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PMA/105

LE COMITE PREPARATOIRE INTERGOUVERNEMENTAL INSISTE SUR LA PARTICIPATION DE TOUTES LES INSTITUTIONS SPECIALISEES DE L'ONU ET DES ONG AUX PREPARATIFS DE PMA-III

28 juillet 2000


Communiqué de Presse
PMA/105


LE COMITE PREPARATOIRE INTERGOUVERNEMENTAL INSISTE SUR LA PARTICIPATION DE TOUTES LES INSTITUTIONS SPECIALISEES DE L'ONU ET DES ONG AUX PREPARATIFS DE PMA-III

20000728

Le Comité préparatoire a achevé aujourd'hui les travaux de sa première session qui s'était ouverte le 24 juillet

La situation dans laquelle se trouvent encore les 48 pays les moins avancés (PMA) témoigne de l'ampleur des défis qui se posent pour renforcer la crédibilité de l'engagement de la communauté internationale en vue d'assurer leur intégration dans l'économie mondiale, a souligné M. Carlos Fortin, Secrétaire général adjoint de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) à l'occasion de la clôture de la première session du Comité préparatoire intergouvernemental de la troisième Conférence des Nations Unies sur les PMA, également désignée par les appellations PMA-III et Conférence de Bruxelles, qui se tiendra dans la capitale belge du 14 au 20 mai 2001, à l'invitation de l'Union européenne. Par conséquent toutes les parties prenantes doivent se mobiliser pour assurer le succès de la Conférence et son suivi, a-t-il dit, avant de rappeler que la CNUCED mettrait tout en œuvre pour que PMA-III soit un nouveau point de départ en faveur du développement des PMA.

"Cette Conférence sera une Conférence d’espoir pour les PMA", a déclaré Mme Anna Kajumulo Tibaijuka (République-Unie de Tanzanie), Secrétaire exécutive de PMA-III, dans la déclaration finale qu’elle a prononcée, cet après-midi, devant le Comité préparatoire. Elle a demandé aux Etats Membres d’intensifier leurs efforts pour assurer le succès de PMA-III et a estimé que la qualité des travaux du Comité ont permis de donner une vision claire du chemin qu’il reste à parcourir d’ici Bruxelles.

De son côté, le Président du Comité, M. Jacques Scavée (Belgique) a mis l'accent sur l'importance du rôle des institutions spécialisées des Nations Unies et des organisations non gouvernementales. Il a insisté sur le fait qu'il fallait, pour s'assurer l'adhésion de la population, faire participer tous les acteurs privés et publics à la Conférence et à son suivi. Il a demandé à ce que les PMA l'aident à veiller à ce que le prochain programme d'action soit effectivement appliqué et serve leurs besoins.

Au cours de cette réunion, le représentant du Bénin a lu une déclaration des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) dans laquelle ces derniers soulignaient que PMA-III offrira à la communauté internationale l’occasion d’aller au-delà des déclarations d’intention et de lancer de véritables actions. Les représentants des pays suivants ont fait une déclaration: Bangladesh, Norvège et France. Un représentant de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a également pris la parole.

Le Comité préparatoire intergouvernemental a adopté le projet d’ordre du jour provisoire de la troisième Conférence des Nations Unies sur les PMA dont le thème sera l’éradication de la pauvreté. La Conférence sera chargée d’évaluer les résultats du Programme d’action pour les années 90, d’examiner la mise en œuvre de mesures internationales d’appui, notamment dans les domaines de l’aide publique au développement, de la dette, de l’investissement et du commerce et d’adopter le Programme d’action pour la prochaine décennie qui présentera des politiques et des mesures nationales et internationales en vue du développement durable des PMA et de leur intégration dans l’économie mondiale.

Il a également adopté son rapport ainsi que le projet de règlement intérieur provisoire de la Conférence.

Le Comité préparatoire a ensuite adopté un programme de travail provisoire et un calendrier des travaux intersessions.

