des Nations Unies en matière de communication et d’information est de diffuser le plus largement possible les informations relatives aux activités des Nations Unies. Il a souhaité cependant que la diffusion de l’information tienne compte des impératifs de respect de la souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures, de même que l’impartialité et l’objectivité. Le représentant a suggéré que les activités d’information et de communication des Nations Unies accordent une place importante aux questions de développement économique et social et à l’éradication de la pauvreté qui sont une des voies permettant de maintenir la paix à l’échelle mondiale. Concernant le transfert de technologies, il s’est félicité des efforts de formation en nouvelles technologies de l’information et de la communication accomplis par le DPI dans les pays en développement.
M. JACQUES LOUIS BOISSON (Monaco) a déclaré que sa délégation soutient sans réserve la création des “Maisons” des Nations Unies” qui ne peut qu’accroître l’adaptabilité et l’intégration des Nations Unies au coeur des peuples et condamne les violences dont les journalistes en sont trop souvent l’objet, de même que toute utilisation des moyens d’information pour aviver la haine, le racisme, la xénophobie et l’incitation à la guerre. Du fait de la mondialisation, la dimension du droit à la liberté d’information et d’expression change actuellement de nature. D’un droit tout individuel, parfois élitiste, toujours restreint dans l’ordre matériel, il devient un droit collectif. L’information est, chaque jour, à la portée de nouveaux bénéficiaires grâce en particulier à Internet. Un multidialogue, indispensable à une véritable communication, s’installe progressivement, garant et prometteur de pluralisme.
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Nous avons donc la double mission de développer la communication avec l’Organisation des Nations Unies dans le monde et de veiller à ce que son contenu véhicule ses valeurs et ses principes, et en particulier la promotion des droits de l’homme et la lutte contre le racisme. A cet égard, le Département trouve sa juste place dans la préparation de la Conférence mondiale sur le racisme, qui se tiendra à Durban au mois d’août prochain. Le représentant s’est félicité de la présentation par M. Tharoor des priorités du Département, de ses méthodes de travail et de sa capacité d’adaptation y compris technologiques ainsi que des efforts et progrès réalisés en dépit de la réduction de ses effectifs. Insistant sur l’importance de la radio comme instrument de communication qui peut atteindre les personnes et les communautés vivant dans les zones les plus éloignées et inaccessibles aux autres moyens d’information, il a émis l’espoir que le projet pilote de radiodiffusion internationale de l’ONU sera reconduit, après évaluation, par l’Assemblée générale à sa cinquante-sixième session.
M DONALD S. HAYS (Etats-Unis) a salué les efforts du Département de l’information (DPI) dans le développement du site Web des Nations Unies et a souhaité que la rationalisation et le développement de ce site soient assurés par des experts internes au DPI au lieu de les confier à des contractants extérieurs. Il s’est félicité de la modernisation de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld et a ajouté que le DPI doit entreprendre des réformes en termes de gestion et d’utilisation des nouvelles technologies, à l’image des efforts accomplis par le Département des opérations de maintien de la paix (DPKO), afin de répondre aux attentes des Etats Membres. M. Hays a souhaité une plus grande coordination entre le DPI et les autres départements des Nations Unies, estimant que, dans le cadre des campagnes d’information sur les opérations de maintien de la paix, une collaboration étroite entre DPI et DPKO s’impose. Concernant les “Maisons des Nations Unies”, le représentant a estimé qu’elles permettraient d’apporter aux 120 pays qui n’abritent pas de centre d’information des Nations Unies ou d’autres bureaux relevant du DPI de bénéficier d’une information de proximité sur les questions essentielles telles que l’éducation, la santé, le développement économique et social, et qu’elles contribueraient également à assurer la formation du personnel au niveau local. Il a ensuite assuré que la connexion du disque optique sur le site Web des Nations Unies permettrait de rationaliser la mise à disposition des documents au public et a suggéré la création par le DPI d’un portail Internet qui réunirait l’ensemble des sites Web des Nations Unies et les rendrait plus accessibles.
