En cours au Siège de l'ONU

AG/DSI/281

LES DISPARITES DANS LE MONDE SONT INCOMPATIBLES AVEC LA SECURITE INTERNATIONALE

15/10/2001
Communiqué de presse
AG/DSI/281


Première Commission

9e séance – matin


LES DISPARITES DANS LE MONDE SONT INCOMPATIBLES AVEC LA SECURITE INTERNATIONALE


La relation entre désarmement et développement, les liens entre haine et extrême pauvreté, la recherche d’une nouvelle définition de la sécurité qui mettrait l’accent sur les dimensions socioéconomique et culturelles ont été au centre des déclarations faites ce matin devant la Commission du désarmement et de la sécurité internationale.


Ainsi, l’Observateur du Saint-Siège a affirmé que les disparités dans le monde sont fondamentalement incompatibles avec le concept de sécurité internationale.  Il a fait observer que les pays du Nord, qui représentent un cinquième de la population, contrôlent 80 % des richesses dans le monde tandis que les pays du Sud, qui comptent 80% de la population mondiale, ne détiennent que

20 % des ressources.  Selon lui, cette situation n’est pas seulement injuste mais elle constitue également une menace à la stabilité de la planète.  La pauvreté ne justifie pas le terrorisme a-t-il dit, mais nous ne pourront pas combattre avec succès ce fléau si nous ne nous attaquons pas aux inégalités croissantes.

Les délégations ont donc insisté sur la mise en oeuvre d’accords de désarmement et de limitation des armements et demandé que les ressources dégagées soient consacrées au développement.


De nombreuses délégations ont d’autre part estimé, à l’instar du représentant du Bahreïn, que le commerce illicite et la prolifération des armes légères constituent l’un des principaux obstacles au développement économique et social et au respect des droits de l’homme. De son côté, le représentant du Mozambique, qui avait présidé le Comité préparatoire de la Conférence sur le commerce illicite des armes légères, a estimé que le Programme d’action adopté par la Conférence est indiscutablement la meilleure option pour canaliser les efforts visant à éradiquer ce fléau.  D’autre part, tout en se félicitant de la vitalité de la lutte contre les mines antipersonnel constatée lors de la troisième réunion des Etats parties à la Convention d’Ottawa tenue récemment à Managua (Nicaragua), le représentant a rappelé que les mines demeurent une préoccupation pour la sécurité des pays africains.


Les représentants des pays suivants se sont exprimés au cours du débat : Mozambique, Myanmar, Maroc, Kenya, Thaïlande, Bahreïn, République fédérale de Yougoslavie.  L’Observateur du Saint-Siège a également pris la parole. 


Le représentant d’Israël a exercé son droit de réponse en fin de séance.


Le débat général se poursuivra demain, mardi 16 octobre, à 15 heures. 


DEBAT GENERAL SUR TOUS LES POINTS RELATIFS AU DESARMEMENT ET A LA SECURITE INTERNATIONALE


M. CARLOS DOS SANTOS (Mozambique) a fait observer que des progrès remarquables ont été enregistrés dans le domaine du contrôle des armes classiques ces derniers mois, notamment en ce qui concerne les mines antipersonnel et les petites armes, mais qu’aucune avancée n’a été faite en matière d’armes de destruction massive.  Il a regretté que, malgré les engagements pris par les Chefs d’Etat et de Gouvernement dans la Déclaration du Millénaire l’an dernier, les armes de destruction massive demeurent un sujet de préoccupation, soulignant que seule leur élimination contribuera à assurer la paix et la sécurité internationales.  Il a rappelé que, en mai 2000, 13 mesures pratiques ont été adoptées lors de la Conférence d’examen du TNP afin de parvenir au désarmement nucléaire complet, regrettant l’absence de progrès dans leur mise en œuvre.  Il a ensuite souhaité la ratification universelle du TICEN et le maintien du Traité ABM, se déclarant inquiet des projets de défense nationale antimissile qui sont de nature à transformer l’équilibre stratégique actuel. 


S’agissant des mines antipersonnel, M. Dos Santos a déclaré qu’elles demeurent une préoccupation pour les pays africains, en particulier pour le Mozambique, où elles continuent à être une menace pour la population.  Il s’est félicité de la vitalité de la lutte contre les mines antipersonnel constatée lors de la troisième réunion des Etats parties à la Convention d’Ottawa tenue récemment à Managua (Nicaragua) mais a lancé un appel à tous les Etats qui ne l’ont pas encore fait d’adhérer à cet instrument.  Au Mozambique, a-t-il ajouté, 5 millions de mètres carrés ont déjà été déminés et d’ici 2003, toutes les mines enregistrées à ce jour seront détruites.  Le représentant s’est félicité ensuite du Programme d’action adopté en juillet par la Conférence sur le commerce illicite des armes légères qui est indiscutablement la meilleure option pour canaliser les efforts visant à éradiquer ce fléau.  Considérant qu’il était temps que les efforts se concrétisent, il a demandé l’assistance internationale aux pays en développement pour mettre en œuvre les mesures contenues dans le Programme d’action.  M. Dos Santos a enfin rappelé le rôle fondamental des Nations Unies dans la coordination des négociations sur les questions de désarmement et pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales.


