En cours au Siège de l'ONU

AG/1183

LE BUREAU RECOMMANDE L’INCLUSION DE 188 QUESTIONS A L’ORDRE DU JOUR DE LA 56EME SESSION DONT UNE PROPOSITION DE CONVENTION CONTRE LE CLONAGE D'ETRES HUMAINS

14/09/2001
Communiqué de presse
AG/1183


Assemblée générale - Bureau

1ère séance - matin/après-midi/soir


LE BUREAU RECOMMANDE L’INCLUSION DE 188 QUESTIONS A L’ORDRE DU JOUR DE LA 56EME SESSION DONT UNE PROPOSITION DE CONVENTION CONTRE LE CLONAGE D'ETRES HUMAINS


Il décide de ne pas recommander l’inclusion

de la question de la situation de la République de Chine à Taiwan


Le Bureau de l’Assemblée générale, qui s’est réuni ce matin sous la présidence de M. Han Seung-soo (République de Corée), a adopté l’ordre du jour de la cinquante-sixième session et a réparti l'examen des points de cet ordre entre séances plénières et grandes commissions(*).  Il a notamment décidé de recommander à l’Assemblée, sur proposition de l’Allemagne et de la France, d’inclure un point supplémentaire au titre duquel serait examinée la question d'une convention contre le clonage d’êtres humains à des fins de reproduction.  Le Bureau recommande de renvoyer l’examen de ce point devant la Sixième commission.


Elle a également décidé de recommander l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée des points supplémentaires suivants(**): octroi à l’Institut international de droit du développement du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui serait renvoyé devant la Sixième Commission; célébration de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé qui serait renvoyé en séance plénière; coopération entre les Nations Unies et le Forum des îles du Pacifique qui serait examiné en plénière; octroi du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale à l’Organisation hydrographique internationale qui serait examiné en Sixième Commission; octroi à la Communauté des Etats sahélo-sahariens du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui serait renvoyé à la Sixième Commission; paix, sécurité et réunification dans la péninsule coréenne qui serait examiné en plénière; octroi du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale de Partenaires dans le domaine de la population et du développement qui serait renvoyé à la Sixième Commission.  


Faute d’un consensus sur ce point, elle a décidé de ne pas recommander l’inclusion à l’ordre du jour de l’Assemblée de la question intitulée  : Nécessité d’examiner la situation internationale exceptionnelle de la République de Chine à Taiwan afin de garantir le plein respect du droit fondamental de ses vingt-trois millions d’habitants à participer à l’action et aux activités des Nations Unies, comme le proposait la Gambie au nom d’un groupe de pays. Le représentant de la République populaire de Chine s’était opposé à cette initiative se référant à la résolution 2758 de l’Assemblée général qui, a-t-il déclaré, a rétabli les droits de la Chine et lui a permis de représenter tous ses compatriotes y compris les Taiwanais.  Quatre-vingt douze délégations se sont exprimées au cours du débat sur ce point.


(à suivre - 1a)


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                                                      14 septembre 2001


Le Bureau a décidé, à la demande de la Mauritanie, de Madagascar et du Portugal, de recommander de reporter l’examen de la question des îles malgaches Glorieuses à sa prochaine session.


Le Bureau a par ailleurs été informé par son Président que le pays hôte ne pouvant assurer l’accueil des dignitaires attendus dans le cadre du débat général qui devait initialement se tenir du 24 septembre au 5 octobre, sa reprogrammation va être étudiée et que la décision à cette égard sera prise en séance plénière le 19 septembre au matin.


Le Bureau a décidé de recommander à l’Assemblée de suspendre la 56ème session le 11 décembre au plus tard.  Il a également recommandé que la Première Commission finisse ses travaux au plus tard le 9 novembre, la Quatrième Commission le 16 novembre, la Sixième Commission le 23 novembre, la Troisième Commission le 28 novembre et la Seconde et Cinquième Commissions le 7 décembre.


(*)   A/BUR/56/1 et Add.1


(**)  A/56/143, A/56/144, A/56/145, A/56/191, A/56/192, A/56/193 et Add. 1 à 3, A/56/194


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                                                      14 septembre 2001


Organisation des travaux de la cinquante-sixième session ordinaire de l´Assemblée générale, adoption de l´ordre du jour et répartition des points inscrits à l´ordre du jour: mémoire du Secrétaire général (A/BUR/56/1 et Add.1)


Demande d'inscription de questions supplémentaires à l'ordre du jour


Point 183 : Célébration de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé

(A/56/143)


Le représentant du Koweït a rappelé qu’au cours de la dernière Assemblée générale, il avait été beaucoup question d’environnement et que le Sommet du Millénaire avait souligné la nécessité de mobiliser les efforts en faveur de la protection de l’environnement. Compte tenu des effets des conflits armés sur l’environnement tels que ceux que l’on peut observer au Koweït à la suite de la guerre du Golfe, a-t-il déclaré, nous souhaitons que l'Assemblée générale décide de fixer la Journée internationale au 6 novembre.


