En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/7489

CETTE TRAGEDIE HANTERA A JAMAIS LA MEMOIRE DES NATIONS UNIES, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL LORS DU CINQUIEME ANNIVERSAIRE DE LA CHUTE DE SREBRENICA

10 juillet 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7489


CETTE TRAGEDIE HANTERA A JAMAIS LA MEMOIRE DES NATIONS UNIES, DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL LORS DU CINQUIEME ANNIVERSAIRE DE LA CHUTE DE SREBRENICA

20000710

On trouvera ci-après le texte de la déclaration prononcée par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion du cinquième anniversaire de la chute de Srebrenica:

La tragédie de Srebrenica hantera à jamais la mémoire des Nations Unies. C’est aujourd’hui l’anniversaire d’un massacre sans précédent en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale : le massacre de ceux qui ont été amenés à croire que les Nations Unies assureraient leur sécurité.

Cette tragédie est irréparable, mais il est d’une importance vitale d’en tirer les leçons et de les appliquer à l’avenir. Dans le rapport que j’ai soumis l’année dernière à l’Assemblée générale, je me suis non seulement attaché à présenter les faits de la manière la plus franche et la plus claire possible, mais aussi à proposer, aux Etats Membres, des recommandations visant à empêcher que de tels échecs se reproduisent.

N’oublions pas que les responsables des massacres commis à Srebrenica et dans d’autres lieux de Bosnie-Herzégovine, sont toujours en liberté bien qu’ils aient été mis en accusation par le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie. Ainsi, la plus importante leçon à tirer de Srebrenica -- le fait qu’il faut reconnaître le mal comme tel et lui imposer la résistance la plus implacable sans céder à l’opportunisme et au compromis -- reste encore à être apprise et appliquée.

Alors que nous commémorons le cinquième anniversaire de la mort de milliers d’hommes et de garçons sans armes et sans défense, massacrés dans les forêts qui entourent Srebrenica, je tiens, une fois encore, à exprimer à leurs familles et à leurs amis mes plus sincères regrets et remords. Nous ne pouvons apaiser leur peine et nous nous devons de ne pas l’oublier.

* *** *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.