LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT A LA COMMUNICATION ET A L'INFORMATION PRESENTE LA CAMPAGNE DE PUBLICITE DU MILLENAIRE AU COMITE DE L'INFORMATION
Communiqué de Presse
PI/1243
LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT A LA COMMUNICATION ET A LINFORMATION PRESENTE LA CAMPAGNE DE PUBLICITE DU MILLENAIRE AU COMITE DE LINFORMATION
20000501Il demande des ressources adéquates pour le développement des capacités de lONU dans le domaine des nouvelles technologies
Le Sommet du millénaire et lassemblée qui suivra offrent des opportunités uniques pour faire connaître les projets et les objectifs des Nations Unies à un large public, a déclaré ce matin, M. Kensaku Hogen, Secrétaire général adjoint à la communication et à linformation à louverture de la session du Comité de linformation. Le Comité se réunira du 1er au 12 mai. M. Hogen a présenté la campagne de publicité du millénaire qui aura pour slogan «Les Nations Unies uvrent pour vous. Par lintermédiaire daffiches, de spots télévisés et radio, cette campagne illustrera le travail des Nations Unies dans leurs efforts pour combattre la pauvreté et la maladie, pour promouvoir la paix et le développement, l'égalité des femmes et l'environnement.
Le Secrétaire général adjoint a mis laccent sur lessor que connaissent les sites Web de lONU, précisant quils sont consultés plus dun million de fois par jour et que lon prévoit plus de 300 millions daccès pour lan 2000 en provenance de 148 pays. M. Hogen a insisté sur l'importance dadopter une approche intégrée de linformation qui tienne compte des différents vecteurs que sont la télévision, la radio, la presse écrite et lInternet. M. Hogen a informé les membres du Comité du succès du Centre de nouvelles accessible sur le site Web de lONU qui fournit, dans un style vivant, une couverture quotidienne de lensemble des activités du système, devenant ainsi la première source dinformation des médias. Il a présenté les améliorations apportées tant dans le contenu que dans la présentation des sites. A cet égard, il a insisté sur les défis posés par le multilinguisme et a indiqué que le Département semploie désormais à reconfigurer le portail daccès des sites de lONU pour respecter la parité entre les six langues officielles et pour le rendre plus facile à utiliser. Il a estimé que lessor des nouvelles technologies nécessite quon y consacre lattention et les ressources nécessaires et a démontré comment la convergence de lInternet et des médias traditionnels se répercute favorablement sur la capacité de lOrganisation à communiquer avec les salles de rédaction du monde entier, à transmettre des images numériques et à toucher directement un public de plus en plus large.
Concernant le projet de création dune radio internationale de lONU, le Secrétaire général adjoint a indiqué que le Département sera désormais en mesure de diffuser directement aux stations de radio du monde entier des informations concernant les Nations Unies dans les six langues officielles. Il a précisé que 1 760 000 dollars du budget du Département pour 2000-2001 ont été redéployés à cet usage et a indiqué quà ce jour, plus de 100 stations de 58 pays différents ont manifesté leur intérêt pour ce projet.
Soulignant limportance de cette session du Comité de linformation, le Président, M. Elhassane Zahid (Maroc), a rappelé que les recommandations que le Comité formulera dici au 12 mai seront transmises à lAssemblée du millénaire. Dans cette optique, nos travaux devraient avoir une portée cruciale puisquils influenceront la politique dans le domaine de l'information au cours du siècle à venir, a-t-il dit. La campagne de publicité du millénaire constituant une priorité, le Bureau du Comité a voulu que celui-ci soit saisi de la question afin den débattre officiellement. Le rapport qui a été demandé constituera certainement lune des bases importantes de notre débat général et servira aux délégations au moment de la préparation des délibérations du Sommet du millénaire. Le Président a assuré que le Comité poursuivra ses efforts en vue de soutenir le Département de linformation dans sa campagne pour mobiliser les peuples en vue de lAssemblée du millénaire.