Point 184 : Coopération entre les Nations Unies et le Forum des îles du Pacifique

(A/56/144)


       Le représentant de Nauru, au nom du Forum des îles du Pacifique, a déclaré que l’inscription du point 184 intitulé “Coopération entre les Nations Unies et le Forum des îles du Pacifique” permettrait une prise en compte des questions singulières qui se posent aux pays membres du Forum.  Il a assuré que les gouvernements de ces pays s'engagent à poursuivre leurs efforts pour parvenir au développement durable, pour répondre aux défis de la libéralisation du commerce, des changements climatiques et de l'élévation du niveau de la mer.  Dans ce contexte, il a souligné l'importance d’une assistance au développement, aux niveaux bilatéral et multilatéral, ainsi que d’une coopération étroite avec les Nations Unies, les pays voisins et les partenaires internationaux, constituent un soutien aux efforts déployés par les pays membres du Forum.


Point 185 : Octroi du statut d'observateur auprès de l'Assemblée générale à l'Organisation hydrographique internationale (A/56/145)


Le représentant de Monaco a demandé l'inscription à l'ordre du jour provisoire de la question intitulée "Octroi du statut d'observateur auprès de l'Assemblée générale à l'Organisation hydrographique internationale (OHI)".


Le représentant de la France appuie pleinement cette proposition car l'octroi de ce statut à l'OHI permettra à tous de s’enrichir des travaux de cette organisation bien connue.


Le représentant de l'Italie , membre de l'OHI depuis longtemps, en partage les objectifs et appuie la demande d'inscription à l'ordre du jour du point 185.


Le représentant de la Grèce donne son plein appui à la proposition d’octroyer le statut d’observateur auprès de l’Assemblée Générale à l’OHI.


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Le représentant de la Hongrie joint sa voix à celle des délégations qui appuient l’inclusion à l’ordre du jour du point 185.


Le représentant du Portugal appuie pleinement cette proposition.  L'octroi du statut d'observateur à l'OHI favorisera un accroissement de la coordination des activités maritimes et enrichira les travaux de l’Assemblée générale.


Point 186 : Octroi à la Communauté des Etats sahélo-sahariens du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale (A/56/191)


Le représentant du Soudan a rappelé que son pays présidait la Communauté des Etats sahélo-sahariens, que celle-ci souhaitait développer sa coopération avec les Nations Unies comme l’indiquait une résolution adoptée récemment par la Communauté et que l’octroi d’un statut d’observateur faciliterait cette coopération ainsi que les efforts économiques déployés par ses membres en faveur du développement.


Le représentant du Burkina Faso a souligné que la Communauté des Etats sahélo-sahariens constituait un instrument d’intégration et que les Etats qui la composait entendaient unir leurs forces, leurs ressources et la volonté de leur peuples au service d’un développement endogène.  Il a fait observer que cette institution avait fait la preuve en quelques années de sa vitalité, que sa spécificité transcendait le cadre de la sous-région pour englober d’autres Etats africains et qu’elle ne pourrait que bénéficier de la coopération avec les Nations Unies.  Il a exprimé l’appui de son pays à la proposition d’inscrire le point à l’ordre du jour.


Le représentant du Nigéria a appuyé l’inscription de ce point à l’ordre du jour, qui, a-t-il notamment fait valoir, permettra de donner un nouvel élan aux objectifs de la Nouvelle Initiative africaine.


Le représentant de la Jamahiriya arabe libyenne a fait observer que la Communauté des Etats sahélo-sahariens avait oeuvré dès le départ à renforcer sa coopération internationale. Il a indiqué, qu’étant donné le rôle influent qu’elle joue tant en Afrique qu’en dehors, son pays appuyait la demande d’inscription de ce point à l’ordre du jour. 


Point 187 : Convention internationale contre le clonage d’êtres humains à des fins de reproduction (A/56/192)


Le représentant de l’Allemagne a expliqué que l’intention exprimée par certains laboratoires et chercheurs de procéder à des clonages humains posait un grave problème au regard de l’identité et de la dignité humaine.  C’est pourquoi son pays associé dans cette démarche avec la France, proposait que soit engagé un processus visant à interdire le recours au clonage à des fins de reproduction.


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Le représentant de la France a précisé que son pays et l’Allemagne avaient examiné diverses options et qu’ils avaient considéré que l’Assemblée était l’enceinte appropriée pour une telle initiative compte tenu de son caractère multidisciplinaire.  La Sixième Commission ou plus précisément un groupe spécialisé placé sous son égide nous semble l’endroit approprié, a-t-il indiqué.  Il ne s’agit pas là d’établir le principe de la non-utilisation du clonage mais bien le cadre juridique contraignant visant à l’interdire.  Bien que le défi posé par le clonage appelle des réponses urgentes, une démarche par étapes nous paraît la mieux adaptée à la complexité de la question et la meilleure façon de parvenir à une bonne convention.


Le représentant du Sénégal a appuyé la proposition faite par l’Allemagne et la France.  Il a rappelé que le Sommet de l’OUA à Yaoundé a adopté une résolution intitulée Bioéthique et Développement où les mêmes préoccupations étaient déjà exprimées.