Déclarations

M. EDOUARD AHO-GLELE (Bénin) a lu une déclaration des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l’unité africaine (OUA) sur la troisième Conférence des Nations Unies sur les PMA, qui fait part d'un examen critique de la situation socioéconomique des PMA africains. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l'OUA ont observé que la situation des PMA africains s'est aggravée notamment en raison du fardeau de la dette, des problèmes d’infrastructure des conflits, des catastrophes naturelles, et ce malgré les efforts qu’ils ont entrepris. Aux termes de cette déclaration, les Chefs d'Etat de l'OUA se félicitent de la perspective de la tenue de PMA-III qui offrira à la communauté internationale l’occasion d’aller au-delà des déclarations d’intention et de lancer de véritables actions. Réaffirmant que le développement des PMA africains relève de la responsabilité première de leurs gouvernements et de leurs populations, ils se sont engagés à appuyer les efforts déployés par les PMA sur le Continent par le biais de programmes de promotion de la coopération régionale. Ils estiment en effet que seule cette voie permettra d’intégrer le continent dans son ensemble à l’économie mondiale. Ils ont demandé à la communauté internationale de redoubler d'efforts dans le domaine critique de l’annulation des dettes, des flux financiers et du développement des infrastructures. Ils prient PMA-III de lancer un programme pour la transformation accélérée des économies des PMA africains, mettant l’accent sur l’augmentation et la diversification de la production et des exportations. Au vu des contraintes qui pèsent sur l'offre dans les PMA, ils ont estimé que les mesures visant à faciliter l'accès aux marchés ne peuvent vraiment bénéfiques que si les capacités d'exportation des PMA sont préalablement renforcées. Ils ont souligné que le paiement de la dette extérieure est un fardeau qui grève les efforts de développement du continent et ont demandé à la communauté internationale d'alléger de manière significative ou d'annuler la dette des PMA.

Aux termes de cette déclaration, les Chefs d'Etats africains se sont engagés à soutenir les PMA du Continent dans leurs réformes visant notamment à instaurer une bonne gouvernance et à développer leurs ressources humaines. Ils ont indiqué qu'ils prévoyaient de tenir une réunion des ministres des finances africains en vue de contribuer efficacement à l'élaboration du prochain programme d'action.

M. KIFLE SHENKORU, Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a déclaré que les changements technologiques qui sont à la base des changements économiques ont une incidence sur la façon dont est envisagé le développement. Désormais, la connaissance est devenue une ressource essentielle et critique pour le développement et par conséquent la propriété intellectuelle participe au développement, a-t-il déclaré. Le développement des techniques représente ainsi un facteur important du développement et pour les Pays les moins avancés (PMA), cela se traduit par une dépendance vis-à-vis des transferts de technologie. Par conséquent, les politiques internationales visant le développement doivent encourager le transfert des technologies afin de faciliter la participation des PMA au monde de la culture de la propriété intellectuelle. L’OMPI a pour objet de renforcer les capacités des administrations des pays destinées à appuyer la propriété intellectuelle. A cette fin, elle a mis en place des plans d’actions nationaux, en étroite collaboration avec la CNUCED et d’autres organisations internationales, et a également organisé une table ronde sur le thème de la propriété intellectuelle et du développement.

Pour ce qui est des préparatifs de PMA-III, il a informé le Comité que l’OMPI organise des travaux aux niveaux international, régional et sous-régional dont les résultats feront partie de la contribution de l’OMPI à la Conférence. L’OMPI considère, à cet égard, que la Conférence doit fixer des objectifs précis et quantifiés pour assurer l’efficacité et la transparence. Pour avoir une incidence dans les PMA, notre action doit être concrète et arriver à temps, a-t-il ajouté. Il est donc impératif que les résultats de la Conférence soient tangibles, quantifiables et mesurables. Il a par ailleurs indiqué que l’OMPI a publié en français, en anglais et en arabe des documents d’information sur la question de la propriété intellectuelle.

Présentant ensuite le résumé des débats interactifs, M. JACQUES SCAVEE (Belgique), Président du Comité, a expliqué que ceux-ci ont porté sur le cadre de politique nationale et les mesures internationales d'appui, sur le développement et le renforcement des capacités des PMA, et sur les mécanismes de suivi de PMA-III ainsi que sur les leçons à tirer du Programme d'action pour les années 90. Le premier de ces débats a mis en lumière l'importance des politiques nationales permettant de tirer le meilleur parti de l'aide internationale. Il s'agit donc de privilégier le cadre macroéconomique, d'instaurer des mécanismes de mobilisation des ressources et de mettre en place des structures administratives pour faciliter la mise en œuvre des programmes de développement. Pour ce faire, il faut agir sur les contraintes internes qui pèsent sur les PMA, notamment la faiblesse des ressources humaines et la faible productivité. Reconnaissant qu'il est indispensable que les PMA puissent tirer avantage de la mondialisation, le Président a estimé qu'il importe de privilégier l'investissement dans les PMA et d'accroître le montant de l'aide publique au développement.

En ce qui concerne le renforcement des capacités productives des PMA, il a été souligné qu'une grande partie de l'aide publique doit être canalisée pour le développement des ressources humaines et de la capacité productive des PMA. Les techniques de l'information peuvent jouer un rôle important et il importe que la communauté internationale facilite l'accès des PMA aux nouvelles technologies. En outre, il faut que PMA-III soit assortie d'engagements concrets. Pour cela, il a estimé que la création d'un Fonds d'affectation spéciale pour le Cadre intégré pour l'assistance technique liée au commerce en faveur des PMA pourrait permettre d'accroître l'assistance technique aux PMA et ce faisant d'améliorer leurs capacités productives.

