En cours au Siège de l'ONU

PI/1212

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION OCCUPERONT UNE PLACE DE CHOIX DANS L'ORDRE DU JOUR DU COMITE DE L'INFORMATION

27 avril 2000


Communiqué de Presse
PI/1212


LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION OCCUPERONT UNE PLACE DE CHOIX DANS L'ORDRE DU JOUR DU COMITE DE L’INFORMATION

20000427

Il se réunira du 1er au 12 mai et peaufinera la campagne de publicité du millénaire qui aura pour thème «les Nations Unies oeuvrent pour vous»

La présentation de la campagne de publicité du millénaire retiendra sans doute l’attention des 90 membres du Comité de l’information qui se réuniront du 1er au 12 mai 2000. «Les Nations Unies oeuvrent pour vous», tel sera le thème de cette campagne destinée à montrer au public une Organisation tournée vers l’avenir, qui est dynamique et indispensable. Cette campagne qui sera lancée à l'occasion du Sommet du millénaire se poursuivra au-delà de celui-ci en tant qu’élément clé d’une stratégie de communication à long terme. Le 3 mai, le Comité interrompra ses travaux pour célébrer la Journée mondiale de la presse.

Les nouvelles technologies et les possibilités qu’elles ouvrent dans les domaines de la radio et de la télévision occuperont une bonne place dans l'ordre du jour du Comité qui est chargé d’examiner, entre autres, le développement et l’enrichissement multilingue des sites de l’Organisation. Alors que le site Web de l’ONU est consulté 260 millions de fois par an et que le nombre d’utilisateurs de l’Internet dans les pays en développement est à la hausse, les nouvelles technologies sont au coeur de la stratégie pour la réorientation des activités d’information de l’Organisation. L’amélioration du contenu informatif et de la publication des données dans les six langues est une priorité claire, mais les modalités de sa mise en oeuvre reste encore à déterminer.

Au nombre des propositions avancées l’année dernière, le Comité appuiera l’objectif de la parité modulaire entre les six langues officielles qui devrait être atteint d’une manière économique et en privilégiant le contenu actuel. Il s’agira d’établir un équilibre entre la nécessité d’établir une parité et la disponibilité réaliste des ressources, en centrant l’action sur le renforcement des structures existantes, la parité étant introduite dans les modules. Il conviendra donc d’asseoir sur des bases solides les activités actuelles de mise à jour et d’enrichissement des sites Web, en faisant traduire différents éléments des sites en fonction du taux de fréquentation dans chaque langue. Le Comité devra en outre se prononcer sur la nécessité d’engager une étude de faisabilité, estimée à 100 000 dollars, sur la réorganisation des sites afin de rationaliser leur structure et de les rendre plus conviviaux et plus souples.

Le Comité se penchera sur la question de l’intégration des Centres d’information des Nations Unies aux bureaux extérieurs du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD); l’allocation des ressources aux centres d’information en 1999; un projet de principes directeurs pour le fonctionnement des

centres d’information intégrés et sur le projet révisé de Plan à moyen terme pour la période 2002-2005. Le Comité aura également à examiner la mise en place d’une station de radio internationale de l’ONU. Il entamera sa session par l’élection d’un rapporteur pour pourvoir le poste laissé vacant par M. Sidharto Rezasuryo-Di- Puro (Indonésie), représentant les Etats d’Asie. Il élira un vice-président pour pourvoir le poste laissé vacant par M. Holger Martinesen (Argentine), représentant le Groupe des Etats d’Amérique. Les membres nouvellement élus serviront jusqu’à la fin du mandat initial, c’est-à-dire l’an 2000. A l’ouverture de sa session, le Comité entendra une déclaration du Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kensaku Hogen.

Créé en 1979 et composé de 90 membres, le Comité de l’information a pour mandat « de promouvoir l’instauration d’un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication plus juste et plus efficace, destiné à renforcer la paix et la compréhension internationale, et fondé sur la libre circulation et une diffusion plus large et mieux équilibrée de l’information.