Le représentant de Monaco a associé sa délégation au soutien déjà apporté par d’autres délégations à l’inscription de ce point.  Pour des motifs éthiques, moraux mais aussi scientifiques, il est important que la communauté internationale s’empare de cette question, a-t-il fait valoir.


Point 188 : Nécessité d’examiner la situation internationale exceptionnelle de la République de Chine à Taiwan afin de garantir le plein respect du droit fondamental de ses vingt-trois millions d’habitants à participer à l’action et aux activités des Nations Unies (A/56/193/Add. 1, 2, 3)


Le représentant de la Gambie a demandé de bien vouloir inscrire cette question à l'ordre du jour et il a espéré que cette demande sera largement appuyée.  Il a ajouté que la République de Chine à Taiwan est un pays qui detient la clé des technologies de l'avenir, qui est très active en matière de développement, qui a contribué aux programmes de développement régional en Asie.  Le représentant a ajouté que sur le plan humanitaire, Taiwan a accordé une aide à de nombreux pays.


Le représentant de la Chine a fait remarquer que cette démarche était effectuée pour la huitième fois consécutive et qu’elle constituait une violation de la Charte des Nations Unies et de la résolution 2758 de l’Assemblée.  Il a indiqué que son pays s’opposait à cette inscription à l’ordre du jour et a espéré que le Bureau soutiendrait la position de la Chine comme il l’a fait dans le passé.  Il est indiscutable qu’il n’existe qu’une Chine dans le monde et que Taiwan en fait partie depuis l’Antiquité, a-t-il déclaré.  A ce jour plus de 160 pays du monde ont des relations diplomatiques avec la Chine et ont reconnu que Taiwan était partie intégrante de la Chine. Par leur résolution 2758, les Nations Unies ont rétabli les droits de la Chine et décidé d’expulser Taiwan de toutes les fonctions de représentation qu’elle occupait de façon illégale.  Lorque ses droits ont été rétablis, la Chine a commencé à représenter tous ses ressortissants y compris les Taiwanais.  Il n’y a donc pas de problème de représentation de Taiwan aux Nations Unies.  Taiwan n’est donc pas admissible à une représentation propre dans les travaux des Nations Unies et soulever cette question constitue une grave violation des principes de la Charte.


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Le représentant de Sao Tomé-et-Principe a déclaré que le sort de 23 millions d'habitants de Taiwan ne pouvait pas être oublié pour toujours.  Il a ajouté que la République de Chine à Taiwan occupe une place méritée dans la famille des nations démocratiques et contribue à la sécurité internationale, au développement durable et à l'assistance humanitaire.  Par conséquent, selon lui, le droit de la République de Chine à Taiwan à devenir Membre des Nations Unies ne devrait pas lui être refusé plus longtemps.


Le représentant du Swaziland a fait observer que les Nations Unies sont chargées de favoriser la paix pour tous les peuples du monde et que la participation de la République de Chine à Taiwan aux travaux des Nations Unies, pourrait favoriser le dialogue et son rapprochement avec la Chine.  Il a lancé un appel pour que le nécessaire soit fait pour répondre aux attentes de la population taiwanaise.


Le représentant du Lesotho a estimé que Taiwan faisant partie de la Chine et que, par conséquent, il ne pouvait y avoir deux Chines représentées aux Nations Unies.  La population de Taiwan est déjà représentée de façon légitime par la représentation de la Chine, a-t-il fait valoir.  Il s’est opposé à l’inscription de cette question à l’ordre du jour.


Le représentant de Nauruasouhaité que la situation de la République de Chine à Taiwan soit examinée dans le souci de voir garantir les droits fondamentaux de ses 23 millions d’habitants à participer aux travaux et activités des Nations Unies. Il a rappelé que trente années ont passé depuis l’adoption par l’Assemblée générale de la résolution 2758 (XXVI) qui a entraîné le remplacement des représentants de Chiang Kai–Shek par ceux de la République populaire de Chine.  Il a également fait part de son incompréhension face à l’attitude de certains pays s’opposant à la reconnaissance de la République de Chine à Taiwan, en faisant référence à l’article 4.1 de la Charte des Nations Unies qui précise que l’adhésion à l’Organisation des Nations Unies est possible pour tous autres Etats pacifiques qui acceptent les obligations de la Charte.


La représentante du Guyana a indiqué que sa délégation s’opposait à l’inscription de la question à l’ordre du jour de l’Assemblée.  Elle a rappelé que la position de son pays n’avait pas varié et qu’à ses yeux, il n’existait qu’une seule Chine.


Le représentant du Soudan a fait valoir que les Etats membres se devaient d’oeuvrer en faveur de la défense de la Charte et de ses principes.  Il s’est référé à la résolution 2758 de l’Assemblée, indiquant qu’elle constituait un précédent important qui énonce sans ambiguïté que la République populaire de Chine est le seul représentant légitime de la Chine aux Nations Unies.  Il a rejeté catégoriquement l’inscription de tout point portant sur la participation de la République de Chine à Taiwan aux travaux des Nations Unies.


