En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/7597

LE SECRETAIRE GENERAL REMERCIE L'EQUATEUR DE LA TOILE QU'IL OFFRE AUX NATIONS UNIES

24 octobre 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7597


LE SECRETAIRE GENERAL REMERCIE L’EQUATEUR DE LA TOILE QU’IL OFFRE AUX NATIONS UNIES

20001024

On trouvera ci-après le texte de la déclaration qu’a faite, aujourd’hui, au nom du Secrétaire général, son Chef de cabinet, M. Iqbal Riza à l’occasion de la présentation officielle d’une toile de Nelson Roman, offerte par l’Equateur aux Nations Unies:

L’art est un vecteur puissant et unique dans l’expression de l’essence de la nature humaine. En effet, nous sommes ici en présence d’une puissante oeuvre d’art. Elle nous rappelle que le rouge est effectivement la couleur de la passion et du conflit. Le tableau nous montre des serpents attaquant un homme et son cheval. Cela nous rappelle aussi ce que fut la période coloniale de l’Amérique latine: une période pleine de remous et de tensions.

Cette toile exprime la rencontre de deux mondes et le choc de deux volontés opposées. Peut-être nous suggère-t-elle que les tentatives de l’Homme d’imposer sa puissance à un nouvel environnement ont un coût très élevé.

Mais ce tableau représente aussi un symbole d’espoir, sous la forme de cette flamme presque olympique. Il s’agit peut-être de la force de l’esprit humain. Et en superposition le soleil, vénéré dans la culture Inca, qui vient couronner l’ensemble comme le triomphe de l’ultime puissance spirituelle dont il nous parle.

Nelson Roman ne pouvait pas trouver meilleur titre que “Codice del Fuego” pour intituler cette oeuvre. N’est-il pas opportun qu’en cette année du Millénaire, alors que l’Amérique latine est sortie depuis très longtemps de l’ère de la domination coloniale par des forces étrangères, que ce tableau trouve sa place au Siège des Nations Unies. Une place d’autant plus appropriée qu’elle fait face à l’oeuvre d’un autre pays émancipé, le Mozambique, qui avec son «Sacred Tree» nous offre également un autre symbole d’espoir.

A l’heure de la mondialisation et cinquante-cinq ans après la naissance des Nations Unies, il est non seulement juste mais nécessaire d’exposer “Codice del Fuego” en souvenir de la rencontre de deux mondes. Aujourd’hui, comme l’a rappelé le Président de l’Equateur il y a quelques semaines lors du Sommet du millénaire, les Nations Unies représentent un “forum universel où les Etats du monde entier peuvent se rassembler pour oeuvrer à la réalisation des idéaux et objectifs communs aux peuples de toute la terre”. Au nom des Nations Unies, je remercie l’Equateur.

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