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SG/SM/7458

LE RETRAIT D'ISR'L DU SUD-LIBAN DOIT ETRE PERCU PAR LES PAYS DE LA REGION COMME UN ENCOURAGEMENT A ACCELERER LES NEGOCIATIONS SUR LES ACCORDS DE PAIX

16 juin 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7458
PKO/90


LE RETRAIT D’ISRAEL DU SUD-LIBAN DOIT ETRE PERCU PAR LES PAYS DE LA REGION COMME UN ENCOURAGEMENT A ACCELERER LES NEGOCIATIONS SUR LES ACCORDS DE PAIX

20000616

On trouvera, ci-après, la déclaration du Secrétaire général, M. Kofi Annan, sur la confirmation par la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) du retrait complet des forces israéliennes du Liban:

Je suis heureux de vous annoncer que la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) m’a informé, aujourd’hui, qu’Israël s’est retiré du pays, conformément à la résolution 425 (1978)du Conseil de sécurité. Je viens de transmettre cette information au Conseil de sécurité.

Le peuple du Liban attend ce moment depuis plus de 22 ans. Nous devons tous rendre hommage au courage avec lequel ils ont subi cette longue épreuve.

C’est un jour heureux pour le Liban mais aussi pour Israël. C’est un jour d’espoir pour le Moyen-Orient dans son ensemble. Et c’est un jour de fierté pour les Nations Unies. Ce qui prouve que, quand elles sont mises en œuvre par toutes les parties dans un effort commun, les résolutions des Nations Unies peuvent constituer les fondations de la paix.

Le Liban est plus proche de la paix maintenant qu’il ne l’a jamais été depuis des décennies. La principale tâche de la FINUL sera maintenant d’aider le Gouvernement du Liban et ses forces armées à assumer leur responsabilité le long de la frontière et dans la région de laquelle Israël s’est retiré. J’espère que la communauté internationale sera également prompte à assister le Liban dans la tâche qui consiste à redresser l’économie dans le Sud et à rétablir ses liens avec le reste du pays. Cela aidera tout le pays à se rapprocher de la paix et de la stabilité.

J’espère aussi que la mise en œuvre de la résolution 425 (1978) du Conseil de sécurité sera perçue par tous dans la région, en particulier les Syriens, les Palestiniens et les Israéliens et aussi les Libanais, comme un encouragement à faire avancer plus rapidement les négociations sur les accords de paix fondés sur les résolutions précédentes du Conseil de sécurité, en particulier les résolutions 242 (1971) et 338 (1973). Ces résolutions, consacrant le principe de “la terre contre la paix”, constituent la base sur laquelle s’est fondée la formule de Madrid de 1991 pour une paix juste, durable et globale.

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Je me rendrais moi-même immédiatement après cette conférence de presse au Moyen-Orient pour y rencontrer les dirigeants et voir ce que les Nations Unies peuvent faire pour consolider l’évolution actuelle.

Pour finir, permettez-moi de remercier les dirigeants du Liban, d’Israël et de la Syrie, le Président Emlie Lahoud, le Premier Ministre Ehud Barak et feu le Président Hafez El-Assad pour la coopération dont ils ont fait preuve à l’égard des Nations Unies au cours des quelques dernières semaines. Je voudrais aussi remercier les Gouvernements de l’Egypte, de l’Iran, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite pour leur appui et les membres du Conseil de sécurité ainsi que le dernier mais non le moindre, M. Terje Roed-Larsen, mon Envoyé spécial, pour tout ce qu’ils ont accompli pour rendre ce jour possible.

Si la journée d’aujourd’hui ne marque pas la fin de la longue route vers la paix dans la région, j’espère au moins qu’elle sera perçue comme le début de la fin.

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