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Le représentant de la République populaire démocratique de Corée a déclaré que l’île de Taiwan est une partie du territoire de la Chine.La proposition soumise va à l’encontre de la Charte des Nations Unies et la délégation de la République populaire démocratique de Corée est opposée à l’inclusion de cette question à l’ordre du jour .


Le représentant de l’Afghanistan a déclaré qu’il y a une seule Chine dans le monde selon la résolution historique 2758, la République populaire de Chine.  Cette résolution tranche la question de façon définitive.


Le représentant du Sri Lanka a déclaré qu’il n’existe qu’une seule Chine, la République populaire de Chine qui représente l’ensemble de la Chine.  Il s'est opposé a l’inscription de cette question à l’ordre du jour


Le représentant de la République dominicaine a déclaré partager l’opinion de ceux qui veulent inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée générale le point 188.


Le représentant de Cuba a fait part de la position de Cuba selon laquelle la résolution historique 2758 de 1971 a apporté une solution juste et définitive en rétablissant les droits légitimes de la République populaire de Chine, seul représentant auprès des Nations Unies.  Il a ajouté que Cuba s’oppose à la demande présentée.


Le représentant de la Mongolie a déclaré que rien ne justifiait l’inclusion de ce point à l’ordre du jour et donc s’y oppose.


Le représentant de l’Argentine a indiqué que Taiwan était une partie intégrante du territoire de la République populaire de Chine.  Par conséquent, il a déclaré que son pays s’opposait à la demande d’inscription présentée. 


Le représentant de la Grenade a demandé que l’Organisation des Nations Unies reconnaisse les droits fondamentaux de la République de Chine à Taiwan et de ses 23 millions d’habitants à participer aux travaux de la communauté internationale.


Le représentant des Iles Marshall  a appuyé l’inscription à l’ordre du jour de la question sur la situation internationale exceptionnelle de la République de Chine à Taiwan, afin de garantir les droits fondamentaux de ses 23 millions d’habitants à participer aux travaux et activités des Nations Unies.  Il a estimé que le temps était venu pour reconsidérer l’exclusion de la République de Chine à Taiwan.


Le représentant du Sénégal a exprimé le souhait de voir examinée la question de la réadmission de la République de Chine à Taiwan à l'Organisation des Nations Unies, estimant que ce pays Membre fondateur des Nations Unies est, depuis trente ans, victime d'une injustice.  Il a fait valoir que la République de Chine à Taiwan était un Etat au plein sens du droit international.  C'est pour ces raisons qu'il a considéré qu'il était de la plus haute importance de revisiter les termes de la résolution 2758 (XXVI) du 25 octobre 1971, en vue de rétablir, dans ses droits historiques, la République de Chine à Taiwan avec ses 23 millions d'habitants.


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Le représentant du Tchad a déclaré que les 23 millions d’habitants de la République de Chine à Taiwan devaient avoir la place qui leur revient au sein de la communauté internationale et qu’il fallait mettre un terme à l’injustice que représente leur exclusion.  Par conséquent, il a plaidé en faveur de l’inscription à l’ordre du jour de cette session de l’Assemblée générale du point 188.


La représentante de Saint-Vincent-et-les Grenadines a plaidé en faveur de la correction de l’erreur historique qui consiste à exclure la République de Chine à Taiwan de la scène diplomatique et ce, en considération des principes de la Charte des Nations Unies et des principes d’universalité.  Elle a déclaré que l’Organisation des Nations Unies ne sera pas complète tant que Taiwan n’y aurait pas de siège.


Le représentant de Tuvalu a apporté son appui à la proposition d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée générale le point 188, soulignant qu’il faut corriger l’exclusion dont sont victimes les 23 millions d’habitants de la République de Chine à Taiwan.


La représentante du Libéria a souhaité que les délibérations du Bureau sur le point 188 aillent dans le sens de la reconnaissance du droit des 23 millions d’habitants de la République de Chine à Taïwan à être représentés à l’ONU et à participer à ses travaux. 


Le représentant de Chypre a déclaré que son pays n’était pas en faveur de l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale en vertu du respect de l’intégrité territoriale et de la résolution 2758.


Le représentant de Bélize a indiqué que son pays appuyait la proposition d’inscrire le point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale. Belize estime que la République de Chine à Taïwan doit être accueillie au sein de l’ONU au nom du principe d’universalité.


Le représentant du Maroc a considéré que la question de la situation de la République de Chine à Taïwan avait été réglée par la résolution 2758 de 1971. Il a par conséquent indiqué que son pays s’opposait à la proposition d’inscrire le point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Burkina Faso a considéré qu’en vertu du principe d’universalité et d’équité, il n’était pas juste que la République de Chine à Taïwan soit frappée d’ostracisme. Il a considéré que ses 23 millions d’habitants ont droit aux mêmes égards que les habitants des autres États Membres.