Le Comité est composé des Etats Membres suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Argentine, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Belize, Bénin, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Chili, Chine, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Chypre, Danemark, Equateur, Egypte, El Salvador, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, Fédération de Russie, Finlande, France, Gabon, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Guyana, Hongrie, Iles Salomon, Inde, Indonésie, République islamique d’Iran, Irlande, Israël, Italie, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Liban, Malte, Mexique, Mongolie, Maroc, Népal, Pays-Bas, Niger, Nigéria, Pakistan, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République arabe syrienne, République démocratique du Congo, République de Corée, République de Moldova, République populaire démocratique de Corée, République tchèque, République-Unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume-Uni, Sénégal, Singapour, Slovaquie, Somalie, Sri Lanka, Soudan, Togo, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Yougoslavie et Zimbabwe.

Documentation

Rapport du Secrétaire général sur la Réorientation des activités d’information et de communication de l’Organisation des Nations Unies (A/AC.198/2000/2)

Au chapitre des nouvelles technologies, le Secrétaire général signale que le site Web de l’ONU est consulté 260 millions de fois par an et que, selon les études, le nombre d’utilisateurs d’Internet dans les pays en développement est en hausse et que l’on s’attend à ce qu’il augmente encore de façon spectaculaire. Il rappelle que le Département de l’information continue de travailler en consultation avec l’ensemble du Secrétariat pour améliorer les sites de l’ONU, les rendre plus faciles à utiliser et éviter les doubles-emplois. Il indique que les pages Web sur les Nations Unies et la société civile, les Nations Unies et le monde des affaires, et l’Assemblée du millénaire sont maintenant opérationnelles et ont beaucoup de succès. Le Département travaille actuellement à de nouvelles pages Web sur Bethléem 2000 et sur l’Année des Nations Unies pour un dialogue entre les civilisations (2001). Le Département poursuivra ses travaux sur la lancée de cette technologie en développement rapide, mais pour en cueillir les fruits, il faudra consentir des investissements en ressources humaines et autres dans les quelques prochaines années si l’on veut établir une fondation ferme pour l’entretien, l’amélioration et l’enrichissement des sites Web.

Faisant part des efforts déployés pour approfondir et élargir les liaisons directes avec les médias d’information dans le monde, le Secrétaire général annonce que le Département de l’information a établi un service d’information quotidienne sur le site Web de l’ONU de façon à faciliter les reportages sur l’ONU. Il fait également part des efforts en cours pour intégrer directement dans les nouvelles diffusées par le Service d’information celles provenant des Bureaux extérieurs des Nations Unies. Ces reportages sont reliés aux communiqués de presse, aux déclarations et aux autres sites pertinents de l’ONU. Appuyant le service d’information sur le Web, le Département lancera bientôt une version plus proactive, basée sur la messagerie électronique et la télécopie, qui ira directement aux bureaux de presse des médias dans le monde entier ainsi qu’à d’autres publics importants comme les ONG. Ce service fournira des “alertes” de reportages sur des événements en train de se produire ou de manifestations à venir, et des liens avec d’autres sources d’information.

S’agissant de la radio et télévision, le Secrétaire général identifie l’emploi des nouvelles technologies comme l’élément clé qui permettra au Département de tirer parti de la rapidité et de l’avantage économique qu’offre la convergence croissante de la radio, de la télévision et d’Internet. A long terme, la convergence de la télévision et d’Internet ouvre la possibilité d’une diffusion peu onéreuse de documents télévisés produits par les Nations Unies en vidéo numérique. En effet, la vidéo devient de plus en plus une partie indispensable d’Internet et des efforts sont en cours, précise le Secrétaire général, pour mettre des articles vidéo des Nations Unies en différentes langues sur les sites Web de l’ONU, dans les limites des capacités des serveurs. En outre, le Département mettra au point et opérera un système de gestion intégrée des photographies numériques de l’ONU afin qu’elles puissent être téléchargées directement.