M. Hays s’est interrogé sur la nécessité pour le DPI de poursuivre la publication de longs communiqués de presse à l’issue des réunions de l’Assemblée générale et des Commissions, estimant qu’ils servent davantage les intérêts des délégations que ceux de la presse ou du public et suggérant que les ressources financières et humaines affectées à cette activité soient réorientées vers d’autres priorités du Département. Concernant les solutions à trouver pour remédier au fossé numérique, le représentant a reconnu que le DPI devait à la fois poursuivre le développement des nouvelles technologies et conserver les médias traditionnels pour assurer l’information auprès de toutes les cibles. Il s’est félicité, entre autres, de la création du réseau Health InterNetwork qui aidera les pays en développement à enrichir leurs informations sur les questions médicales et de l’UNITES qui contribuera à former des techniciens dans les pays en développement aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ces initiatives qui s’ajoutent à d’autres programmes de l’UNESCO, de la CNUCED ou de l’USAID contribueront à lutter contre la fracture digitale.
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M. KOREEN SIMON (Guyana) a fait observer que les pays en développement n’ont ni l’infrastructure ni les ressources financières pour tirer profit des avancées des technologies. Par le biais de la technologie, les pays développés ont un contrôle plus important sur la diffusion d’information, ce qui a pour conséquences indésirables de faire circuler des préjugés et impose un flux d’informations inéquitable, notamment pour les pays en développement et les pays en conflit. Ces conséquences pourraient être éliminées si les technologies étaient transférées aux pays en développement, leur permettant de contribuer, par le biais d’une information accrue, à leur développement économique et social et à la paix et à la sécurité. Il faut impérativement répondre à leurs besoins en formation et en équipements.
Le Guyana appuie également la poursuite du projet pilote de radiodiffusion internationale de l’Organisation et espère que ce projet sera financé comme il se doit et continuera à servir les régions qui bénéficieront le plus de cette initiative, notamment en diffusant des programmes destinés aux pays en développement. Le fossé numérique doit être comblé. Dans cette entreprise, des efforts devraient être accomplis pour mettre à la disposition des centres des technologies modernes de communication et d’information. La délégation du Guyana espère que le Centre de Trinité-et-Tobago bénéficiera très prochainement de ces technologies et d’un site Web. Elle considère que l’allocation équitable des ressources aux centres est d’une grande importance. Le Département, dans son ensemble, doit emboîter le pas de la révolution technologique. S’agissant du site des Nations Unies, il serait bon d’accroître le nombre de liens sur les pages pour améliorer ainsi la navigation sur le site Web et faciliter l’accès à l’information des personnes qui ne sont pas familières avec les Nations Unies et de celles qui souhaitent accéder rapidement à l’information. Les Nations Unies devraient également explorer plus avant les potentialités du commerce électronique, notamment pour ce qui est de la vente en ligne de publications.
MME MENG XIANYING (Chine) a souhaité que le fossé numérique qui nuit au développement économique et social des pays en développement soit comblé par une implication accrue des pays riches en termes de financement et de transfert de technologies. Elle a souhaité que le Département de l’information assure une couverture exemplaire de la prochaine conférence de Durban contre le racisme à laquelle sa délégation accorde la plus grande importance. Elle s’est ensuite félicitée des efforts du DPI pour assurer la rationalisation de ses activités d’information avec des ressources restreintes mais a également regretté que la langue chinoise, qui est parlée par le quart de l’humanité, soit moins présente que l’anglais et le français sur le site Web des Nations Unies. La représentante a encouragé le DPI à communiquer davantage sur ce que font les Nations Unies en matière de développement économique et social, de santé, d’élimination de la pauvreté, de maintien de la paix et de la sécurité internationales, faisant observer par exemple que la population chinoise s’intéresse de plus en plus à l’actualité internationale. Elle a assuré le Comité du soutien de son pays aux efforts en cours afin d’améliorer les mécanismes d’information et de communication des Nations Unies.