Le représentant de Palaos a déclaré que la République de Chine à Taïwan et ses 23 millions d’habitants avaient le droit d’être Membre de l’Organisation dans la mesure où ce pays réunit toutes les conditions nécessaires. Il a notamment souligné que la privation de ce droit allait à l’encontre de la Charte de l’ONU.


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Le représentant du Paraguay est d'avis que compte tenu notamment du processus croissant de mondialisation, le moment est venu d'accueillir tous les Etats qui manifestent leur volonté de collaborer aux objectifs communs des Etats Membres des Nations Unies.  Ma délégation ne voit aucune objection à examiner favorablement la proposition qui a été faite, a-t-il ajouté.


Le représentant de Naurua souhaité que la situation de la République de Chine à Taiwan soit examinée dans le souci  de  voir garantis les droits fondamentaux de ses  23 millions d’habitants à participer aux travaux et activités des Nations Unies. Il a rappelé que  trente années ont passé depuis l’adoption par l’Assemblée générale de la résolution 2758 (XXVI) qui a entraîné le remplacement des représentants de Chiang Kai –Shek par ceux de la République populaire de Chine.  Il a également fait part de son incompréhension face à l’attitude de certains pays s’opposant à la reconnaissance de la République de Chine à Taiwan, en faisant référence à l’article 4.1 de la Charte des Nations Unies qui précise que l’adhésion à l’Organisation des Nations Unies est possible pour tous autres  Etats pacifiques qui acceptent les obligations de la  Charte.


Le représentant d'El Salvador a fait observer que le nombre d'orateurs s'exprimant sur cette question montrait bien son importance.  Il a fait valoir que les Nations Unies étaient fondées à examiner favorablement la demande d'examen de la situation de la République de Chine à Taiwan.  Les Nations Unies sont une organisation universelle ouverte à tous les peuples du monde disposés à accepter les principes de la Charte, a-t-il déclaré.  Ma délégation réaffirme son appui à la demande d'inscription de cette question à l'ordre du jour de la 56ème session de facon à permettre aux habitants de la République de Chine à Taiwan de participer aux travaux de l'Organisation.


La représentante de Sainte Lucie a manifesté son appui à une Chine unique.  Elle s’est opposée à tout ce qui peut alimenter l’hostilité entre les deux pays. Par conséquent, elle a indiqué que son pays s’oppose à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Panama a souhaité la reconnaissance du droit des 23 millions d’habitants de la République de Chine à Taiwan à être représentés au sein de l’ONU dans la mesure où leur gouvernement respecte les principes universels des droits de l’homme et les accords internationaux.  Elle a par conséquent souhaité que l’Assemblée générale examine le point 188.


Le représentant de la République de Malawi a souligné que l’exclusion de l’État pacifique de la République de Chine à Taiwan de la communauté internationale et des organisations internationales était une injustice que l’ONU était en devoir de réparer, au nom de la déclaration universelle des droits de l’homme et de la Charte des Nations Unies.


Le représentant des Îles Salomon a indiqué que son pays souscrivait à la propostion d’inscrire le point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.  Il a fait observer que l’exclusion de la République de Chine à Taiwan de l’ONU était injuste et inéquitable.  Il a considéré que cette exclusion était contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.


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Le représentant de la République-Unie de Tanzanie s’est opposé à l’inscription de la question à l’ordre du jour.  Il a estimé que la Chine était capable de prendre en charge elle-même ses problèmes de politique intérieure. Il a exhorté le Bureau de l’Assemblée générale à rejeter cette requête.


Le représentant du Tadjikistan a considéré qu’il n’y avait dans le monde qu’une seule Chine et que la question avait été réglée par la résolution de 1971 lors de la 26ème session de l’Assemblée générale.


Le représentant de l’Irak a indiqué qu’il regrettait la tentative d’inscrire le point 188 à l’ordre du jour car il est clair qu’une écrasante majorité estime que la résolution 2758 adoptée en 1971 par l’Assemblée générale a tranché la question.


Le représentant de l’Ukraine a estimé que le Gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant du pays et que le point 188 n’avait pas lieu d’être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Nicaragua a plaidé pour que Taiwan soit accueillie au sein de l’Organisation des Nations Unies, arguant du fait que les motifs de son exclusion remontent à la Guerre froide et ne sont plus de mise aujourd’hui. La 17ème économie mondiale, dotée d’institutions démocratiques et ayant récemment fait l’expérience de l’alternance électorale ne peut être exclue, a insisté le représentant, soulignant également que Taiwan coopère activement avec de nombreux pays en développement et n’a pas ménagé son aide en cas de catastrophes humanitaires.  Faisant valoir que Taiwan est pleinement respectueuse de toutes les normes internationales en vigueur en matière de droits de l’homme, le représentant a instamment prié l’Organisation de favoriser un dialogue constructif entre les deux pays bordant le détroit de Taiwan.


Le représentant de la République arabe syrienne a fait observer que les Nations Unies ont tranché cette question par l’adoption de sa résolution 2758 et qu’en conséquence l’inscription de ce point ne servait pas la réalisation des objectifs communs aux membres de l’Organisation.