Pour ce qui est du développement social, le Président du Comité a indiqué que les participants au débat interactif avaient mis l'accent sur le lien qui existe entre la santé et le développement. Ainsi, il importe d'améliorer les services de santé dans les PMA. Il a été reconnu que les investissements dans le secteur social sont liés aux investissements dans le secteur économique. Puisque l'amélioration du secteur social est certaine de nourrir des bénéfices de développement à long terme, il importe que les ressources libérées par l'allègement de la dette soient affectées à ce secteur. Le Président a rappelé l'importance de l'égalité entre les sexes et a souligné qu'il fallait faciliter l'accès aux ressources pour les femmes entrepreneurs. Il a également attiré l'attention sur le problème de la forte croissance de la population dans les PMA et sur les problèmes liés aux importants flots de réfugiés et de personnes déplacées.

Abordant ensuite la question des mécanismes de suivi et des leçons à tirer de l'application du Programme d'action pour les années 90, le Président a rappelé que ce Programme manquait de clarté et de précision, qu'il ne comportait pas d'objectifs ciblés et n'assurait pas de lien entre le cadre international d'action et les politiques nationales. En outre, le Programme d'action pour les années 90 négligeait de définir clairement le rôle des organisations internationales et de la société civile. De surcroît le manque de coordination entre les nombreuses initiatives ont épuisé les capacités des PMA. Le Président a indiqué qu'au vu de ces lacunes, il importe non pas d'établir de nouveaux mécanismes de coordination pour assurer le suivi du prochain programme d'action mais de renforcer et d'améliorer ceux qui existent déjà. Afin de renverser la tendance à la baisse de l'APD, il convient de sensibiliser les partenaires du développement afin qu'ils respectent leurs engagements. Il importe également de définir des objectifs précis en accord avec ceux qui ont été dégagés dans les grandes conférences internationales. En dernier lieu, il faut que la CNUCED joue son rôle dans l'application et le suivi du programme d'action.

Questions diverses

M. IFTEKHAR CHOWDHURY (Bangladesh), a déclaré que le débat fructueux a contribué à définir le nouveau paradigme que les PMA recherchent pour s’insérer dans l’économie mondiale. Sa délégation attend que des mesures concrètes soient prises en conformité avec les recommandations du Comité.

M. EDOUARD AHO-GLELE (Bénin) s’est associé pleinement à cette déclaration et a invité tous les partenaires du développement à s’impliquer davantage.

M. BORJ SKOMO (Norvège) a tenu à souligner que les débats interactifs sont un contrepoids nécessaire aux débats en plénière mais qu’il convient cependant d’équilibrer l’utilisation de débats interactifs avec les experts et le débat intergouvernemental. La discussion doit être encadrée par la discussion intergouvernementale, a-t-il estimé. Il a aussi constaté que les travaux du Comité ont permis de voir comment les PMA ont progressé mais a déploré qu’il n’y ait pas eu de possibilité de montrer ce que les pays ont fait pour mettre en œuvre le Programme d’action de Paris. Pour répondre à cette lacune, il a proposé que soit permis aux délégations de diffuser des documents politiques sur les actions qu’elles ont mises en œuvre en la matière afin de contribuer aux travaux de la Conférence. Il a par ailleurs évoqué la Conférence d’Oslo qui se tiendra en janvier sur la question du rôle du secteur privé dans le développement des PMA. Il a conclu en déclarant qu’il serait utile d’avoir un rapport de la CNUCED sur sa stratégie d’information publique en ce qui concerne la publicité du rapport sur les PMA. Une politique d’information efficace contribuerait beaucoup à faire connaître la situation des PMA, a-t-il déclaré.

Mme CATHERINE GRAS (France) au nom de l’Union européenne, a recommandé que les délégations se tournent désormais vers l’avenir d’ici à la Conférence, pendant la Conférence et après la Conférence pour s’efforcer de mener des actions concrètes et appliquer des solutions opérationnelles. La délégation de la France, au nom de l’Union européenne, se félicite que la CNUCED ait proposé le thème de l’éradication de la pauvreté pour la Conférence et s’est exprimée en faveur de partenariats constructifs, notamment d’un partenariat avec le système élargi des Nations Unies et avec les Etats Membres dans le processus de « bottom-up ». Elle a également estimé que le travail intersessions devrait permettre d’associer tous les acteurs et a recommandé à cette fin que la circulation de l’information soit transparente et la plus large possible.

Calendrier des futurs travaux préparatoires

Il a été décidé que le secrétariat de la Conférence cherchera à établir des partenariats avec les institutions spécialisées des Nations Unies, notamment avec le Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUP) et le Bureau pour le commerce et le développement, tant au cours du processus préparatoire que lors de la Conférence elle-même. Le Président du Comité a également signalé son intention d’utiliser au mieux les moyens modernes de communication, y compris les téléconférences et le courrier électronique, pour encourager la participation de tous les gouvernements et institutions concernés et les tenir informés du processus préparatoire.