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M. ISA AYAD BABAA (Jamahiriya arabe libyenne), rappelant que son pays est nouveau membre du Comité, a déclaré que la révolution de l’information pose un défi important aux pays en développement qui ne bénéficient pas équitablement des avantages de cette révolution tandis que l’écart entre les pays développés et en développement continue de se creuser. Il a fait observer que la presse a joué, par le passé, un grand rôle pour mobiliser l’opinion mondiale aux mouvements de libération et joue aujourd’hui un rôle important pour informer l’opinion mondiale de la barbarie de la mondialisation et des poussées hégémoniques de certains Etats. Nous assistons à une tentative d’utiliser l’information pour imposer l’hégémonie et s’assujettir la communauté internationale, a-t-il poursuivi estimant que l’information est une arme à double tranchant. Il est par conséquent nécessaire pour le Département de s’acquitter de son rôle, de démasquer ce traitement subjectif de l’information et de faire connaître notamment les luttes légitimes des peuples, les dispositions des conventions relatives aux droits de l’homme, les droits des peuples illégalement occupés et les renforcer dans leur lutte contre l’occupation illégitime. Son objectif doit viser à constituer un nouvel ordre international de l’information et de la communication plus juste et plus équitable.
Evoquant le rôle qu’ont joué les Nations Unies dans la sensibilisation de l’opinion publique internationale à la politique d’apartheid en Afrique du Sud, il a affirmé qu’il est temps pour les Nations Unies d’exercer la même influence en diffusant une information objective sur la politique et l’idéologie sionistes, qui frise le nazisme. Le Département doit répondre en priorité aux besoins des pays en développement. A cet égard, il est nécessaire de diversifier et de renforcer les activités d’information relative à l’Année internationale pour le dialogue entre les civilisations. La délégation libyenne se félicite des initiatives en cours pour développer la diffusion et les relais de retransmissions en langue arabe de la Radio des Nations Unies. La délégation libyenne insiste sur le développement de l’usage de la langue arabe sur le site Web en vue d’assurer la parité entre les six langues officielles de l’ONU. L’importance du rôle du Département pour sensibiliser l’opinion mondiale, et en particulier les populations des pays en développement, aux questions de la démocratie et de règlement pacifique appelle à des ressources supplémentaires pour financer les activités d’information des Nations Unies, ainsi qu’au renforcement de la coopération entre le DPI et les diverses institutions des Nations Unies, en particulier l’UNESCO. Par ailleurs, les centres d’information des Nations Unies, notamment ceux situés dans les pays en développement, doivent s’intéresser aux questions de rationalisation de l’utilisation de l’eau, la désertification et le développement durable en général. Si l’on veut que ces centres jouent un rôle efficace, il faut mettre à leur disposition des ressources financières et humaines adéquates.
MME PATRICIA M.DURRANT (Jamaïque), s’exprimant au nom des pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a fait observer que l’Internet et les nouvelles technologies de l’information constituent un excellent outil de diffusion de l’information et de promotion du développement et a émis la crainte que le monde en développement ne risque d’être marginalisé. Elle s’est félicitée de l’initiative de l’UNESCO visant à promouvoir des projets communautaires dont le but est de garantir un accès universel à l’information et aux technologies de l’information et de la communication.
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Elle représentante a salué la constitution d’un Groupe de travail chargé de renforcer les liens entre pays développés et pays en développement et de réduire le fossé numérique ainsi que la création du site Web “UN Works” qui est un bon moyen de communication avec le public sur les activités de l’Organisation pour faire face aux défis du XXIe siècle.