Le représentant du Mexique a précisé que son pays appuyait la souveraineté et l’intégralité territoriale de la Chine et qu’il réaffirmait son appui à la résolution 2758.  Mon pays, a-t-il déclaré, ne voit aucune justification à la remise en question de cette résolution et, par conséquent, le Mexique rejette la demande d’inscription de cette question à l’ordre du jour de la 56e session.


Le représentant de l’Afrique du Sud a indiqué que son pays soutenait le principe d’une seule Chine, qu’il considérait la question de Taiwan comme une question interne et qu’en conséquence, il ne pouvait appuyer l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


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Le représentant de Maurice a déclaré que sa délégation estimait sans équivoque qu’il n’existait qu’une seule Chine et que le Gouvernement de la République populaire de Chine représentait l’ensemble du peuple chinois.  En conséquence, Maurice n’appuie pas l’inscription de cette question à l’ordre du jour de la 56e session, a-t-il indiqué.


Le représentant la Malaisie a considéré que la question de la République démocratique de Chine à Taïwan a été résolue une fois pour toutes en 1971 à travers la résolution 2758 de l’Assemblée générale.  Par conséquent, il a indiqué que son pays n’était pas en faveur de l’inscription à l’ordre du jour du point 188.


Le représentant de l’Iran a déclaré que la République populaire de Chine était le seul représentant du peuple chinois et a indiqué que son pays n’était pas en faveur de l’inscription à l’ordre du jour du point 188.


Le représentant du Myanmar a déclaré que son pays s’opposait à la proposition d’inscrire le point 188 à l’ordre du jour.  Il a estimé qu’il n’y a qu’une seule Chine et que le problème de Taïwan est une question interne à la Chine.


Le représentant du Brésil a estimé que la question a été réglée définitivement dans le cadre de la résolution 2758 de l’Assemblée générale et a déclaré ne pas souhaiter que le point 188 soit inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Gabon a rappelé que, depuis 1993, date à laquelle l’inscription du point à l’examen avait été soulevée pour la première fois, son pays était de ceux qui s’y étaient toujours opposés , non seulement en raison de la résolution 2758 mais aussi parce qu’un tel examen ne pourrait qu’apporter des problèmes supplémentaires à une question qui est d’abord territoriale, a-t-il déclaré.  C’est pourquoi nous nous opposons à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


Le représentant de l’Espagne a indiqué que son pays considérait que la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies a été réglée par les dispositions antérieures de l’Assemblée générale et a exprimé l’opposition de sa délégation à l’inscription du point proposé à l’ordre du jour.


Le représentant de la France a indiqué que position de la
France était fondée sur le respect de la résolution 2758 et que la délégation française n’était pas favorable à l’inscription de cette question, soulignant que l’attention devrait se porter sur le dialogue pacifique entre les deux rives du détroit.

La représentante de l’Irlande a rappelé que son pays respectait le principe d’une seule Chine, que la question avait été réglée par la résolution 2758 et que son gouvernement ne pouvait donc accepter l’inscription de cette question à l’ordre du jour.


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Le représentant de l’Egypte a rappelé que son pays avait reconnu la République populaire de Chine comme représentant du peuple chinois et a indiqué qu’il n’était pas favorable de l’inscription de cette question à l’ordre du jour.


Le représentant du Kazakhstan a exprimé l’appui de son pays à la position du Gouvernement de la République populaire de Chine .  Il a fait remarquer que les Nations Unies avaient déjà tranché cette question et s’est opposé à l’inscription de cette question à l’ordre du jour.


Le représentant du Royaume-Uni a indiqué que la position de son pays était claire et n’avait pas évolué.  Bien que son gouvernement reconnaisse l’évolution démocratique de Taiwan, il pense que la question doit être réglée par un dialogue entre les parties et n’est pas favorable à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


Le représentant de l’Ouzbékistan a rappelé son attachement à la résolution 2758 de 1971 concernant la République démocratique de Chine à Taïwan.  Par conséquent, il a indiqué qu’il ne souhaitait pas voir inscrit le point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Koweït a fait observer que la question de la participation de la République démocratique de Chine à Taïwan avait été réglée par la résolution 2758 lors de la 26ème session de l’Assemblée générale. Il a affirmé qu’il n’y avait qu’une seule Chine et qu’un seul gouvernement chinois. Son pays est donc opposé à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


La représentante de l’Italie a rappelé que la résolution 2758 reconnaissait les représentants de la Chine comme les seuls représentants légitimes de Taïwan.


