ENR/7

LE COMITE DE L'ENERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES A OUVERT SES TRAVAUX QUI DEVRAIENT S'ACHEVER LE 25 AOUT

14 août 2000


Communiqué de Presse
ENR/7


LE COMITE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES A OUVERT SES TRAVAUX QUI DEVRAIENT S’ACHEVER LE 25 AOUT

20000814

Les 24 experts du Comité de l’énergie et des ressources naturelles au service du développement ont ouvert, ce matin, leur deuxième session de fond qui doit s’achever le 25 août prochain. Le Comité s’est réuni pour la première fois en 1999, fruit de la fusion, en juillet 1998, du Comité des ressources naturelles et du Comité des sources d’énergie nouvelles et renouvelables. Les travaux du Comité, qui auront à leur centre l’examen des principales tendances en matière de mise en valeur et d’utilisation des sources d’énergie dans le contexte du développement durable, s’effectueront au sein de deux sous-groupes de travail chargés, pour l’un de l’énergie et pour l’autre, des ressources en eau.

La consommation mondiale d'énergie continue à augmenter, notamment dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui représente 60% de la consommation mondiale, et malgré une baisse de 2,3% de la consommation des pays en développement. Dans le même temps, les estimations pour 2025 indiquent que deux tiers de la population mondiale feront face à des problèmes graves en matière de ressources en eau, a rappelé, ce matin Mme JoAnne DiSano, Directrice de la Division du développement durable du Département des affaires économiques et sociales. Elle a demandé, dans ce contexte, au Comité d'élaborer des recommandations concrètes visant à surmonter les obstacles à l'utilisation de techniques modernes en matière de sources d'énergie renouvelables dans les pays en développement, à savoir notamment le manque de ressources financières, technologiques et humaines. Elle a également appelé le Comité à faire des recommandations en matière de technologies écologiquement saines.

Dérogeant à la périodicité biennale de ses sessions, le Comité a décidé de tenir une session avancée cette année, pour assurer sa contribution aux travaux de la Commission du développement durable qui a choisi les questions de l’énergie comme thème central. Cette session devrait aussi permettre au Comité d’apporter sa part dans le processus préparatoire de l’évaluation décennale de la mise en oeuvre des recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (Rio, 1992) dont la Commission du développement durable est également chargée.

Toujours ce matin, le Comité a élu son Bureau en reconduisant M. Christian Katsande (Zimbabwe) à sa Présidence, M. Wilhelmus Turkenburg (Pays-Bas) à la Vice- Présidence et à la Présidence du sous-groupe de l’énergie et M. Wafik Meshref (Egypte) au poste de Rapporteur du sous-groupe. Le deuxième Vice-Président qui assurera la Présidence du sous-groupe des ressources en eau est M. Ainun Nishat (Bangladesh; le Rapporteur étant M. Sergey Natalchuk (Fédération de Russie).

La prochaine réunion publique du Comité aura lieu lundi 21 août à 10 heures.

Documentation

EXAMEN DES RAPPORTS SUR LA PLANIFICATION INTEGREEE ET LA GESTION DES TERRES ET DES RESSOURCES EN EAU PRESENTES PAR LE SECRETAIRE GENERAL A LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE A SA HUITIEME SESSION

Rapport du Secrétaire général sur les progrès réalisés pendant les années 90 sur le plan de l'approvisionnement en eau salubre et de l'assainissement (E/CN.17/2000/13)