La représentante s’est félicitée des efforts du Département de l’information (DPI) qui réussit à s’acquitter de sa tâche de diffusion de l’information en modernisant ses techniques, le tout avec des moyens limités. Elle a mentionné notamment le projet pilote de radiodiffusion internationale, lancé le 28 août 2000, qui a profité aux pays de la CARICOM, souhaitant que le DPI développe des programmes en créole pour le public haïtien. Elle a souligné l’importance de l’information pour les opérations de maintien de la paix en vue de renforcer leur efficacité et de sensibiliser les populations, en particulier dans les pays déchirés par la guerre, afin de mieux communiquer sur les mandats et objectifs des missions. Elle a appuyé l’idée de renforcer le rôle du DPI dans ce domaine et a recommandé de poursuivre les activités de radiodiffusion en marge des opérations de maintien de la paix en Sierra Leone et en République démocratique du Congo. Elle a encouragé le DPI à poursuivre ses efforts pour faire connaître les grandes conférences des Nations Unies de 2000 et de l’année en cours ainsi que dans la promotion de la Décennie de la culture de la paix et de la non violence pour les enfants. Faisant observer que le flux d’informations des Nations Unies destinées aux journalistes du monde entier ne cesse de s’accroître, Mme Durrant a suggéré la constitution de partenariats. Elle s'est félicitée notamment des programmes de formation qui devraient se dérouler en collaboration avec les Missions permanentes des pays en développement auprès des Nations Unies.
M. CARLOS DOS SANTOS (Mozambique), au nom de la Communauté des pays lusophones (CPLP), a fait observer qu’au-delà de la langue commune, l’important instrument d’information commun que constitue la radio contribue à unifier la communauté lusophone. C’est pourquoi, elle attache tant d’importance au service en langue portugaise de la Radio des Nations Unies. M. Dos Santos a fait observer que ce service a été un succès, diffusant quotidiennement un bulletin d’information sur les Nations Unies à plus de 230 millions d’auditeurs lusophones par le biais de 21 réseaux qui regroupent plus de 1 500 radios de part le monde. Pour que ce succès ne soit pas qu’un bon souvenir, il est nécessaire d’améliorer les capacités du service lusophone. A cet égard, il a déclaré que le renforcement du service en langue portugaise de la Radio des Nations Unies requiert l’augmentation de l’effectif existant jusqu’à atteindre quatre producteurs employés à temps plein, un producteur d’appoint et un assistant de production. L’objectif devrait viser à constituer une équipe capable de couvrir le large spectre des activités des Nations Unies, de même que les diverses régions géographiques de la planète. Conscient des contraintes financières qui pèsent sur le Département, le CPLP estime que, par la créativité et l’allocation intelligente des ressources, il pourrait renforcer la qualité et l’efficacité du service en langue portugaise. M. Dos Santos s’est félicité du soutien apporté par le Département au développement et à la mise en ligne, le 8 mai prochain, d’une page du site Web de l’ONU en langue portugaise, sans créer de dépenses supplémentaires à imputer au budget du Département.
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M. MANUEL AGOSTO, Vice-ministre des communications sociales de l’Angola, a déclaré que le développement des technologies de l’information et de la communication avait modifié les comportements humains dans le monde et que ces technologies se sont imposées comme une nécessité de par leur rapidité, leur efficacité et leur sûreté. Cependant, il a regretté que l’accès à ces nouvelles technologies ait polarisé le monde en deux groupes, ceux qui sont connectés et ceux qui sont isolés. L’absence de ressources financières et humaines a marginalisé les populations des pays en développement et a contraint ces derniers à se contenter des médias traditionnels tels que la radio, la télévision et la presse écrite. Il a lancé un appel à la promotion d’un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication afin de réduire le fossé entre pays développés et pays en développement. Le Vice-Ministre a souhaité que la réforme en cours du Département de l’information (DPI) privilégie les programmes de radiodiffusion lusophones en augmentant le nombre de techniciens et de producteurs de langue portugaise à la radio des Nations Unies. Il a reconnu que les programmes en langue portugaise se sont améliorés, ces dernières années, mais a rappelé que son audience est de 230 millions dans le monde lusophone et de 12 millions pour l’Angola. Il a ajouté que son Gouvernement vient de définir une stratégie pour la décennie 2000-2010 en matière de modernisation de l’information. Ce plan sera en mesure d’intégrer les nouvelles technologies aux systèmes d’information et de communication utilisés en Angola. Concernant la liberté de la presse, M. Agosto a reconnu que ce principe doit être défendu efficacement et a déclaré que son pays l’avait intégré dans ses normes juridiques et constitutionnelles et que l’Angola élabore aujourd’hui une nouvelle loi sur la presse. Il a conclu en appelant à une mobilisation du Comité de l’information afin d’aider les pays en développement à moderniser leurs moyens de communication et d’information au seuil du troisième millénaire.
