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SG/SM/7537

MESSAGE DU SECRETAIRE GENERAL A L'OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PROTECTION DE LA COUCHE D'OZONE

7 septembre 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7537


MESSAGE DU SECRETAIRE GENERAL A L'OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PROTECTION DE LA COUCHE D'OZONE

20000907

Le 16 septembre 2000

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, le 16 septembre 2000 :

L’une des valeurs fondatrices des Nations Unies est la volonté d’améliorer le niveau de vie de tous les hommes. En ce début du XXIe siècle, il apparaît de plus en plus clairement que pour améliorer nos conditions de vie, il faut protéger l’environnement et les ressources naturelles qui nous permettent de vivre sur la terre. Laisser se perpétuer des pratiques néfastes pour l’environnement, c’est léguer à nos enfants un avenir sombre, plein de dangers.

Cette Journée est l’occasion d’attirer l’attention mondiale sur les mesures à prendre pour préserver la couche d’ozone. Don précieux de la nature, celle-ci nous protège des rayons ultraviolets du soleil, qui sont nocifs pour l’homme, les animaux et les plantes. Cet écran naturel entre le soleil et la terre est essentiel à la survie de l’espèce humaine.

La Déclaration de Beijing, adoptée en décembre 1999 lors de la réunion des Parties au Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, a réaffirmé l’engagement pris par 175 gouvernements, des organisations internationales, des industries et d'autres groupes, d’éliminer progressivement la consommation de substances chimiques qui détruisent la couche d’ozone stratosphérique. Dès le début, cet accord a été un succès : de nombreux pays ont réalisé des progrès impressionnants dans l’élimination progressive de la consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Sans cette large adhésion au Protocole, les concentrations de ces substances auraient été cinq fois plus élevées qu’actuellement. Le succès du Protocole de Montréal montre amplement ce qui peut être accompli quand les nations et les organisations internationales coopèrent à la réalisation d’un but commun.

Mais nous ne pouvons pas nous contenter de ce premier succès. Nous devons poursuivre nos efforts jusqu’à ce que l’on soit absolument certain que la couche d’ozone sera préservée. Les pays industrialisés ont pris l’initiative de réduire leur production de chlorofluorocarbones (CFC); il faut maintenant que les pays en

développement éliminent progressivement leurs émissions de CFC d’ici à 2010, date limite imposée par le Protocole de Montréal. Seul le strict respect par les pays développés comme par les pays en développement des dispositions du Protocole assurera la reconstitution complète de la couche d’ozone.

Je me félicite du thème choisi cette année pour la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone : « Sauvons le ciel, protégeons-nous, protégeons la couche d’ozone ». Ce thème nous rappelle que l’avenir de notre planète, comme celui de l’humanité, est entre nos mains. Je lance un appel aux gouvernements, aux industries, aux organisations et aux citoyens du monde entier pour qu’ils soutiennent les buts de cette Journée internationale en cherchant à mobiliser l’opinion publique et les milieux politiques sur cette question. Par un effort éducatif, par la coopération de tous, et par l'utilisation de produits chimiques qui ne détruisent pas la couche d’ozone, nous pouvons contribuer considérablement à la protection de notre planète et de notre santé, et léguer ainsi aux générations futures de meilleures conditions de vie.

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À l’intention des organes d’information. Document non officiel.