Le Président a invité, les délégations à soumettre des propositions de thèmes de débat pour le groupe de travail à composition non limitée du Comité. Sur proposition de M. Zahid, le Comité a modifié son programme de travail pour insérer après le débat général un échange de vues sur les rapports présentés par le Secrétariat et les conclusions et recommandations qui y figurent. En conséquence, le « débat général et examen des questions de fond » sera écourté dun jour et se tiendra du 1er au 3 mai. Les 4 et 5 mai, le Comité examinera les différents rapports présentés par le Secrétariat. Les consultations officieuses du Groupe de travail à composition non limitée du Comité seront également écourtées dune journée et se tiendront du 8 au 10 mai.
En début de séance, les membres du Comité ont procédé à lélection de M. Yayan Mulyana (Indonésie) au poste de Rapporteur, en remplacement de M. Sidharto Reza Suryo-Di-Puro (Indonésie) dont il terminera le mandat qui expire à la fin de cette année.
Dans le cadre du débat général, les membres du Comité ont entendu une déclaration de M. Claude Ondobo Nozana, Directeur du Programme international pour le développement de la communication à lOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture (UNESCO) qui a donné le détail de ce Programme. Les représentants de la République islamique dIran et de la République-Unie de Tanzanie ont pris la parole.
Le Comité poursuivra son débat général demain mardi 2 mai à 10 heures.
Documentation
Lordre du jour provisoire et le programme de travail de la vingt- deuxième session du Comité, adopté ce matin tel quamendé oralement, est paru sous la cote A/AC.198/2000/1.
Rapport du Secrétaire général sur la création d'une station de radio : exécution du projet pilote (A/AC.198/2000/6)
Dans sa résolution 54/82 B du 6 décembre 1999, l'Assemblée générale a prié le Département de l'information de commencer, dès que possible, à exécuter le projet pilote relatif à une station de radiodiffusion internationale de l'ONU. Ce projet pilote vise à déterminer la viabilité technique, la capacité de programmation et l'intérêt des auditeurs concernant la création d'une station de radiodiffusion internationale de l'Organisation.
Deux enquêtes par questionnaire ont été faites en 1999 et au début de 2000 pour déterminer la mesure dans laquelle les stations de radio dans différentes régions étaient disposées à participer au projet pilote et évaluer la capacité des stations de donner le temps d'antenne nécessaire au programme d'information quotidien de l'ONU ou de le diffuser par satellite. La première enquête, qui couvrait la région des Caraïbes, s'est déroulée de mai à juillet 1999, et le taux de réponse - 80% - a été très élevé, avec 65 % des stations se déclarant disposées à donner le temps d'antenne voulu au projet. En tout, 26 stations ont été contactées, et 17 ont déclaré souhaiter participer au projet pilote. La seconde enquête visait à déterminer la mesure dans laquelle les stations de radio d'autres régions - Afrique, Amériques, Asie, Australasie, Communauté d'Etats indépendants et Europe - étaient disposées à assurer au projet pilote le temps d'antenne ou la diffusion par satellite voulus. Un questionnaire a été envoyé à 583 stations de radio dont 160 organismes nationaux de radiodiffusion et toute une gamme d'autres stations publiques ou commerciales. D'après les résultats préliminaires, la seconde enquête, qui a été lancée en janvier, la date limite des réponses étant le 22 février 2000, a recueilli un taux général de réponse plutôt faible (26 %), qui varie cependant selon les régions, le plus élevé venant d'Afrique (39 %) et le plus faible des Etats-Unis et du Canada (5 %). Malgré le faible taux de réponse, les résultats de la seconde enquête laissent aussi entendre que le projet pilote de station de radio de l'ONU suscite l'intérêt : 89 stations ont déclaré souhaiter participer au projet. 71 ont exprimé un intérêt sans réserve, et 18 ont fait état d'un intérêt conditionnel et demandé des échantillons des programmes ou une assistance technique ou financière sous une forme ou une autre avant de procéder plus avant. Dans l'ensemble, les résultats donnent à penser que le projet intéresse suffisamment de stations pour qu'on le poursuive.
