LE COMITE DE L'ENERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT TIENDRA SA SESSION DU 14 AU 25 AOUT 2000
Communiqué de Presse
ENR/6
LE COMITE DE LENERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT TIENDRA SA SESSION DU 14 AU 25 AOUT 2000
20000811La question du financement promettant dêtre le problème le plus important de la mise en valeur et de lutilisation des sources dénergie viables, le Comité de lénergie et des ressources naturelles au service du développement a prévu de la mettre au cur de ses travaux qui se tiendront du 14 au 25 août 2000. Lexamen des nouveaux mécanismes financiers et des instruments économiques permettant daccélérer les investissements nécessaires à la mise en valeur des sources dénergie viables, a été placé dans le cadre des principales tendances en matière de mise en valeur des sources dénergie que le Comité se propose danalyser. Dans le même cadre, le Comité étudiera les problèmes dénergie dans le secteur résidentiel; le potentiel et les promesses de lénergie solaire; les stratégies promettant daccélérer la mise au point des technologies énergétiques viables; et la coordination des activités menées par le système des Nations Unies dans le domaine de lénergie.
Les questions relatives à la planification intégrée et à la gestion des sols et des ressources en eau retiendront également lattention du Comité. Selon les estimations données par le Secrétaire général dans son rapport sur les progrès réalisés pendant les années 90 en matière dapprovisionnement en eau salubre et dassainissement, 1,1 milliard de personnes au moins nont pas aujourdhui accès à leau salubre et près de 2,5 milliards de personnes ne bénéficient pas de services dassainissement. Le Secrétaire général indique que, malgré leur doublement, les dépenses publiques en matière de santé sont encore loin de couvrir lensemble des besoins en matière deau et dassainissement. Se fondant sur les chiffres du Conseil de coopération pour lapprovisionnement en eau et lassainissement, le Secrétaire général indique quil faudrait 11 milliards de dollars de plus pour satisfaire lensemble des besoins dici à lan 2025. Les problèmes intrinsèquement liés des ressources en terres et des ressources en eau ne font pourtant pas lobjet de politiques intégrées, regrette le Secrétaire général dans un autre rapport sur la planification spatiale de ces deux types de ressources.
La mise en place de politiques intégrées est dautant plus nécessaire que les problèmes liés à ces deux ressources recouvrent un large éventail de questions denvironnement et de développement. Le Secrétaire général constate que lon essaie trop souvent de les résoudre indépendamment les unes des autres dans le cadre de la gestion des secteurs économiques et du domaine administratif, ce qui mène à des doubles emplois et au gaspillage des ressources financières, humaines et institutionnelles. Le Secrétaire général reconnaît que la formulation de politiques intégrées est restreinte par les réalités politiques et les questions
qui sy rattachent, dune part le droit à la propriété et dautre part laccès à la propriété de leau qui est une ressource collective. Ainsi léventail des intérêts sectoriels est tel quil est très difficile à un organisme unique dassumer la responsabilité densemble de la gestion de leau. La question de la propriété est dautant plus importante que le succès des stratégies en la matière dépend, selon le Secrétaire général, dune bonne prise en compte du fait que dans les collectivités rurales et urbaines, ce sont les femmes qui en dernier ressort sont les principales gestionnaires des ressources en eau.
Créé en juillet 1998 par la fusion du Comité des ressources naturelles et du Comité des sources dénergie nouvelles et renouvelables, le Comité de lénergie et des ressources naturelles est composé de 24 experts qui sont divisés en deux sous- groupes dont lun est chargé des questions relatives aux sources dénergie et lautre des ressources en eau. Par ses travaux, le Comité, organe subsidiaire du Conseil économique et social, maintient un lien direct avec les activités de la Commission du développement durable, autre organe du Conseil, comme latteste son ordre du jour dans lequel il a prévu lexamen, après la Commission, des rapports du Secrétaire général sur la planification intégrée et la gestion des terres et des ressources en eau ainsi que laudition dun rapport oral de la huitième session de la Commission qui sest tenue du 24 avril au 5 mai 2000. Le Comité sassure ainsi dune contribution effective au processus préparatoire de Rio + 10 dont la Commission du développement est chargée; Rio + 10 étant lévaluation décennale du suivi de la Conférence de 1992 sur lenvironnement et le développement. Cette nécessité de contribuer au processus préparatoire a aussi conduit le Comité, lors de sa première session en 1999, à demander au Conseil économique et social lautorisation de se réunir cette année, dérogeant ainsi à la règle de la périodicité biennale de ses sessions. Le Comité maintient aussi une coordination avec les organes des Nations Unies tels que le PNUD, le PNUE, l'ONUD, la CNUCED et les Commissions régionales.
Composition du Comité (1999 - 2002)
Les experts sont choisis par leurs gouvernements et les nominations sont soumises à l'approbation du Conseil économique et social. La durée de leur mandat est de quatre ans. Les travaux sont présidés par M. Christian M. Katsande (Zimbabwe. Les experts ont été élus en 1999 pour un mandat sachevant donc en 2002.
Les 12 experts du sous-groupe chargé de lénergie sont les personnalités suivantes : MM. Wilhelmus C. Turkenburg (Pays-Bas), Vice-Président; Wafik Meshref (Egypte), Rapporteur; Messaoud Moumaour (Algérie); Christian M. Katsande (Zimbabwe); Ahmad Kahrobajan (Iran); Zhang Guocheng (Chine); Hernan Bravo Trejos (Costa Rica); Raymond Marcio Wright (Jamaïque); Dmytro V. Derogan (Ukraine); Neculai Pavlovschi (Roumanie); Bernard Devin (France); et Jon Ingimarsson (Islande). Le sous-groupe chargé des ressources en eau est composé de MM. John Michael Matuszak (Etats-Unis), Vice-Président; Owen M. Kankhulungo (Malawi), Rapporteur; Adam Edow Adawa (Kenya); Eddy Kofi Smith (Ghana); Siripong Hungspreug (Thaïlande); Ainun Nishat (Bangladesh); Badr Kasme (République arabe syrienne);.Carlos A. Aguilar Molina (El Salvador); Carlos A. Saldivar (Paraguay); Sergey Natalchuk (Fédération de Russie); Mme Malin Falkenmark (Suède); et M. Markku Juhani Makela (Finlande).
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