Le Secrétaire général aborde la collaboration entre le Département de l’information, le département des opérations de maintien de la paix et le Département des affaires politiques afin d’améliorer la capacité d’information des missions de maintien de la paix et d’autres missions sur le terrain. Ainsi, l’affichage régulier sur le site Web des informations reçues directement des missions sur le terrain, qui a commencé en 1999 avec les Missions des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO devenue ATNUTO – administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental) et au Kosovo (MINUK), est devenue une opération régulière sur le site Web et cette pratique sera étendue à d’autres missions sur le terrain, dans la mesure où les ressources le permettront. Le Secrétaire général donne aussi le détail des efforts de coopération des Nations Unies avec les 1600 ONG associées au Département de l’information, avec ses partenaires du domaine éducatif et avec le secteur privé. Dans ce domaine, il annonce que le nouveau site Web sur le Contrat mondial, lancé lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse) en janvier 2000, a été extrêmement bien accueilli. Le Secrétaire général présente en outre les progrès accomplis dans le domaine des publications de l’ONU et dans les activités de la bibliothèque Dag Hammarskjöld.

En conclusion, le Secrétaire général souligne que la réorientation des activités est une oeuvre en cours d’accomplissement et qu’il reste beaucoup à faire. Parmi les sujets de préoccupation, il cite notamment les procédures de recrutement et les procédures budgétaires en place qui entravent la capacité de l’ONU de réagir aussi efficacement et aussi rapidement qu’on le souhaiterait.

Rapport du Secrétaire général sur l’Intégration des centres d’information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du Programme des Nations Unies pour le développement: examen au cas par cas (A/AC.198/2000/3)

Le Secrétaire général rappelle les objectifs de l’opération d’intégration des centres d’information qui sont de donner une image unifiée de l’ONU sur le terrain, de renforcer l’information dans tous les domaines, notamment dans celui du développement, et de réaliser des économies en mettant les services en commun. Il rappelle également les conclusions de sa première évaluation des activités du réseau mondial des centres d’information, selon lesquelles le niveau d’exécution des programmes était en général moins élevé et la fourchette d’activité plus réduite dans les centres d’information intégrés que dans les autres et les rapports d’activité moins nombreux. Lors de cette première évaluation, il a souligné que les difficultés auxquelles étaient confrontés les centres d’information intégrés tenaient en partie à la diminution des ressources disponibles, en particulier des ressources en personnel.

Le Secrétaire général fait part des conclusions de l’enquête menée auprès des gouvernements de 14 Etats Membres où des centres d’information ont été intégrés – Alger, Ankara, Antananarivo, Asunción, Bucarest, Le Caire, Colombo, Katmandou, Kinshasa, La Paz, Lomé, Maseru, Panama et Yangon. Dans l’ensemble, les pays sont d’avis que les centres intégrés ont contribué à donner de l’ONU une image plus unifiée et se sont déclarés satisfaits des mesures que prenaient les centres intégrés pour que l’information soit mieux diffusée. Parmi les recommandations formulées par les gouvernements interrogés, le Secrétaire général relève notamment l’augmentation des ressources des centres intégrés, en particulier les dotations en personnel spécialisé dans les domaines de l’information et de la communication, le renforcement de l’appui que les centres intégrés apportent aux bibliothèques dépositaires ainsi que leurs liens avec les établissements d’enseignement public et privé dans l’ensemble des pays hôtes.