La deuxième et dernière réunion du Comité préparatoire se tiendra à New York pendant la première semaine d’avril 2001 et sera consacrée à l’examen du projet de programme d’action pour la prochaine décennie.

Il est prévu que le secrétariat de la Conférence établira un projet de plan annoté du Programme d’action pour la prochaine décennie sur la base des résultats de la première session du Comité préparatoire intergouvernemental, du rapport sur l’évaluation du programme pour les années 90 établi par le Groupe de haut niveau, des programmes d’action nationaux établis par les PMA, du rapport de la réunion de haut niveau sur l’examen à mi-parcours de l’application du Programme d’action pour les années 90 et des Rapports 1999 et 2000 de la CNUCED sur les PMA. Ce projet de plan annoté devrait être rédigé pour le 1er octobre 2000 et distribué aux Etats Membres avec l'état financier du processus préparatoire de la Conférence. Il sera examiné à l’occasion de la 47ème session du Bureau pour le commerce et le développement qui se tiendra à Genève du 15 au 18 octobre 2000. Il importe que le projet de programme d’action tienne compte des travaux des organisations concernées, portant notamment sur le Cadre intégré pour l’assistance technique liée au commerce en faveur des PMA, sur le Plan cadre des Nations Unies pour le développement (UNDAF) et sur des documents relatifs à la Stratégie de réduction de la pauvreté.

Une fois cet avant-projet adopté par le Bureau pour le commerce et le développement, le Président du Comité préparatoire intergouvernemental entreprendra, en collaboration avec les institutions concernées, la rédaction d’un premier projet de programme d’action qui devrait être terminé pour la fin novembre 2000 et distribué aux Etats Membres. Un premier examen officiel de ce projet aura lieu fin janvier 2001. Les contributions à la révision du programme d'action comprendront des propositions émanant des programmes d’action nationaux nouvellement soumis, des résultats de la réunion régionale de haut niveau organisée par le secrétariat de la Conférence et la Communauté économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) à Dhaka (Bangladesh) en novembre 2000, de la réunion des Ministres des finances africains organisée par la Commission économique pour l’Afrique à Addis-Abeba en novembre 2000, et des résultats de l’examen par l’Assemblée générale du rapport du Secrétaire général sur les préparatifs de PMA-III.

Le Président du Comité préparatoire organisera des réunions officieuses à composition non limitée en février et en mars en ayant soin d’utiliser au mieux les techniques de communications modernes. A ce moment là, il s’agira de prendre en considération les versions finales des programmes d’action nationaux tels qu’approuvés par les gouvernements, les résultats de la réunion du secteur privé qui doit se tenir à Oslo (Norvège) du 29 au 31 janvier 2001, la réunion sur les femmes qui est prévue pour la troisième semaine de février 2001 et le programme préparatoire d’événements organisés pour les organisations non gouvernementales dans le cadre de la troisième Conférence. D'autres contributions émaneront d'activités de fond et de plaidoyer. L’examen final sera confié au Comité préparatoire intergouvernemental lors de sa deuxième session.

La CNUCED est l’organe principal chargé de préparer PMA-III et son Secrétaire général, M. Rubens Ricupero, en sera le secrétaire général. La Secrétaire exécutive est Mme Anna Kajumulo Tibaijuka (République-Unie de Tanzanie).

Composition du bureau

Le Bureau du Comité préparatoire intergouvernemental est composé d’un Président, M. Jacques Scavée (Belgique) et de 8 Vice-Présidents, MM. Edouard Aho-Glele (Bénin), Borj Skomo (Norvège), Pierre Lelong (Haïti), Sandor Mozes (Hongrie),Yuji Kumamaru (Japon), Alounkeo Kittihoum (République démocratique populaire lao), Subhas Chandra Mungra (Suriname), Richard T. Dogani (République- Unie de Tanzanie). En outre M. Philippe Petit, Président du Bureau sur le commerce et le développement de la CNUCED, Mme Catherine Gras, rattachée à la Présidence française de l’Union européenne, M. Iftekhar Chowdhury (Bangladesh), Coordonnateur pour les PMA, ainsi que les coordonnateurs régionaux et la Chine sont associés aux travaux du Bureau.

Les 48 pays inscrits sur la liste des PMA sont les suivants: Afghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cap-Vert, Comores, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Guinée équatorial, Haïti, Iles Salomon, Kiribati, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Mauritanie, Mozambique, Myanmar, Népal, Niger, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République démocratique populaire lao, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tchad, Togo, Tuvalu, Vanuatu, Yémen et Zambie.

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L’adresse du site Internet de la troisième Conférence des Nations Unies sur les PMA est:

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