M. FRANCISCO SEIXAS DA COSTA (Portugal) s’est félicité de l’excellent travail réalisé par le Centre d’information des Nations Unies à Lisbonne qui permet de sensibiliser la population portugaise aux objectifs des Nations Unies, soit par les informations et publications disponibles dans ses locaux, soit par la récente création du site du Centre. Il a également loué les initiatives du Centre de Lisbonne destinées aux populations des pays lusophones et, en particulier de l’Angola. En outre, il a réaffirmé l’importance que son pays attache au service en langue portugaise de la Radio des Nations Unies. A cet égard, il s’est félicité des accords conclus entre la Radio des Nations Unies et des stations de radios portugaises dont l’auditoire se situe non seulement au Portugal mais aussi au Timor oriental, au Kosovo, au Brésil, en Angola, en Guinée-Bissau, au Cap-Vert, à Sao-Tomé-et-Principe et en Afrique du Sud. Le Portugal est convaincu que la demande pour ce service appelle au renforcement des capacités de ce service qui, pour le moment, repose sur une seule personne. Le Portugal, conscient des contraintes financières qui pèsent sur le Département, estime qu’une allocation créative et intelligente des ressources permettra de renforcer le service de radio en langue portugaise.
M. Da Costa s’est par ailleurs félicité du lancement d’une page en langue portugaise sur le site web de l’Organisation, et ce, sans créer des dépenses supplémentaires imputées au budget du Département. Il a conclu en appelant le Comité de l’information et le DPI à apporter leur soutien aux programmes en langue portugaise, notamment en envisageant la création d’un poste supplémentaire de producteur.
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M. YASHAR ALIYEV (Azerbaïdjan) a estimé que la révolution des technologies et les flux d’information ont transformé le monde en un village planétaire et que le rôle des Nations Unies était d’assurer la promotion des idéaux d’intégration entre les peuples afin d’assurer la stabilité et la sécurité. Il a encouragé le Département de l’information à promouvoir davantage l’Année des Nations Unies pour le dialogue entre les civilisations en renforçant les échanges entre les cultures et les religions au service de la tolérance et de la coexistence pacifique. Il a considéré qu’il est urgent pour les Nations Unies de remédier au fossé numérique et a salué les intentions du Secrétaire général de moderniser et d’adapter l’information et la communication du système des Nations Unies aux nouvelles technologies. Il s’est félicité des programmes de formation par le DPI destinés aux journalistes des pays en développement et a souhaité qu’il communique davantage sur les questions économiques, sociales et de développement. Le représentant a salué les efforts du DPI en matière d’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui se traduisent par la modernisation du site Web des Nations Unies et il a encouragé la modernisation du système de disque optique (ODS). Il a recommandé la poursuite des activités de communications par le biais des médias traditionnels et a souligné le rôle essentiel que jouent les centres d’information des Nations Unies, en particulier dans les nouveaux Etats Membres.
