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SG/SM/7443

LE SECRETAIRE GENERAL INSISTE SUR LA NECESSITE DE REAFFIRMER L'ENGAGEMENT VISANT A SURMONTER LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT DURABLE POUR TOUS

13 juin 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7443
OBV/144


LE SECRETAIRE GENERAL INSISTE SUR LA NECESSITE DE REAFFIRMER L'ENGAGEMENT VISANT A SURMONTER LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT DURABLE POUR TOUS

20000613

Vous trouverez ci-dessous le message du Secrétaire général à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse, le 17 juin 2000 :

A priori, on ne voit pas pourquoi la terre ne pourrait pas faire vivre encore plus d’habitants. Toutefois, les terres de bonne qualité et les conditions propices à l’agriculture ne se trouvent pas forcément dans les régions à forte densité de population. Avec la dégradation des terres, le problème devient de plus en plus compliqué. Près de 2 milliards d’hectares, soit la superficie du Canada et des États-Unis réunis, sont touchés. Les moyens de subsistance de près d’un milliard de personnes sont menacés. Les principaux coupables sont la salinisation entraînée par l’irrigation, l’érosion des sols due au surpâturage et au déboisement, et l’appauvrissement de la diversité biologique. Le coût direct de cette dégradation, en termes de manque à gagner annuel, est estimé à plus de 40 milliards de dollars par an.

Chaque année, 20 millions d’hectares de terres agricoles deviennent impropres à l’agriculture ou doivent faire place au développement du tissu urbain. Or, au cours des 30 prochaines années, la demande de produits alimentaires dans les pays en développement devrait doubler. De nouvelles terres peuvent être cultivées et le seront certainement, mais, pour la plupart, il s’agit de terres de faible rendement qui risquent donc de se dégrader encore plus vite que les autres. Pour répondre aux besoins de l'humanité, qui ne peuvent que s’accroître, nous devons sans plus tarder prendre des mesures résolues en vue d'arrêter, sinon d'inverser, le processus de destruction de nos terres arables.

En tirant parti des connaissances et des avantages comparatifs de chaque programme et institution spécialisée, le système des Nations Unies peut jouer un rôle clef dans l’application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, adoptée il y a six ans aujourd’hui.

- 2 - SG/SM/7443 ENV/DEV/548 OBV/144 13 juin 2000

La Convention souligne qu’une lutte cohérente contre la désertification et la sécheresse ne peut se faire qu’avec la coopération des communautés touchées. Nombre de gouvernements travaillent de concert avec des organisations non gouvernementales et des groupements de citoyens, et prêtent une attention particulière aux préoccupations des femmes dans l’élaboration de leurs programmes d’action nationaux.

La journée d'aujourd'hui nous offre à tous l'occasion de réaffirmer que nous sommes déterminés à redoubler d’efforts pour surmonter les obstacles au développement durable, y compris la dégradation des terres arides et toutes ses conséquences environnementales, économiques, sociales et politiques.

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