M. U KYAW TINT SWE (Myanmar) a estimé que l’élimination totale des armes nucléaires est la seule garantie contre l’emploi ou la menace de l’utilisation de ce type d’armes.  La création de zones exemptes d’armes nucléaires contribue à l’objectif de libérer le monde de la menace nucléaire.  C’est ce qui a motivé le Myanmar ainsi que les pays membres de l’ANASE à établir une telle zone en Asie du Sud-Est.  Il est essentiel que les Etats régionaux concernés ratifient les traités portant création des quatre zones existantes et que les Etats nucléaires adhèrent à leurs protocoles.  Dans ce contexte, nous soutenons l’initiative prise par la Mongolie quant à son statut d’Etat exempt d’armes nucléaires.  L’universalité du CTBT/TICEN ainsi que du NPT contribuerait également à libérer le monde des armes nucléaires.  Le Myanmar a, à plusieurs reprises, appelé à la convocation d’une quatrième session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée au désarmement.  Les revers infligés aux négociations sur un protocole de vérification à la Convention sur les armes biologiques, l’absence de consensus à la Conférence du désarmement et les retards dans la mise en œuvre du CTBT/TICEN mettent en évidence l’urgence qu’il y a à convoquer une telle session.  Nous appelons les membres de la Conférence du désarmement à faire preuve de plus de flexibilité et de volonté politique.  Nous présenterons cette année encore un projet de résolution intitulé “désarmement nucléaire”.  S’agissant des armes classiques, le représentant a estimé que même si les résultats de la Conférence sur les armes légères ne sont pas entièrement satisfaisants, il s’agit d’une première étape positive.  Nous devons profiter de la prochaine conférence d’examen pour prendre des mesures plus efficaces dans les domaines du contrôle de la détention privée des armes et de la prévention de leur transfert à des entités non étatiques.


M. MEHIEDINE EL KADIRI (Maroc) a souligné que les événements tragiques du 11 septembre ont démontré l’insuffisance des approches unilatérales de la sécurité et prouvé la nécessité de renforcer le dispositif multilatéral ayant trait aux questions de sécurité internationale et de désarmement.  Tout en soulignant que certains progrès pouvaient être mentionnés dans le domaine du désarmement et du contrôle des armements, le représentant a regretté que de nombreuses initiatives multilatérales soient restées inachevées ou trébuchantes.  Il a ainsi mentionné le TICEN qui n’est toujours pas entré en vigueur, ainsi que les travaux de la Conférence du Désarmement qui sont bloqués par les divergences sur la définition de son programme de travail.  Il a également regretté que les négociations relatives au protocole de vérification sur la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et que les mesures convenues lors de la Conférence de suivi du TNP de mai 2000 ne soient pas encore concrétisées.  Le représentant a rappelé que le Maroc soutient les efforts déployés, au plan bilatéral, visant à réduire de façon substantielle les arsenaux nucléaires respectifs des Etats nucléaires et a souhaité que ces accords entrent en vigueur rapidement et soient suivis d’efforts complémentaires dans le but ultime d’éradiquer les armes nucléaires.  Il a ensuite souhaité l’universalisation du TNP et demandé aux Etats qui ne l’ont pas encore fait de le ratifier, tout comme le TICEN.  M. El Kadiri a suggéré la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient, conformément aux recommandations de la Conférence d’examen du TNP de 2000, soulignant que le préalable était l’adhésion par Israël au TNP et la soumission de ses installations nucléaires aux régimes et garanties généralisées de l’Agence internationale de l’énergie atomique(AIEA). 


Le représentant a poursuivi en déclarant que la réduction des budgets militaires et des armes classiques est un objectif crucial qui permettra la réaffectation des ressources épargnées au développement économique et social.  Il a salué le Programme d’action adopté à l’issue de la Conférence de juillet sur le commerce illicite des armes légères et a assuré suivre avec le plus grand intérêt les étapes de sa mise en œuvre, notamment au niveau régional africain.  Il a également évoqué les moratoires décrétés à ce sujet par les Etats africains qui participent aux efforts de prévention des conflits et à la consolidation de la paix sur le continent africain.  Il a apporté son soutien à la mise en œuvre de la Convention d’Ottawa avant de considérer, à propos du dialogue méditerranéen et de la sécurité euro-méditerranée, que pour relever les défis majeurs d’ordre politique, économique, écologique ou démographique, les pays du bassin méditerranéen n’ont d’autres choix que de coordonner leurs politiques dans le cadre d’approches collectives, solidaires et coopératives. 