MME MADINA B. JARBUSSYNOVA (Kazakhstan) a déclaré que le Département de l’information devrait axer son activité de diffusion sur les domaines de l’élimination de la pauvreté, la lutte contre la drogue, la promotion des femmes, la réhabilitation de l’environnement et les autres questions prioritaires préoccupant la communauté internationale. Les grands rassemblements mondiaux, notamment contre le racisme et le VIH/sida, rendent nécessaire pour le Département de faire connaître les problématiques relatives à ces questions ayant un intérêt particulier pour les pays en développement. Il est nécessaire d’oeuvrer au “rééquilibrage” de la révolution mondiale de l’information mondiale et des technologies afin d’en faire partager équitablement les avantages, conformément à la Déclaration du millénaire. Le Kazakhstan se félicite des efforts déployés par le Département pour améliorer le site Web des Nations Unies qui est une source d’informations très utiles. La représentante a également noté avec satisfaction que le Département continue à développer les moyens traditionnels de communication, en particulier la télévision, les services de bibliothèques et la radio dont l’importance est cruciale dans les pays en développement. A cet égard, Mme Jarbussynova a exprimé l’appui de sa délégation à la poursuite du projet de radiodiffusion internationale de l’Organisation dans les six langues officielles.
Evoquant le 15e anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, la représentante a indiqué que son Gouvernement attend beaucoup de sa coopération avec le Département de l’information pour améliorer la sensibilisation de l’opinion mondiale aux conséquences désastreuses de la catastrophe. A cet égard, le Kazakhstan a émis l’espoir qu’un paragraphe reflétant les problèmes de la population de la région de Semipalatinsk sera inclus dans le projet de résolution qu’adoptera le Comité.
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M. KAMALESH SHARMA (Inde) a déclaré que les avancées technologiques ont réduit la taille de notre monde et que l’accès plus rapide aux informations peut favoriser le développement économique et social. Il a regretté le fossé numérique qui sépare les pays développés et les pays en développement et a souhaité que les Nations Unies jouent un rôle central pour combler ce fossé. Il a encouragé le Département de l’information (DPI) à promouvoir un message démocratique universel impartial et objectif et a ajouté que les nouvelles technologies permettent d’améliorer la coopération et les contacts entre les cultures et les civilisations. La fonction de sensibilisation et d’éducation qui incombe aux Nations Unies exige des Etats Membres qu’ils encouragent les efforts du DPI.
M. Sharma a mis en garde contre le manque d’objectivité qui caractérise les médias en général, estimant que leur approche des questions de conflits armés et de pauvreté n’est pas suffisamment objective. Il a ainsi préconisé que l’ordre du jour politique de la communauté internationale soit modifié pour tenir compte des préoccupations des populations qui souffrent et a souhaité que les Nations Unies et le DPI oeuvrent à la sensibilisation de la planète et véhiculent l’information sur les conditions de vie de la moitié de la population mondiale qui vit dans des conditions extrêmes de pauvreté.
Le représentant a salué les efforts de M. Tharoor pour rationaliser le fonctionnement du DPI avec des ressources limitées tout en suggérant que des mandats plus clairs soient définis et que des ressources adéquates soient octroyées au DPI par les Etats Membres. Le représentant a fait observer qu’il existe une inégalité de traitement entre le DPI et le DPKO et a considéré que le DPI devait pouvoir disposer de ressources humaines et financières adéquates pour s’acquitter de sa mission et communiquer sur tous les grands événements qui se tiennent en ce moment à l’ONU. Il a encouragé le renforcement du rôle de l’information dans les opérations de maintien de la paix, en faisant observer que le personnel qui assure les fonctions de porte-parole des opérations doit être sélectionné avec soin et de manière impartiale quand il s’agit de gérer l’information des opérations de maintien de la paix afin d’éviter des situations comme celle qu’a connue la MINUSIL en Sierra Leone, en 2000. Il a estimé que le DPI a une expertise à apporter au DPKO et a souhaité une plus grande synergie.
M. Sharma s’est félicité des progrès réalisés concernant le site Web des Nations Unies, estimant à près de 3 millions par jour le nombre de consultations quotidiennes du site Web.
