En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/7528

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX : LE SECRETAIRE GENERAL FAIT TINTER LA CLOCHE DE LA PAIX ET SALUE UN MILLENAIRE D'ESPOIR APRES UN SIECLE DE DESTRUCTION

6 septembre 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7528


JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX : LE SECRETAIRE GENERAL FAIT TINTER LA CLOCHE DE LA PAIX ET SALUE UN MILLENAIRE D’ESPOIR APRES UN SIECLE DE DESTRUCTION

20000906

On trouvera ci-après, le texte de l’allocution prononcée par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, le 5 septembre à l’occasion de la Journée internationale de la paix :

Je vous souhaite le bonjour. Chaque année, la Journée internationale de la paix est une occasion pour la communauté internationale de se réunir pour réfléchir sur ses succès et ses échecs dans la lutte pour la paix. Chaque année, lorsque s’ouvre l’Assemblée générale, nous faisons tinter la cloche de la paix au Siège de l’Organisation des Nations Unies pour faire sonner aux quatre coins de la terre notre attachement à l’idéal de la paix mondiale.

Cette année est une année à part. Nous célébrons la première Journée internationale de la paix du nouveau millénaire, et nous nous préparons aussi à ouvrir le Sommet du Millénaire. Nous avons donc deux raisons plutôt qu’une de réaffirmer notre attachement aux idéaux de paix et de tolérance dont l’Organisation des Nations Unies a été le symbole vivant au long de son histoire.

Or, pour cela, il nous faut voir la paix de bien des points de vue différents. Il nous faut envisager le passé et le présent, certes, mais plus encore l’avenir. Il nous faut affermir encore notre volonté de donner aux générations futures ce pour quoi l’Organisation a été créée il y a 55 ans : les préserver de la peur et leur donner les moyens d’assurer l’avenir sur notre planète. Cette journée doit nous rappeler que nous pouvons y parvenir, à condition d’y tendre notre volonté.

Dans ce jardin magnifique qui entoure la cloche de la paix, arrêtons-nous un instant pour sentir l’ironie qu’il y a à voir de l’autre côté de la vitre la statue d’Hiroshima, montrant à jamais les blessures infligées par une bombe atomique. Comme il est juste, et nécessaire, que cette Journée nous offre un moment, un lieu, pour méditer sur ces blessures.

Aujourd’hui donc, nous attendons des dirigeants du monde qu’à la faveur du Sommet, ils édifient véritablement la paix, faisant de cette Journée l’occasion proprement historique qu’elle doit être. Faisons retentir haut et clair aujourd’hui la cloche de la paix dans notre conscience. Que le tintement de la cloche marque la fin d’un siècle cruel et destructeur, et l’orée d’un millénaire d’espoir et de paix.

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