Ce rapport, explique le Secrétaire général, a pour objectif d'évaluer la situation actuelle sur la base d'informations fournies conjointement par le Programme commun Organisation mondiale de la santé (OMS)/Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Compte tenu des résultats, le rapport préconise, à l'aube du nouveau millénaire, de renouveler l'engagement pris pour éliminer la misère associée au manque d'accès aux services d'approvisionnement en eau salubre et à des installations sanitaires de base. Il prône la mise en œuvre de mesures sur une large base, en commençant par une évaluation ou une mise à jour par les gouvernements de la situation actuelle dans leurs pays respectifs. Il est rappelé qu'en dépit des efforts déployés pour intensifier les progrès dans la fourniture des services, notamment durant la période 1981-1990 Décennie internationale de l'eau potable et de l'assainissement, le nombre des personnes privées d'accès à l'eau salubre et à des installations sanitaires adaptées ne diminue que très légèrement, voire pas du tout. Le rapport rappelle que dans sa résolution 50/126, en 1995, l'Assemblée générale avait noté avec une profonde préoccupation qu'au rythme des progrès, l'approvisionnement en eau potable serait insuffisant pour satisfaire les besoins d'un grand nombre de gens avant l'an 2000 et que l'absence de progrès dans la fourniture de services d'assainissement de base risquait d'avoir des répercussions dramatiques du point de vue de l'environnement et de la santé dans un avenir proche.

Outre des considérations méthodologiques portant sur la définition de l'accès aux services d'approvisionnement en eau et en assainissement, ainsi que sur la collecte et l'analyse des données par l'OMS et l'UNICEF, le rapport dresse un aperçu de la couverture des services au niveau régional et mondial, tant dans les zones urbaines que rurales. Le rapport présente également la situation des personnes déplacées du fait de troubles civils ou de catastrophes naturelles. Il est par ailleurs indiqué que la situation critique en matière d'accès à l'eau salubre et à des installations sanitaires est encore aggravée par le manque de fiabilité des systèmes d'approvisionnement en eau, et que bien que l'on ait assisté de 1960 à 1995 à un doublement des dépenses publiques de santé dans les pays en développement par rapport au produit national brut (PNB), les investissements sont encore loin de couvrir l'ensemble des besoins en matière d'eau et d'assainissement. D'après une estimation présentée lors de la sixième session de la Commission du développement durable en 1998, il avait été estimé qu’il faudrait 100 milliards de dollars de plus pour couvrir l'ensemble des besoins dans les 10 années suivantes. Tout dernièrement, le Conseil de coopération pour l'approvisionnement en eau et l'assainissement a estimé qu'il faudrait un investissement annuel de 11 milliards de dollars pour satisfaire l'ensemble des besoins d'ici à l'an 2025.

Sont également évoquées dans le rapport, les conséquences sur la santé, notamment la propagation du choléra et du paludisme, liées à l'hygiène du milieu et aux problèmes d'évacuation des déchets solides et de systèmes de canalisation.

Présentant l'évolution de la situation depuis le démarrage de la Décennie en 1981, le rapport indique que les progrès réalisés dans l'application des recommandations du chapitre 18 d'Action 21 -- Protection des ressources en eau douce et de leur qualité : application d'approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de l'utilisation des ressources en eau -- et des conférences sur l'eau ont été insuffisants. Les questions de la décentralisation du rôle du gouvernement et le rôle du secteur privé, de la responsabilisation des collectivités locales, de l'importance de la dimension sexospécifique, le renforcement des capacités ainsi que des aspects économiques et financiers de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement sont notamment abordées.

Concernant les perspectives pour 2025, le rapport indique qu'il ressort clairement des données disponibles qu'à quelques exceptions près les politiques en vigueur dans la plupart des pays en développement ne permettront pas de généraliser, dans un avenir proche, les services d'approvisionnement en eau et d'assainissement. Le difficile problème des villes et les conséquences d'une marginalisation des ruraux pauvres sont notamment présentés. A cet égard, le Secrétaire général indique qu'il conviendrait que les gouvernements et la communauté internationale intègrent aux programmes d'atténuation de la pauvreté et aux programmes d'établissements humains des politiques visant à renforcer la prestation des services d'approvisionnement en eau et d'assainissement aux citadins et aux ruraux pauvres. Présentant les stratégies clefs pour accroître la portée des mesures prises, le rapport indique notamment que les gouvernements doivent s'efforcer de créer des liens étroits entre l'éducation en général et l'enseignement des principes d'hygiène en particulier, et qu'il faut se préoccuper davantage des besoins des femmes et du rôle qu'elles jouent tant dans le ménage que dans la communauté, afin de les habiliter à jouer un rôle décisif dans la planification, la gestion et l'exploitation d'entreprises de distribution d'eau et d'assainissement. Enfin, le Secrétaire général appelle les gouvernements à s'attaquer au problème de l'absence de données adéquates concernant les ressources en eau et l'assainissement pour progresser en matière de mise en valeur, de gestion et d'utilisation durables des ressources.