Le représentant de l’Angola a considéré que Taïwan faisait partie de la Chine et a indiqué que son pays n’appuyait pas l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Chili a indiqué que son pays était en faveur d’une seule Chine en vertu du respect de la résolution 2758.  Son pays s’oppose donc à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant de l’Algérie s’est exprimé contre l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Cambodge a rappelé que l’Assemblée générale avait adopté à une majorité écrasante la résolution concernant la question de la République démocratique de Chine à Taïwan en 1971 dans le cadre de la résolution 2758.  Par conséquent, il a indiqué que son pays s’opposait à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


                                    - 12 -                  AG/1183

                                                      14 septembre 2001


Le représentant de la Zambie a rappelé qu’il n’y avait qu’une seule Chine et que le Gouvernement de la République populaire de Chine était le seul que son pays reconnaissait.  Il a fait remarquer que la résolution 2758 devait être respectée.  Il a indiqué que son pays était opposé à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Guatemala a souligné que son pays était l’un de ceux qui entretiennent des relations diplomatiques, commerciales et culturelles avec la République de Chine à Taiwan.  Il a rappelé que son pays avait appuyé l’admission de la République de Chine à Taiwan et de la République populaire de Chine à l’Organisation mondiale du commerce.  D’un autre côté, nous sommes engagés dans l’objectif de réunification de la Chine.  Il a indiqué que sa délégation soutiendra les décisions des Nations Unies visant à aider à la création de conditions favorisant le dialogue entre les parties.


Le représentant de la République démocratique populaire Lao a affirmé que la question de la représentation de la République de Chine à Taïwan est connue et inchangée. Il a affirmé qu’il n’y avait qu’une seule Chine dont Taïwan était une partie inséparable. Il a rappelé que la résolution 2758 a définitivement et de façon juste réglé le problème de la participation de la Chine à l’ONU.


Le représentant de Namibie a indiqué que son pays considère que Taiwan est partie intégrante de la République populaire de Chine et qu’il s’opposait à l’inscription de cette question à l’ordre du jour.


Le représentant de Malte a fait observer que certaines délégations ont jugé approprié de demander l’inscription et que cette demande s’assortit d’un projet de résolution.  Il a rappelé que la question avait déjà été réglée par les Nations Unies et a estimé que l’initiative en cours risquait de contrecarrer la solution du problème.  Il a par conséquent indiqué que sa délégation n’appuyait pas cette demande.


Le représentant du Népal a rappelé que son pays n’avait cessé de poursuivre la politique d’une seule Chine et qu’il avait soutenu l’adoption de la résolution 2758.  Par conséquent, a-t-il déclaré, il ne peut appuyer la demande d’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’assemblée.


Le représentant de la Hongrie a indiqué que son pays s’en tenait au principe d’une seule Chine.  Il en découle, a-t-il déclaré, qu’il continue à s’opposer à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’assemblée.


Le représentant de la République du Congo a rappelé la position constante de son gouvernement qui s’appuie sur la résolution 2758 et a réaffirmé qu’il n’y avait qu’une seule représentation, celle de la République populaire de Chine.  Il ne saurait donc être question pour la délégation congolaise que les Nations Unies admettent une autre Chine comme Etat-membre, a-t-il conclu.


                                    - 13 -                  AG/1183

                                                      14 septembre 2001


La représentante du Bélarus s’est prononcée en faveur de l’intégrité et de la souveraineté territoriale de la République populaire de Chine et contre toute tentative de créer deux Chines.  Elle s’est opposée à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


Le représentant de la Sierra Leone a indiqué que son pays appuie la politique d’une seule Chine et qu’il s’opposait à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Mozambique a souligné que le Gouvernement de la République populaire de Chine était le seul représentant légitime de la République  de Chine à Taïwan.  Il a indiqué qu’en vertu de la résolution 2758 son pays ne pouvait appuyer l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Kirghizistan a réitéré l’attachement de son pays à la résolution 2758 et a déclaré qu’il s’opposait à l’inscription à l’ordre du jour du point 188.


Le représentant du Nigéria a déclaré qu’il ne reconnaissait que la République populaire de Chine comme seul représentant du peuple chinois.  Conformément à la politique d’une seule Chine, il a déclaré que son pays n’était pas en faveur de l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant de la Grèce a rappelé que l’adoption de la résolution 2758 en 1971 par l’Assemblée générale avait réglé une fois pour toutes la question de la représentation de la République démocratique de Chine à Taïwan et a manifesté son opposition à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant de la Tunisie a rappelé qu’aux yeux de sa délégation il n’y avait qu’une seule Chine et que la résolution 2758 avait réglé le problème de la représentation de la Chine aux Nations Unies.


Le représentant du Mali a considéré que la question de la représentation a été réglée par la résolution 2758.  Il a indiqué que sa délégation s’opposait à l’inscription de la résolution 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant de la Dominique a affirmé que les citoyens de la République de Chine à Taïwan avaient le droit de participer aux travaux des Nations Unies au nom de ses principes démocratiques. Il a fait remarquer que ce pays remplissait toutes les conditions de la Charte pour une participation aux travaux de l’ONU et que son exclusion était discriminatoire. Il a affirmé le soutien de son pays à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


                                    - 14 -                  AG/1183

                                                      14 septembre 2001


Le représentant de Saint-Kitts-et-Nevis a réaffirmé le droit de la République de Chine à Taiwan à participer aux décisions internationales.  Il a considéré que les Nations Unies étaient placées face à un défi consistant non seulement à inscrire cette question à l’ordre du jour mais également à faire progresser le dialogue entre les deux parties.