Concernant le projet pilote de radiodiffusion internationale des Nations Unies, le représentant s’est félicité des partenariats conclus avec les radios et télévisions locales et a souhaité que ce projet soit axé sur les questions relatives à la lutte contre la pauvreté, les conflits et la santé. Il s’est également félicité de la publication de la Chronique des Nations Unies, revue trimestrielle qui est notamment diffusée en Inde en langue nationale, et a encouragé les Etats Membres à faire de même afin de diffuser le plus largement l’information émanant du siège de l’ONU, à New York. Il a souhaité que l’initiative de l’Année pour le Dialogue entre les civilisations soit davantage médiatisée par le DPI et a souligné que les centres d’information des Nations Unies peuvent jouer un rôle en ce sens. Ces centres apportent une contribution précieuse dans les pays en développement, a ajouté le représentant avant de souhaiter une répartition des ressources plus équitable. Pour ce qui est de leur intégration au sein des représentations du PNUD, il a considéré qu’elle ne peut se faire qu’en consultation avec les pays hôtes et doit tenir compte de leur indépendance.
- 11 - PI/1340
2 mai 2001
M. VOLODYMYR KROKHMAL (Ukraine) a déclaré qu’il incombe au Comité de l’information de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre que l’information serve l’humanité tout entière. Le Département doit oeuvrer à palier le déséquilibre existant entre l’accès des pays développés et des pays en développement aux nouvelles technologies. Evoquant la catastrophe de Tchernobyl, il s’est félicité des efforts déployés par le Département de l’information pour célébrer le 15e anniversaire de la catastrophe qui permettront idéalement de revigorer l’aide internationale pour faire face aux conséquences de la catastrophe. Les efforts des centres d’information doivent être coordonnés avec ceux des bibliothèques dépositaires des Nations Unies. Il est important d’établir des contacts plus étroits entre les centres d’information et les ministères des affaires étrangères des pays hôtes afin de susciter un plus large appui du public aux activités des Nations Unies. En outre, il est important de continuer à développer les moyens traditionnels de communication, en particulier la radio des Nations Unies. A cet égard, le projet de radiodiffusion directe devra rester une composante importante de l’activité du Département et il sera important, à l’avenir, de constituer de nouveaux partenariats et d’atteindre de nouveaux auditoires.
M. HIRA B. THAPA (Népal) a souligné que l’essor rapide des nouvelles technologies de l’information et de la communication n’était pas sans risque pour les pays en développement qui se retrouvent en marge d’un processus qui bénéficie davantage aux pays riches. Il a regretté que les pays en développement ne disposent pas des infrastructures adéquates et des ressources humaines capables, à ce stade, de relever le défi de cette révolution technologique. Le représentant a lancé un appel aux pays développés afin qu’ils intègrent la composante nouvelles technologies de la communication dans leurs programmes de développement socioéconomique. Il s’est félicité de la création d’un Groupe de travail sur les technologies de l’information et de la communication qui permettra aux pays en développement de profiter des progrès enregistrés dans le domaine des nouvelles technologies. Il a ajouté que les médias traditionnels doivent conserver toute leur importance dans le dispositif de communication des Nations Unies, expliquant qu’au Népal, la radio demeure une priorité. A ce titre, M. Thapa a salué le projet pilote de radiodiffusion internationale, lancé le 28 août 2000, qui contribuera à améliorer les programmes des radios locales dans les pays en développement.
M. RASHID ALIMOV (Tadjikistan), intervenant en qualité d’observateur, a déclaré que le projet pilote de radiodiffusion internationale est une initiative très utile et riche en promesses. Il a souligné que l’importance de ce projet dépasse le cadre des activités d’information proprement dit et, par conséquent, le Tadjikistan y apporte un appui sans réserve. Le représentant a estimé que les programmes portant sur des questions locales doivent être privilégiés dans la programmation de la Radio des Nations Unies, qui est l’un des seuls moyens pour la population tadjike d’obtenir des informations sur l’Organisation. Compte tenu du fait que le projet pilote vient à expiration à la fin de l’année, il est important, lors de la cinquante-sixième session de l’Assemblée générale, d’adopter une résolution donnant un mandat et prévoyant les ressources nécessaires à la poursuite de ce programme.
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