LE SECRETAIRE GENERAL INVITE LES GOUVERNEMENTS A S'INSPIRER DU DYNAMISME DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES POUR FAIRE AVANCER LA CAUSE DES DROITS DE L'HOMME

Communiqué de Presse
SG/SM/7648
OBV/185

LE SECRETAIRE GENERAL INVITE LES GOUVERNEMENTS A S'INSPIRER DU DYNAMISME DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES POUR FAIRE AVANCER LA CAUSE DES DROITS DE L'HOMME

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée des droits de l’homme qui sera célébrée le 10 décembre 2000 :

C’est en 1995 qu’a débuté la Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme. L’idée était d’encourager les gouvernements, les organisations internationales, les groupes publics et privés, les associations professionnelles, les écoles et les universités, mais aussi les simples citoyens à unir leurs efforts pour faire mieux connaître et comprendre les droits de l’homme.

Cinq ans se sont écoulés depuis, mais il nous reste encore un long chemin à parcourir. À ce jour en effet, seuls quelques pays ont mis au point des stratégies nationales adéquates en matière d’éducation dans le domaine des droits de l’homme. En outre, les ressources effectivement engagées sont loin de correspondre à ce qui avait été promis lors du lancement de la Décennie.

Heureusement, les organisations non gouvernementales sont très actives. De toute évidence, les gouvernements ont besoin de collaborer plus étroitement avec elles et de s’en inspirer.

Pourquoi l’éducation dans le domaine des droits de l’homme revêt-elle une importance si cruciale? La réponse figure dans l’Acte constitutif de l’UNESCO : «Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix».

De fait, mieux les individus connaissent leurs droits, plus ils respectent ceux des autres, et plus ils ont de chances de cohabiter en paix. Ce n’est que lorsque les droits de l’homme seront connus de tous que l’on pourra espérer faire obstacle aux atteintes aux droits de l’homme et prévenir ainsi de nouveaux conflits.

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