Le Secrétaire général poursuit en faisant état de plusieurs initiatives prises par le Département de l’information, en coopération avec le PNUD, en vue d’améliorer la coopération d’ensemble et de renforcer l’efficacité des centres intégrés. Il cite, notamment, la constitution à cette fin d’un groupe de travail établi par le Département et le PNUD et l’élaboration d’un ensemble de directives définissant le cadre opérationnel des centres intégrés. Le Secrétaire général mentionne aussi les observations des directeurs de centres intégrés qui estiment qu’il faudrait renforcer les effectifs, augmenter les ressources financières et accroître les possibilités de formation pour que les centres intégrés soient à même de s’acquitter de tâches plus étendues en matière d’information. En conclusion, le Secrétaire général remarque que si l’opération d’intégration n’a pas partout atteint pleinement ses objectifs, les raisons qui l’ont motivée restent valables. Il se déclare convaincu que ces bureaux rempliront l’office pour lequel ils ont été créés et répondront aux attentes des pays dans lesquels ils se trouvent.

Rapport du Secrétaire général sur les Principes directeurs pour le fonctionnement des centres d’information des Nations Unies intégrés à des bureaux extérieurs du Programme des Nations Unies pour le développement (A/AC.198/2000/4)

Dans ce rapport, le Secrétaire général présente les principes directeurs élaborés conjointement par le Département de l’information et le PNUD pour le fonctionnement des centres d’information intégrés. Les principes directeurs définissant le cadre opérationnel des centres intégrés recommandent une approche coordonnée dans le domaine de l’information au niveau des pays afin de susciter une compréhension positive, correcte et équilibrée des objectifs et des activités des Nations Unies. Les centres d’information devraient jouer un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre des activités d’information sur le terrain et coopérer dans ce domaine avec tous les partenaires du système des Nations Unies, et en particulier le PNUD. Les ressources locales devraient être utilisées d’une manière efficace et économique en occupant des locaux communs chaque fois que c’est possible et en établissant des services communs. En outre, le Secrétaire général précise que le centre d’information, bien que placé sous la supervision du représentant résident du PNUD, fonctionne comme une antenne autonome du Département de l’information et que ses activités et ses ressources sont consacrées à des fonctions d’information exercées au nom de l’ensemble des Nations Unies.

Concernant le rôle des centres d’information des Nations Unies, le Secrétaire général indique que, pourvus du même mandat que le Département de l’information, les centres mobilisent l’opinion publique dans leur zone d’opération, en vue de promouvoir une bonne compréhension des activités et des objectifs des Nations Unies. A cet égard, ils collaborent étroitement avec les services gouvernementaux nationaux, les médias, les ONG, les établissements d’enseignement et la société civile en général. Ils encouragent le succès des activités des Nations Unies sur le terrain en fournissant des services et des conseils dans le domaine de l’information aux bureaux locaux des organismes du système des Nations Unies. Ces centres devraient jouer un rôle prépondérant en mettant au point des outils d’information, tels que des bulletins d’information conjoints, des sites Web et des bibliothèques de référence communes.

Les principes directeurs décrivent également le rôle du représentant résident. Celui-ci est chargé de faire un rapport au Département de l’information sur tous les aspects du programme de travail, de l’administration, du budget et des questions de personnel concernant les centres d’information. En sa qualité de directeur du centre, il ou elle élabore le programme annuel des activités dans le domaine de l’information et assure que tous les organismes du système des Nations Unies adoptent une approche unifiée et coordonnée envers les questions liées à l’information. Il ou elle assure également que les ressources du centre sont utilisées d’une manière équilibrée. Le représentant résident veille en outre à ce que le fonctionnaire national du centre participe régulièrement à la planification des activités dans le domaine de l’information des organismes du système des Nations Unies. Il fournit des services administratifs au centre d’information en approuvant ou en certifiant les engagements de dépenses au moyen des comptes du centre, après y avoir été autorisé par le Département de l’information.