Les résultats initiaux de la seconde enquête ont révélé que le temps d'antenne disponible pour le projet pilote différait considérablement d'une région à l'autre. Les stations de pays en développement et celles disposant de suffisamment de ressources pour permettre des reportages approfondis ou quotidiens des activités de l'ONU sont celles qui se montrent les plus disposées à lui consacrer un temps d'antenne, ce qui donne à penser qu'il faudrait envisager sérieusement de développer le projet par étapes successives. Il faudrait aussi prendre d'autres mesures pour encourager d'autres organismes nationaux de radiodiffusion à appuyer le projet pilote en lui donnant un temps d'antenne ou en assurant la diffusion par satellite, ce qui aiderait à résoudre le problème difficile de desservir un grand nombre de petites stations de radio avec des auditoires fragmentés. Compte tenu des résultats des deux enquêtes par questionnaire, le Département de l'information examine actuellement les moyens de répartir les ressources de la façon la plus efficace pour assurer la diffusion mondiale des programmes de radio quotidiens de l'ONU aux auditoires nationaux et régionaux intéressés par le biais du projet pilote. Il faudra donc que la Radio de l'ONU continue de se concentrer sur les marchés clefs, où sont implantés d'importants organismes nationaux de radiodiffusion ayant un vaste public, et sur les régions moins bien desservies, où il n'existe pas beaucoup de sources d'information locales ou nationales.
Au moment de l'établissement de ce rapport, un total de 114 stations et réseaux de radiodiffusion, dont 11 organisations internationales dans 58 pays, avaient exprimé le souhait de participer au projet pilote en consacrant tous les jours un certain temps d'antenne aux émissions de radio de l'ONU. Etant donné que l'on n'a obtenu aucun engagement spécifique de contribution financière, il a été estimé nécessaire que le Département réaffecte le montant de 1 760 300 dollars inscrit à son projet de budget-programme révisé pour l'exercice 2000-2001 à l'exécution du projet pilote. Le Département poursuivra ses efforts pour trouver un appui extrabudgétaire en faveur du projet.
Les méthodes de distribution que préfèrent les stations de radio interrogées varient selon les régions et l'état de développement technologique du pays récepteur. C'est dans l'ensemble la distribution par satellite que l'on préfère, encore qu'une forte minorité de stations aient demandé qu'on leur transmette les programmes par réseau numérique à intégration de services (ISDN) ou par transfert électronique de fichiers sur Internet. Au stade actuel, il faudrait donc pouvoir disposer de ces trois méthodes de diffusion partout dans le monde. Il semblerait en outre qu'on ait de moins en moins besoin de distribuer des bandes dans toutes les régions, et que la préférence va de plus en plus à des formes plus directes et plus fiables de distribution (satellite, réseau numérique ISDN et Internet).
En janvier et février 2000, le Département de l'information a procédé à un examen du programme, afin d'aborder les principaux problèmes auxquels on se heurte lorsqu'on cherche à développer la capacité de la Radio de l'ONU de gérer plus efficacement la production et la distribution du programme pilote quotidien proposé, dans l'optique de la modernisation en cours du Service de la radio. Le Département prévoit de mener une étude des organismes de radiodiffusion qui reçoivent actuellement des programmes de l'ONU enregistrés sur bande, afin de déterminer la méthode de distribution qu'ils préfèrent. Dans toute la mesure du possible, on réduira ou on éliminera progressivement la distribution de bandes et cette forme de présentation. Il faudrait également regrouper et reformuler certains magazines radiodiffusés hebdomadaires et en réorganiser les ressources pour produire de nouveaux formats de programme et appuyer la production de programmes quotidiens pour le projet pilote. La Radio de l'ONU devra effectuer une réorganisation générale pour mobiliser les ressources afin de suivre le calendrier de production et de distribution quotidiennes dans les six langues officielles, prévu dans le projet pilote. Dans ce contexte, il faudra renforcer davantage les services de programmation régionaux en fournissant des ressources additionnelles aux services de production et de radiodiffusion multilingues pour assurer que le programme quotidien soit diffusé régulièrement et efficacement dans les six langues officielles. On renforcerait également la structure du Service de la radio en créant un groupe de reportage central, un groupe de recherche et de planification des programmes et un poste de directeur de presse, dans les limites du niveau approuvé des ressources à la disposition du Département. Pour assurer une diffusion efficace, on élaborerait un plan pour assurer une promotion, un suivi et une rétro-information adéquats concernant l'efficacité du projet pilote et pour renforcer les rapports avec les organismes de radiodiffusion.