M. BOB JALANG’O (Kenya) a estimé que les événements tragiques du 11 septembre dernier ont bien montré la nécessité de prendre des mesures permettant de garantir la non-prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques, l’objectif ultime étant leur élimination.  La communauté internationale devrait travailler à l’universalité des diverses conventions multilatérales et autres instruments juridiques.  Dans le domaine des armes chimiques, le représentant a indiqué que son pays a établi un point focal ainsi qu’une base de données et qu’il a l’intention d’adopter un texte juridique portant sur le contrôle des transferts de matières chimiques.  Le représentant a par ailleurs regretté le manque de progrès dans la mise en œuvre des 13 recommandations de la Conférence d’examen du TNP.  Il est impératif que tous les Etats adhèrent aux traités de non-prolifération des armes nucléaires.  Nous estimons également que toute mesure unilatérale visant à affaiblir le Traité ABM constitue une menace à la stabilité stratégique dans le monde.  De telles mesures sont en effet de nature à relancer une course aux armements et à militariser l’espace.  Nous sommes par ailleurs profondément préoccupés par l’impasse des travaux de la Conférence du désarmement, a poursuivi le représentant.  Nous devons garder à l’esprit que la nomination de trois coordonnateurs spéciaux pour 2002 ne fait pas partie du travail de fond que doit réaliser la Conférence.


S’agissant du suivi de la Conférence des Nations Unies sur les armes légères, le représentant a souhaité que les événements du 11 septembre amènent les Etats à agir en faveur d’un contrôle de la possession de ces armes par des particuliers ainsi que des transferts aux entités non étatiques.  Nous remercions le Secrétaire général d’avoir déployé une mission d’établissement des faits au Kenya en juillet/août derniers pour évaluer l’ampleur de ce phénomène au Kenya, dans la région des Grands Lacs et dans la Corne de l’Afrique, a-t-il indiqué.


M. CHUCHAI KASEMSARN (Thaïlande) a souligné que les liens étroits entre le terrorisme international et les mouvements illicites d’armes et de matières nucléaires, chimiques ou biologiques demeurent une préoccupation pour la communauté internationale qui doit redoubler d’efforts pour parvenir au désarmement, en particulier concernant les armes de destruction massive.  Il a rappelé que les mesures convenues lors de la Conférence d’examen des Etats parties au TNP de mai 2000 étaient une étape importante dans les efforts consentis, notamment par les Etats nucléaires, pour atteindre les objectifs de désarmement et de non-prolifération nucléaire.  Le représentant a regretté que ces mesures ne soient pas mises en application.  Il a ensuite annoncé que la Thaïlande ratifiera prochainement le TICEN avant d’appeler les autres Etats à en faire de même.  Il s’est félicité des engagements pris par les Etats-Unis et la Fédération de Russie de réduire leurs arsenaux nucléaires avant de soutenir la convocation d’une quatrième session extraordinaire de l’Assemblée générale sur le désarmement. Il a ensuite évoqué la création de la Zone exempte d’armes nucléaires en Asie du Sud-Est par le Traité de Bangkok, exhortant les Etats nucléaires à adhérer à son Protocole.  


Le représentant a salué les progrès réalisés dans le domaine de l’élimination des mines antipersonnel, estimant que la troisième réunion des Etats parties à la Convention d’Ottawa tenue le mois dernier à Managua a marqué une étape importante vers la concrétisation d’un monde libéré de cette menace.  Il a ensuite estimé que le Programme d’action adopté en juillet dernier contre le commerce illicite et la prolifération des armes légères, même s’il n’a pas répondu à toutes les attentes, constitue une bonne plateforme pour mobiliser la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau. 


M. SALAH AL-MALKI (Bahreïn) a demandé aux puissances nucléaires de réduire leurs stocks d’armes et d’harmoniser leurs positions politiques pour parvenir à des accords équilibrés qui ne donnent pas avantage à une partie aux dépens d’une autre.  La paix au Proche- Orient ne sera possible que par le biais de la confiance mutuelle et le respect du principe de non-ingérence dans les affaires des Etats.  Les excès du gouvernement israélien en matière d’armement et son refus de soumettre ses installations nucléaires au régime de contrôle de l’AIEA sont des


violations flagrantes des décisions de la communauté internationale.  Face au recours à la machine militaire contre les villes palestiniennes, entraînant un grand nombre de victimes civiles sans défense, nous demandons le retour à la table de négociations. La raison doit l’emporter sur la force. 