Rapport du Secrétaire général sur les questions relatives à la planification spatiale des ressources en terres (y compris les ressources minérales) et des ressources en eau (E/C.14/2000/2)

Dans ce rapport, le Secrétaire général consacre des chapitres à un rappel des circonstances de la dégradation des ressources en terres et en eau; à une analyse des problèmes actuels en matière de gestion; au problème lié à la mise en place d’une action intégrée; et aux mesures visant à renforcer la planification spatiale.

Le Secrétaire général rappelle que dans le monde, la superficie totale des terres émergées est estimée à quelque 12 milliards d’hectares dont plus de la moitié se trouvent dans les pays en développement. Invoquant les chiffres de la FAO, le Secrétaire général précise qu’un dixième seulement des terres situées dans les pays en développement est actuellement cultivé alors que dans les pays industrialisés, une bonne partie des terres agricoles sont déjà en culture. Une forte proportion de la réserve foncière se trouvant dans des zones forestières ou protégées, les possibilités d’accroître la production alimentaire en étendant la superficie des terres cultivées sont actuellement limitées. Toujours selon la

FAO, la superficie des terres arables par habitant dans les pays en développement devrait diminuer de près de moitié d’ici l’an 2010, passant de 0,65 à 0,4 hectares et baisser encore vers 2050, période où les effets potentiellement négatifs des changements climatiques mondiaux sur la sécurité alimentaire risquent de s’accentuer. En revanche la superficie de terres arables par habitant pourrait augmenter dans les pays industrialisés vu la relative stagnation de l’accroissement de la population. Comme il est généralement admis que les ressources vivrières mondiales devront doubler entre 1995 et 2025, compte tenu de l’accroissement continu de la population et de la perspective de hausse des revenus, il faudra compter presque uniquement sur un accroissement de la productivité.

La quantité et la qualité de l’eau étant intrinsèquement limitées et vulnérables, poursuit le Secrétaire général, une répartition équitable et viable des ressources en eau constitue une composante essentielle des stratégies de développement rural et urbain. Ces stratégies devraient s’appuyer sur la participation des collectivités locales compte tenu notamment du fait que ce sont les femmes qui en dernier ressort sont les principales gestionnaires des ressources en eau. Ceci implique, pour le Secrétaire général, des politiques visant spécifiquement à améliorer les capacités institutionnelles locales et à promouvoir la mise en valeur des ressources humaines. Il est aussi essentiel, a ajoute le Secrétaire général, d’intégrer la mise en valeur et la gestion des ressources en eau aux politiques d’aménagement du territoire si l’on veut mieux stabiliser les populations rurales en luttant contre la pauvreté dans les campagnes et en développant les possibilités d’emploi locales, dans le secteur de l’utilisation productive des ressources en eau et en terres. Le Secrétaire général constate aussi qu’alors que les problèmes des ressources en terres et en eau touchent de nombreux domaines et recouvrent une foule d’autres questions d’environnement et de développement, il existe toujours une lacune en termes d’approche intégrée. On essaie trop souvent, dit-il, de les résoudre indépendamment les unes des autres dans le cadre de la gestion des secteurs économiques et du domaine administratif, ce qui mène en général à des doubles emplois, au gaspillage des ressources financières, humaines et institutionnelles et éventuellement, à une méconnaissance des causes et des symptômes communs à des unités spatiales intégrées.