Le représentant de la République démocratique du Congo a rappelé que pour son pays, les principes de souveraineté, d’intégrité territoriale et d’indépendance politique revêtaient la plus haute importance.  Il a fait valoir qu’avec l’adoption de la résolution 2758 le débat était clos et a rejeté la demande d’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


Le représentant du Burundi a estimé que la question soumise à délibération touchait aux principes qui régissent l’Organisation.  Par sa résolution 2758, l’Assemblée a décidé de réhabiliter la République populaire de Chine dans tous ses droits, a-t-il indiqué.  Le Gouvernement du Burundi a toujours considéré qu’il n’existe qu’une seule Chine dont Taiwan fait partie.  Il se joint donc aux autres membres qui s’opposent à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


Le représentant de la Jamahiriya arabe libyenne a fait observer que la question avait été réglée une fois pour toutes par la résolution 2758 que son pays a soutenue.  Les représentants de la République populaire de Chine sont les seuls représentants légitimes de la Chine aux Nations Unies, a-t-il déclaré.  Ma délégation s’oppose donc à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de la 56ème session et des sessions à venir.


Le représentant du Yémen a fait observer que les Nations Unies avaient réglé cette question il y a trente ans et a indiqué que sa délégation ne voyait aucune justification à son réexamen. Il a invité le Bureau à rejeter la demande d’inscription.


Le représentant de Saint-Kitts-et-Nevis a réaffirmé le droit de la République de Chine à Taiwan à participer aux décisions internationales.  Il a considéré que les Nations Unies étaient placées face à un défi consistant non seulement à inscrire cette question à l’ordre du jour mais également à faire progresser le dialogue entre les deux parties.


Le représentant de la République démocratique du Congo a rappelé que pour son pays, les principes de souveraineté, d’intégrité territoriale et d’indépendance politique revêtaient la plus haute importance.  Il a fait valoir qu’avec l’adoption de la résolution 2758 le débat était clos et a rejeté la demande d’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


Le représentant du Burundi a estimé que la question soumise à délibération touchait aux principes qui régissent l’Organisation.  Par sa résolution 2758, l’Assemblée a décidé de réhabiliter la République populaire de Chine dans tous ses droits, a-t-il indiqué.  Le Gouvernement du Burundi a toujours considéré qu’il n’existe qu’une seule Chine dont Taiwan fait partie.  Il se joint donc aux autres membres qui s’opposent à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée.


                                    - 15 -                  AG/1183

                                                      14 septembre 2001


Le représentant de la Jamahiriya arabe libyenne a fait observer que la question avait été réglée une fois pour toutes par la résolution 2758 que son pays a soutenue.  Les représentants de la République populaire de Chine sont les seuls représentants légitimes de la Chine aux Nations Unies, a-t-il déclaré.  Ma délégation s’oppose donc à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de la 56ème session et des sessions à venir.


Le représentant du Yémen a fait observer que les Nations Unies avaient réglé cette question il y a trente ans et a indiqué que sa délégation ne voyait aucune justification à son réexamen. Il a invité le Bureau à rejeter la demande d’inscription.


Le représentant de la Fédération de Russie a indiqué que le Gouvernement de la République populaire de Chine était le seul représentant légitime de la Chine et du peuple chinois. Il a estimé que la résolution 2758 avait réglé définitivement le problème et que par conséquent son pays était opposé à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant de Djibouti a estimé que la résolution 2758 mettait un terme à la question de la représentaion du peuple chinois au sein des Nations Unies et a indiqué que sa délégation était opposée à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le représentant du Bhoutan a déclaré que sa délégation s’opposait à l’inscription du point 188 à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


Le repésentant du Zimbabwe a estimé que la résolution 2758 avait réglé la question et qu’il s’agissait maintenant d’une question interne.


Le représentant du Venezuela a indiqué que le point 188 ne devrait pas figurer à l’ordre du jour de cette session.  Il a précisé que son gouvernement reconnaissait la République populaire de Chine comme seul représentant de la Chine.


Le représentant du Ghana a rappelé que son pays considérait que la question avait été réglée par la résolution 2758 et que la province de Taiwan faisait partie intégrante de la République populaire de Chine.  Il ne souhaitait donc pas que cette question figure à l’ordre du jour de la 56ème session.


Le représentant de la Guinée a rappelé que la résolution historique 2758, adoptée par une écrasante majorité, reconnaissait la République populaire de Chine comme seul représentant du peuple chinois.  Il a indiqué que son pays était opposé à l’inscription du point 188.


Le représentant de la République de Moldova a indiqué que son gouvernement soutenait la souveraineté de la République populaire de Chine et qu’il considérait que la représentativité de la Chine était une question réglée.  Il s’est donc opposé à l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


                                    - 16 -                  AG/1183

                                                      14 septembre 2001


Le représentant du Pakistan a estimé qu'il n'y avait rien de nouveau concernant Taiwan, qui fait selon lui partie intégrante de la Chine.  Il s'est exprimé fermement contre la proposition d'inscrire cette question à l'ordre du jour, estimant que la République populaire de Chine était le seul représentant légitime de la Chine aux Nations Unies, en vertu de la résolution 2758.


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