Dans le cadre de l'examen, un audit de la capacité actuelle de production des programmes et des niveaux de ressources humaines a été mené à bien. Selon cet audit, il serait possible d'assurer la production, dans le cadre du projet pilote, d'un ensemble quotidien de programmes de 15 minutes en anglais, en espagnol et en français, en procédant à des ajustements, sans avoir besoin de beaucoup de ressources additionnelles. Il faudra en conséquence renforcer les ressources pour certaines langues officielles, notamment l'arabe, le chinois et le russe, ce qui sera fait avec un montant standard de ressources correspondant à quatre producteurs à plein temps par langue, un producteur de réserve, un assistant de production et un assistant de recherche, outre les services centraux assurés par les groupes de reportage et de recherche prévus. On estime que le pool de ressources en personnel en anglais et français suffira pour répondre aux besoins de production de l'ensemble de programmes quotidiens. Les montants additionnels requis pour les autres langues seront prélevés sur les ressources additionnelles déjà approuvées par l'Assemblée générale.
La modernisation est en train de se faire sur plusieurs fronts. Le Département entend ainsi intégrer le système de production numérique existant à un système de distribution numérique. Le plan à long terme est de faire des enregistrements audio en direct allant des salles de conférence à un serveur audio central qui sera doté d'une interface avec le réseau de postes de travail audio numérique de l'ONU et un système numérique d'archivage, le tout relié à un système de distribution automatisé qui permettra à des stations se trouvant dans des fuseaux horaires différents d'accéder de façon échelonnée aux documents audio. Le serveur audio central permettra aussi aux producteurs de la Radio de l'ONU d'éditer, à partir de leur propre ordinateur de bureau, les produits audio distribués sur Intranet et Internet.
Déclarations liminaires
M. KENSAKU HOGEN, Secrétaire général adjoint à la communication et à linformation, a présenté un tableau général des efforts de réforme accomplis par le Département de linformation, et a évoqué les nouvelles stratégies employées, la nécessité détablir de nouveaux partenariats et le potentiel des nouvelles technologies. Il a donné le détail des actions entreprises par le Département dans le cadre des perspectives envisagées dans le Rapport du millénaire du Secrétaire général afin de porter son message aux quatre coins du monde. Le discours et la conférence de presse du Secrétaire général ont été diffusés dans les six langues officielles en direct par satellite et des rencontres ont été organisées dans les Centres dinformation des Nations Unies. M. Hogen a également mentionné la diffusion, dans les mêmes conditions, de quatre réunions dinformation à la presse par le Conseiller spécial du Secrétaire général à destination des journalistes dAfrique, dAsie, dEurope et des Amériques. Ces communications ont été largement reprises par les grands réseaux télévisés et par 37 radios dAfrique, dAsie, du Moyen-Orient, de lAmérique du Nord et du Sud, et des Caraïbes.
Le Sommet et lAssemblée du millénaire, offrent des occasions uniques pour diffuser les projets et les objectifs afin que ceux-ci atteignent le plus large public possible. A cet égard, le Secrétaire général adjoint a présenté la campagne de publicité du millénaire et son slogan : Les Nations Unies oeuvrent pour vous. Cette campagne utilisera des supports visuels, la télévision, la radio pour illustrer le travail des Nations Unies en vue de combattre la pauvreté et la maladie, de promouvoir la paix et le développement, légalité des femmes et lenvironnement. Chaque support donnera ladresse dune page des sites Web de lOrganisation qui traitera plus en détail de la question.
M. Hogen a fait état des efforts déployés par le Département pour mettre au point une opération dinformation intégrée et multimédia qui fournira aux médias du monde entier des informations concernant les Nations Unies. Il convient dadopter une approche intégrée qui tienne compte des vecteurs dinformation que sont la télévision, la radio, la presse écrite et lInternet, a-t-il observé. Ainsi, dans un premier temps le service fournira des informations, par télécopie ou courrier électronique aux rédactions du monde entier, sur les faits dactualité les plus importants. M. Hogen a informé les membres du Comité du lancement, sur le site Web de lOrganisation des Nations Unies, du Centre de nouvelles qui fournit, dans un style vivant et accessible, une couverture quotidienne de lensemble des activités du système, devenant ainsi la première source dinformation des médias. Il a évoqué ensuite le projet pilote qui prévoit de mettre en permanence un producteur de télévision et de radio sur le terrain pour maximaliser les liens avec les médias régionaux et assurer une plus grande contribution du terrain aux productions du Siège. LAfrique sera la première base du projet pilote, a-t-il ajouté en rappelant la haute priorité accordée au continent par lAssemblée générale, le Conseil de sécurité et le Secrétaire général.