La formulation de politiques intégrées, convient le Secrétaire général, est restreinte par les réalités politiques et les questions délicates qui s’y rattachent, d’une part le droit consolidé à la propriété et d’autre part l’accès et l’usage à la propriété d’une ressource collective – l’eau -. L’éventail des intérêts sectoriels est tel qu’il est très difficile à un organisme unique d’assumer la responsabilité d’ensemble de la gestion de l’eau. Pour mettre au point des politiques intégrées en matière de gestion, les pays devraient définir des cadres spatio-temporels aux niveaux national et local et investir les autorités locales de responsabilités étendues en ce qui concerne la planification et l’utilisation des terres et de ressources en eau et les charger notamment du règlement des conflits relatifs aux différentes utilisations de ces ressources.

RENFORCEMENT ET COORDINATION DES ACTIVITES DU SYSTEME DES NATIONS UNIES DANS LE DOMAINE DES RESSOURCES EN EAU

Au titre de cette question, le Comité est saisi du rapport du Secrétaire général sur les activités de coopération technique du système des nations Unies dans le domaine de la mise en valeur des ressources en eau (E/C.14/2000/10)

PRINCIPALES QUESTIONS RELATIVES A LA PLANIFICATION INTEGREEE ET A LA GESTION DE L'UTILISATION DES SOLS ET DE LA MISE EN VALEUR, L'UTILISATION ET LA PROTECTION DES ECOSYSTEMES ET DES RESSOURCES EN EAU DOUCE, L’ACCENT ETANT MIS EN PARTICULIER SUR L’IMPACT SUR LA QUNATITE ET LA QUALITE DES EAUX QUE SE PARTAGENT DES ETATS SOUVERAINS

Le Comité est saisi au titre de ce point d’un document intersessions sur la gestion intégrée des ressources en eau : concilier les intérêts de l’utilisation de l’eau, des sols et des écosystèmes (E/C.14/2000/3).

SUIVI DE LA PREMIERE SESSION DU COMITE

Rapport du Secrétaire général concernant le Suivi de la première session du Comité de l'énergie et des ressources naturelles au service du développement : secteur de l'énergie (E/C.14/2000/7).

Ce rapport fait le point sur les principales décisions et recommandations du Comité concernant la neuvième session de la Commission du développement durable qui se tiendra en 2001 et examinera le thème sectoriel "L'atmosphère et l'énergie" et le thème économique "L'énergie et les transports". Présentant le suivi des décisions du Comité et les initiatives connexes, le rapport indique notamment que le Groupe de travail spécial interinstitutions sur l'énergie s'est réuni à trois reprises en 1999 et 2000 afin d'élaborer une approche de l'énergie et du développement durable commune à l'ensemble du système qui facilitera la coordination des activités préparatoires à la neuvième session de la Commission. En conclusion, le Secrétaire général indique que les recommandations du Comité dans le secteur de l'énergie, en particulier la contribution au processus préparatoire de la neuvième session de la Commission du développement durable, ont orienté les activités menées par le système des Nations Unies dans le domaine de l'énergie et les domaines connexes. Conformément à la recommandation du Comité, le rôle critique de la mise au point accélérée et de l'application de technologies énergétiques de l'environnement respectueuses de l'environnement afin de répondre à la demande croissante d'énergie pour le développement durable dans le monde entier est de plus en plus reconnu dans les débats de tous les forums consacrés à l'énergie, comme le montre le recours croissant à ces technologies pour la production, la transformation et l'utilisation des ressources énergétiques.

CONTRIBUTION A LA NEUVIÈME SESSION DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET A SON PROCESSUS PREPARATOIRE

Le Comité est saisi d’un rapport du Groupe intergouvernemental d’experts à composition non limitée en matière d’énergie et de développement durable sur sa première session (E/CN.17/2000/12).

EXAMEN DES PRINCIPALES QUESTIONS ET TENDANCES EN MATIERE DE MISE EN VALEUR ET D’UTILISATION DES SOURCES D’ENERGIE DANS LE CONTEXTE DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Outre le rapport présenté plus bas, le Comité est saisi d’un rapport du Secrétaire général sur l’énergie et le secteur résidentiel (E/C.14/2000/8), d’un rapport sur les sources d’énergie renouvelables, en particulier l’énergie solaire (E/C.14/2000/9) et d’un autre sur les nouveaux mécanismes financiers et instruments économiques permettant d’accélérer les investissements nécessaires à la mise en valeur des sources d’énergie viables (E/C.14/2000/4).