Les principes directeurs précisent aussi le rôle du fonctionnaire de national du centre d’information qui travaille sous la direction du représentant résident, est responsable du fonctionnement quotidien du centre, sert de coordonnateur pour les activités locales d’information, sélectionne et transmet au Siège des informations diffusées par les médias et des informations sur d’autres questions pouvant intéresser le Secrétaire général. En outre, le fonctionnaire national est responsable des contacts au niveau fonctionnel avec les entités gouvernementales et des contacts à tous les niveaux avec les médias, les ONG, les établissements d’enseignement et les institutions professionnelles. Les principes directeurs délimitent aussi le rôle du Département de l’information et du PNUD et établissent les procédures concernant la correspondance.

En conclusion, le Secrétaire général indique que le PNUD et le Département de l’information ont créé un groupe de travail ayant pour objectif d’assurer que les centres d’information remplissent leur mandat et que les activités d’information au niveau des pays sont exécutées conformément aux instructions du Secrétaire général et respectant pleinement les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale.

Rapport du Secrétaire général sur Les centres d’information des Nations Unies en 1999 : ressources provenant du budget ordinaire de l’ONU (A/AC.198/2000/5)

Le Secrétaire général rappelle que compte tenu de la situation au niveau local, on compte toujours quatre centres non opérationnels. Il fait part d’efforts déployés pour réouvrir les centres d’information de Managua et de Monrovia en 2000 en coopération avec les gouvernements hôtes et le PNUD. Il indique que le Département de l’information a fourni du personnel pour assurer le fonctionnement des services d’information de Bangkok, Beyrouth, Genève et Vienne, ainsi que pour les antennes d’information des bureaux des Nations Unies en Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Erythrée, Géorgie, Kazakhstan, Ukraine et Ouzbékistan. Il estime que les ressources humaines continuent d’être l’élément déterminant et que, si l’on veut qu’ils continuent de fonctionner avec efficacité, les centres doivent être dotés de personnel compétent en nombre suffisant.

Le Secrétaire général indique qu’en 1998-1999, le nombre total de postes approuvés pour l’ensemble des centres a été réduit de 10% par rapport à l’exercice biennal précédent et de plus de 40% par rapport au niveau de 1990. Il précise que les accords avec le PNUD, d’autres organismes des Nations Unies et des partenaires locaux ainsi que les généreuses contributions des pays hôtes ont permis d’assurer le fonctionnement du réseau de centres d’information de l’ONU à leur niveau actuel. En outre, le recours accru des centres aux nouvelles techniques d’information et de communication a permis de compenser à des degrés divers les pertes en ressources humaines.

Le Secrétaire général remarque qu’en 1999, le niveau des fonds extrabudgétaires a augmenté par rapport à l’année précédente. Il signale que l’assistance financière fournie par plusieurs gouvernements hôtes a été extrêmement précieuse pour les centres d’information et la poursuite de leurs activités. Le Secrétaire général présente en annexe de son rapport une ventilation de l’aide fournie par les gouvernements hôtes aux centres d’information.

Rapport du Secrétaire général sur le Développement, la mise à jour et l’enrichissement en plusieurs langues des sites Web de l’ONU (A/AC.198/2000/7)

Le Secrétaire rappelle tout d’abord le contenu des trois propositions examiné par le Comité au cours de sa vingt et unième session de fond en mai 1999 : la première (A), la plus onéreuse, visait à assurer la parité complète entre toutes les langues d’ici 2001 ; la deuxième (B) prévoyait d’atteindre la parité entre toutes les langues en procédant par paliers ce qui permettrait d’étaler l’investissement non récurrent sur une plus longue période ; et la troisième (C) préconisait d’équilibrer la nécessité d’établir une parité et la disponibilité réaliste des ressources, elle était centrée sur le renforcement des structures existantes, la parité étant introduite dans les modules. La troisième proposition, la plus réaliste dans un budget à croissance zéro, ayant reçu la préférence a ensuite été assortie de trois propositions supplémentaires ; la première (1) envisageait de faire traduire et transposer progressivement le contenu des sites Web de l’ONU dans toutes les langues officielles sans fixer de délai pour atteindre l’objectif de parité ; la deuxième (2) prévoyait de faire traduire seulement certains modules de base, y compris le module audiovisuel ; et la troisième (3) consistait à asseoir sur des bases solides les activités actuelles de mise à jour et d’enrichissement des sites Web, en faisant traduire différents éléments des sites en fonction du taux de fréquentation enregistré pour chaque langue.