Le commerce illicite des armes légères et leur prolifération dans le monde est un des principaux obstacles au développement et au respect des droits de l’homme.  Ces armes sont tout autant dangereuses que les armes de destruction massive dans la mesure où elles constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales.  Le Programme d’action adopté par la Conférence sur le commerce illicite de ce type d’armes est un premier pas dans la bonne direction.  Les mines antipersonnel freinent également le développement des Etats.  Nous avons toujours lutté contre le terrorisme sous toutes ses formes et nous appuyons les efforts internationaux.  Nous réaffirmons qu’il est essentiel de garantir la protection de la population afghane ainsi que le droit du peuple palestinien à se défendre.  Il faut établir une distinction entre le terrorisme et la lutte des peuples qui se trouvent sous le joug d’une puissance d’occupation étrangère, a insisté le représentant.


M. DEJAN SAHOVIC (République fédérale de Yougoslavie) a déclaré que face aux attaques terroristes du 11 septembre, qui constituent une menace sérieuse à la paix et la sécurité internationales, la communauté internationale doit constituer un front unifié pour éradiquer le terrorisme et utiliser le cadre des Nations Unies à cet effet.  Il a mis en garde contre les conséquences imprévisibles que présente la possibilité pour les terroristes de pouvoir acquérir des armes de destruction massive.  Il a par conséquent suggéré le renforcement des régimes de non-prolifération et estimé que des efforts sont nécessaires pour parvenir à l’élimination des armes chimiques.  Il a rappelé que, depuis le mois de novembre 2000, la RFY a adhéré au TNP, signé le TICEN, et adhéré aux Conventions sur l’interdiction des armes biologiques et des armes chimiques.  Il a également rappelé que son pays a signé la Convention d’Ottawa et que, concernant la lutte contre le trafic illicite des armes légères, la RFY procède en ce moment à l’examen et à la réforme des réglementations internes pour mieux contrôler la production et l’exportation de ces armes.  Il a ensuite estimé que les autres menaces telles que le crime organisé transnational, les trafics de drogues et d’êtres humains exigent une réponse internationale efficace et assuré que la RFY est disposée à coopérer dans ces domaines.  Il a ajouté que le développement de relations de bon voisinage et de mesures de confiance  constituent une priorité de la politique extérieure de son pays.  Il a mis l’accent sur les problèmes en suspens complexes qui menacent la stabilité de la sous-région, déclarant que le moment est venu de réfléchir à un cadre de stabilité en Europe du Sud-Est. Il a appuyé dans ce cadre l’importance de l’initiative macédonienne sur le développement de relations de bon voisinage parmi les Etats des Balkans.


Mgr RENATO R.MARTINO (Saint-Siège) a estimé que les disparités dans le monde sont fondamentalement incompatibles avec le concept de sécurité internationale.  Le fossé croissant entre les pays riches et pauvres constitue l’un des exemples les plus frappants de telles inégalités.  Les pays du Nord, qui représentent un cinquième de la population, contrôlent 80 % des richesses dans le monde tandis que les pays du Sud, qui comptent quatre cinquième de la population mondiale, ne détiennent que 20 % des ressources.  Cette situation n’est pas seulement injuste mais elle constitue également une menace à la stabilité de la planète. 


L’Observateur a regretté le manque de cohérence des efforts visant à limiter la prolifération des armes légères, soulignant que  contrairement aux initiatives ayant mené à l’interdiction des mines antipersonnel, aucun Etat n’a élaboré une approche générale tandis que certains n’ont accepté d’étudier ce problème qu’à contrecœur.  La Conférence sur le commerce illicite des armes légères a été de portée limitée.  La plupart des armes qui sont détenues illégalement trouvent leur origine dans les circuits commerciaux légaux, a fait remarquer le représentant.  De plus, les accords obtenus lors de la Conférence de juillet ne sont pas juridiquement contraignants et ne prévoient pas de mécanismes de mise en œuvre.  Le Document final ne contient aucune disposition visant à réglementer la détention privée de telles armes et à limiter les transferts d’armes aux Etats.


L’Observateur a regretté les revers infligés aux négociations portant sur le protocole de vérification à la Convention sur les armes biologiques.  Il a par ailleurs estimé que la possession d’armes de destruction massive, en particulier d’armes nucléaires, menace l’humanité toute entière.  Nous appelons à l’intensification des efforts visant à garantir l’universalité, le contrôle et la pleine mise en œuvre des traités clefs.  Une attention particulière doit être accordée au CTBT/TICEN.  Le succès du régime de non-prolifération dépend de la mise en œuvre du CTBT.


Droit de réponse


Le représentant d’Israël, a réfuté les accusations avancées par le représentant du Bahrein à l’encontre de son pays.  Il n’y a aucune justification à la terreur et ceux qui la justifient, à l’instar du représentant de Bahrein, en sont complices, a-t-il dit.


Pour les informations de base, consulter nos communiqués AG/DSI/274 du 5 octobre 2001 et AG/DSI/277 du 10 octobre 2001.


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