Il a abordé le projet visant la création dune radio internationale de lOrganisation des Nations Unies et a indiqué que le Département sera désormais en mesure de diffuser directement aux stations de radio du monde entier des informations concernant les Nations Unies dans les six langues officielles. Il a précisé que 1 760 000 dollars du budget du Département pour 2000-2001 ont été redéployés à cet usage. Il a rappelé que la mise en oeuvre de ce projet naurait pas été possible sans létablissement de partenariats avec des stations locales, nationales et internationales. A ce jour, plus de 100 stations de 58 pays différents ont manifesté leur intérêt pour ce projet. En ce qui concerne la télévision, M. Hogen a indiqué quil importe désormais de se convertir à la télévision numérique, ce qui est coûteux. A cet égard, il faudrait procéder à une étude de faisabilité.
Sagissant de lInternet et des nouvelles technologies, M. Hogen a estimé que lessor de ce nouveau vecteur nécessite quon lui consacre lattention et les ressources nécessaires. Il a indiqué que le site Web des Nations Unies est consulté plus dun million de fois par jour et que les estimations pour 2000 prévoient plus de 300 millions daccès en provenance de 148 pays différents. Il a présenté les améliorations apportées tant dans le contenu que dans la présentation des sites. Le Département semploie à présent à reconfigurer le portail daccès des sites de lONU pour respecter la parité entre les six langues officielles et le rendre plus facile à utiliser, a-t-il précisé en soulignant que cest sur les ressources, tant humaines que financières, que pèse le défi du multilinguisme des sites Web de lOrganisation des Nations Unies.
Il a présenté la composante information des missions de maintien de la paix, les activités dinformation du Département sur la question de la Palestine, le travail du Département en collaboration avec lECOSOC et avec le Haut Commissariat aux droits de lhomme, ainsi que les nouveaux partenariats avec la société civile et particulièrement les organisations non gouvernementales. Parmi les activités du Département, M. Hogen a mentionné également les visites guidées et les expositions spéciales.
Au sujet des publications du DPI, M. Hogen a fait part de linstauration de liens plus étroits avec lInternet et de lamélioration des sites Web de Development Business et d Afrique Relance. Il a indiqué que le Département sappuie désormais sur les nouvelles technologies pour améliorer ses ventes de publications et son marketing. LInternet a permis daméliorer laccès aux bibliothèques de lOrganisation des Nations Unies. Il a présenté en détail le nouveau service UNBISNET de la bibliothèque Dag Hammarskjöld qui rend les bases de données et lindex des discours accessibles par le Web.
Sagissant du fonctionnement des centres dinformation des Nations Unies, M. Hogen a indiqué que létablissement de liaisons électroniques a permis daccélérer considérablement la communication entre les centres dinformation et le Siège. Trente centres disposent maintenant de leurs propres sites web en 15 langues différentes. La messagerie électronique a également permis de recourir aux capacités de traduction locales pour traduire les documents produits en anglais au Siège.
Débat général
M. CLAUDE ONDOBO NOZANA, Directeur du Programme international pour le développement de la communication à lOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture (UNESCO), a expliqué que la conférence générale de lUNESCO avait créé le Programme international pour le développement de la communication (PIDC) en novembre 1980. En vingt ans, le Programme a financé 680 projets pour un montant de 77 312 909 dollars. Les donateurs versent leurs contributions volontaires au PIDC, par programmation pluriannuelle, sous forme de fonds libres daffectation (sur le compte spécial) ou de fonds liés à un projet précis (fonds en dépôt). Ces versements proviennent à plus de 90 % de huit pays de lUnion européenne. Près dun millier de bourses, pour lessentiel de stages de courte durée, ont été offertes et sont encore offertes par lintermédiaire du PIDC pour la formation en journalisme (Fédération de Russie), en production audiovisuelle (République de Corée), en gestion dentreprise de presse (Israël), en journalisme dagence (Argentine) et lannée prochaine, en journalisme de télévision par le Brésil.