Le Secrétaire général dresse ensuite le bilan de la situation actuelle. Il fait état du développement extraordinaire de l’utilisation des sites Web de l’ONU dont le nombre d’accès est passé de 489 000 en janvier 1996 à plus de 12 millions en janvier 1999 et à 21 millions en janvier 2000, ce qui implique de « servir » plus de 11 fichiers par seconde chaque jour. En ce qui concerne les questions de fond et d’orientation, il indique que le Comité des publications a fait paraître des principes directeurs pour la présence des Nations Unies sur l’Internet qui portent, notamment, sur la planification du contenu, la responsabilité, les noms de domaine et la politique suivie en matière de publications. Le Secrétaire général fait également part de difficultés tenant, notamment, au nombre limité de postes permanents par rapport à la charge de travail, ce qui a exigé une utilisation accrue des crédits destinés au personnel temporaire. A cet égard, il ajoute que la nécessité d’actualiser constamment les sites et d’assurer leur maintenance mobilisera encore la majeure partie des ressources en personnel, laissant peu de temps pour les activités relatives à l’amélioration et au développement des sites Web.

Au titre de l’évolution future, le Secrétaire général établit comme priorité claire l’amélioration du contenu informatif et la publication des données dans les six langues officielles. Il ajoute que pour tirer réellement partie de ce nouveau média et progresser sur la voix du multilinguisme, il faudra procéder à de nouveaux investissements dans les années à venir afin d’asseoir sur des bases solides la mise à jour et l’enrichissement des pages Web. A cet égard, il précise qu’il importe d’examiner séparément la question de la création des documents et les aspects relatifs à la mise à jour, la coordination et la gestion. En effet, la création de documents, contrairement aux opérations de mise à jour, de coordination et de gestion, est un processus décentralisé dont la responsabilité incombe aux départements auteurs.

En ce qui concerne nécessité de rationaliser l’organisation des sites Web, le Secrétaire général estime qu’il faudrait procéder à une étude, dont le coût estimatif a été fixé à 100 000 dollars (non prévus dans le budget-programme de l’exercice en cours). Cette étude, qui s’étalerait sur six mois, serait chargée de formuler des propositions concrètes portant sur la restructuration, la réorganisation et le recentrage des sites, notamment pour ce qui est du multilinguisme, des aspects techniques et du calendrier de déploiement. Elle

devrait accorder une attention particulière au perfectionnement de l’outil de recherche de façon à le rendre utilisable dans les six langues officielles. En outre, l’étude indiquerait précisément les investissements qui devront être réalisés au titre de la réorganisation du fonctionnement d’ensemble des sites.

Le Secrétaire général rappelle qu’avant d’envisager d’améliorer les sites Web, il convient d’asseoir sur des bases solides les activités actuelles de mise à jour et d’enrichissement et qu’à cette fin, le Département de l’information met de nouveau l’accent sur la proposition C-3 (détaillée plus haut) qui est la plus économique. Le Secrétaire général met en garde sur le fait qu’il sera impossible d’estomper les disparités croissantes entre les six langues officielles, si les ressources budgétaires et administratives demandées ne sont pas débloquées. Il remarque qu’actuellement le fonctionnement des sites Web a été assuré grâce à des arrangements ponctuels et temporaires, en utilisant des crédits ouverts pour du personnel temporaire et en réorganisant au mieux les activités.