Rapport du Secrétaire général concernant la coordination des activités menées par le système des Nations Unies dans le domaine de l'énergie (E/C.14/2000/6)

Dans ce rapport, le Secrétaire général présente les activités menées par le système des Nations Unies dans le domaine de l'énergie en vue de la préparation de la neuvième session de la Commission du développement durable qui doit se tenir en 2001 sur les thèmes "L'énergie et l'atmosphère" et "L'énergie et les transports". Le rapport évoque également la coopération et la coordination des activités menées par le système des nations Unies dans le domaine de l'énergie. Le Secrétaire général indique, dans ses conclusions et recommandations, que la coopération dans le domaine de l'énergie au sein du système des nations Unies a débuté officiellement en 1998 afin de préparer plus efficacement la neuvième session de la Commission du développement durable. Le Groupe de travail spécial interinstitutions sur l'énergie a facilité la coordination des activités et a obtenu des résultats pour ce qui est de définir une approche de l'énergie et du développement durable commune à l'ensemble du système et de faciliter les communications et l'échange régulier d'informations. Le maintien du Groupe de travail ou la création d'un mécanisme similaire après 2001 pourrait assurait la poursuite de cette coopération à titre permanent, conclut-il en ajoutant que la coopération avec des organismes extérieurs au système des Nations Unies qui travaillent dans le domaine de l'énergie renforcerait encore la collaboration globale dans ce domaine.

UTILISATIONS MULTIPLES DES RESSOURCES EN EAU

Rapport du Secrétaire général sur la situation en matière de production d'hydroélectricité (E/C.14/2000/5)

Ce rapport présente la production d'hydroélectricité mondiale en 1996 ainsi que les faits nouveaux en matière d'hydroélectricité dans les pays en développement d'Asie et du Pacifique, d'Afrique et d'Amérique latine. Il précise que la puissance électrique installée mondiale était d’environ 3 118 millions de kW en 1996. Les centrales électriques qui utilisent des combustibles fossiles sont les plus nombreuses (environ 65,2%); viennent ensuite les centrales hydroélectriques (environ 22,6%), les centrales nucléaires (11,2%) et les centrales qui utilisent d’autres sources d’énergie – géothermique, éolienne, solaire et biomasse – (environ 1%). Le Secrétaire général conclut que si l'on veut relever les défis du développement durable, il convient de n'éliminer aucune des options technologiques de production de l'électricité. Etant donné que l'hydroélectricité provient d'une source renouvelable, elle offre des possibilités importantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en se substituant à la production d'électricité à partir des combustibles fossiles, ajoute-t-il en précisant que développer l'utilisation de l'énergie hydraulique est d'un bon rapport coût-efficacité, ne crée pas de distorsions du marché et peut réduire fortement les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l'énergie électrique. Néanmoins, l'exploitation de l'énergie hydraulique n'est pas sans danger pour l'environnement, notamment en raison de l'effet des barrages sur les écosystèmes fluviaux. Les dégradations environnementales telles que les changements écologiques, les répercussions sur les poissons et la réduction des débits doivent être examinées.

Dans le cas des grandes centrales hydroélectriques, le déplacement de populations est une conséquence évidente qui peut être limitée, par exemple en choisissant soigneusement le site et en concevant le projet de manière à limiter le niveau maximal du réservoir. Des considérations environnementales telles que les émissions de carbone dans les cas des combustibles fossiles et la destruction d'habitations dans les cas des barrages hydroélectriques risquent de compliquer les choix des combustibles pour de nouvelles centrales, conclut le Secrétaire général en indiquant qu'en outre, il faut souvent tenir compte de considérations financières et sociales.

L’organisation des travaux et l’ordre du jour du Comité sont parus sous les cotes E/C.14/2000/1 et E/C.14/2000/L.1.

Les informations de base concernant la réunion figurent dans notre communiqué ENR/6 en date du 11 août.

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