Au cours de ses 20 premières années, leffort du Programme a porté sur lassistance institutionnelle, le développement des agences nationales de presse, de la radio et de la télévision, de la production audiovisuelle, du livre et de la presse écrite. Le Conseil intergouvernemental du PICD a décidé, en mars dernier, daccorder la priorité aux projets soumis par les pays en développement, les ONG, les organisations intergouvernementales et les organisations professionnelles qui concernent les quatre secteurs suivants : amélioration du pluralisme des médias et promotion de la liberté de la presse; activités de formation; création et renforcement des médias communautaires; acquisition de nouvelles technologies de linformation et de la communication susceptibles de renforcer le fonctionnement des médias publics et indépendants. Depuis ladoption en 1989 de la nouvelle stratégie de lUNESCO en matière dinformation, plusieurs séminaires sur la promotion de médias indépendants et pluralistes ont été organisés conjointement avec le Département de linformation de lONU. Outre la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, et le Prix mondial pour la liberté de la presse, décerné le même jour à des journalistes incarcérés dans lexercice de leur métier, le PIDC apporte un appui financier significatif aux réseaux de défense de la liberté de la presse. Dautre part, dans le cadre du Programme pour la liberté dexpression, la démocratie et la paix, lUNESCO sest spécialisée dans le combat pour la survie de médias indépendants et pluralistes dans les zones de conflit et daprès conflit, auxquelles elle apporte un important soutien financier, matériel et technique. LUNESCO organise les 4 et 5 mai à Genève une table ronde sur la manière de combattre dans ces zones la propagande de guerre et de haine, sans restreindre la liberté de la presse et lindépendance éditoriale des médias locaux. Dautres formes de violence, la violence à lécran et la pédophilie sur lInternet, sont lobjet dappuis de toutes sortes, notamment détudes, de colloques et de publications éditées avec laide de lUNESCO.
LUNESCO accorde aussi une attention particulière à laspect juridique de la communication. Dans lidentification, le financement et la mise en uvre de ses projets, le PIDC veille à maintenir un bon équilibre entre les exigences des ressources humaines et lacquisition des équipements, et pour ces derniers, entre matériels pédagogiques, informatique et de production. Outre les bourses, les activités de formation du PIDC revêtent plusieurs formes : ateliers et séminaires nationaux, sous-régionaux ou régionaux portant sur la rédaction et léthique, le droit ou la gestion; centres de documentation ou maisons de presse dotés de matériels dinitiation à la publication assistée par ordinateur et mis à la disposition des groupements professionnels et des entreprises, assistance à la création des institutions ou à la rénovation des facultés dispensatrices des formations dans des cursus plus classiques. Toutes les formules sont mises à profit à cet effet dans les pays en développement et depuis une décennie dans les nouveaux Etats indépendants dAsie centrale, des Balkans et dEurope orientale, a-t-il précisé.
M. MEHDI YOUSEFI (République islamique dIran) a remercié M. Hogen pour la clarté de sa présentation et a félicité le Département pour la mise en service des nouveaux sites Web de lOrganisation.
M. MUHAMMAD YUSUF (République-Unie de Tanzanie) a également félicité le Département pour les efforts énormes quil a fournis ces dernières années. Il a demandé des précisions au sujet de lemploi du swahili qui est utilisé pour diffuser des informations par la radio des Nations Unies. Il a rappelé quun poste de producteur de radio avait été rétabli à cet effet et sest étonné du fait que, cinq mois après ladoption du budget, les postes prévus nont pas encore été pourvus. Il a demandé quels étaient les problèmes qui se posaient et sils concernaient le recrutement.
Le Président du Comité a indiqué que M. Hogen, Secrétaire général adjoint aux communications et à linformation, répondrait à toutes les questions des délégations à la fin du débat général qui devrait se terminer le 3 mai.
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