En conclusion, le Secrétaire général recommande que l’on envisage désormais les activités relatives à l’Internet comme faisant partie intégrante du programme de travail de l’Organisation. Il indique qu’en ce qui concerne le plan à moyen terme pour l’exercice 2002-2005 et les propositions budgétaires présentées par le Département de l’information pour l’exercice biennal 2002-2003, on intégrera les activités de gestion, de mise à jour et d’enrichissement des sites Web de l’ONU dans un sous-programme ordinaire. Toutefois, ajoute-t-il, pour que l’on puisse travailler dans l’optique du multilinguisme, il est essentiel que les départements auteurs prévoient au titre de leurs propres programmes ordinaires de mettre les documents à disposition dans un format adapté à leur publication sur le Web et tiennent compte de cet impératif dans leur budget.

Rapport du Secrétaire général sur le Projet de plan à moyen terme pour la période 2002-2005, Programme 23.Information (A/AC.198/2000/8)

Dans ce rapport, le Secrétaire général présente la version révisée du projet de plan à moyen terme qui avait été soumis aux membres du Comité de l’information au cours de sa vingt et unième session en mai 1999. Il rappelle que le programme 23, Information présente l’orientation générale et les projets de textes explicatifs des sous-programmes des services de promotion, d’information, de bibliothèque et de publications. Les principaux textes portant autorisation des sous-programmes adoptés par les organes intergouvernementaux compétents sont présentés en annexe.

Le Secrétaire général rappelle que l’objectif de ce programme est de mieux faire connaître et mieux comprendre les objectifs et les activités des Nations Unies partout dans le monde. L’accent sera mis sur la nécessité de faire connaître efficacement et à temps les activités de l’Organisation et leurs incidences sur la vie quotidienne et sur les préoccupations des populations du monde entier en s’adressant principalement aux médias, aux organisations non gouvernementales, aux établissements d’enseignement, aux organisations professionnelles et au secteur privé.

Au titre du sous-programme 1, Services de promotion, le Secrétaire général indique que son objectif est de sensibiliser le public sur le rôle crucial que joue l’ONU. L’exécution de ce sous-programme incombe au premier chef à la Division des services à l’intention du public, appuyée par le Bureau du Secrétaire général adjoint ainsi que par le réseau des centres et services d’information des Nations Unies. Le deuxième sous-programme a pour objectif de renforcer l’intérêt des agences de presse et des médias concernant l’ONU et ses activités et de leur donner accès aux informations et nouvelles fraîches. La responsabilité de son exécution incombera essentiellement à la Division des informations et médias appuyé par le Bureau du porte-parole du Secrétaire général adjoint ainsi que par les centres et services d’information des Nations Unies. Le troisième sous- programme, Service de bibliothèque, a pour objectif de faciliter l’accès aux ouvrages et services de bibliothèque aux délégués, aux membres des missions permanentes des Etats Membres, aux fonctionnaires du Secrétariat, aux chercheurs ainsi qu’aux bibliothèques dépositaires dans le monde entier. Il sera principalement mis en oeuvre par la Division de la bibliothèque et des publications. Le quatrième sous-programme concerne les services de publication. Son objectif est d’accroître le lectorat de l’ensemble des publications des Nations Unies et sa compréhension de la gamme des activités de l’ONU. La responsabilité de son exécution incombe à la Division de la bibliothèque et des services de documentation électronique.

Rapport du Secrétaire général sur la Campagne de publicité du millénaire (A/AC.198/2000/10)

Le Secrétaire général rend d’abord compte des manifestations organisées en vue du millénaire à la fin de 1999. Dans ce cadre il mentionne diverses activités de diffusion et d’information et évalue leur impact. Il présente ensuite les activités de diffusion d’informations prévues pour le Sommet du millénaire, notamment la publication du rapport du millénaire, la conférence de presse du secrétaire général qui sera diffusée par satellite aux sociétés de radiodiffusion et sur l’Internet ainsi que la campagne d’information consacrée au Sommet.

Le Secrétaire général donne ensuite le détail de la campagne de publicité qui sera menée par le Département de l’information. Utilisant le slogan dynamique et proactif « Les Nations Unies oeuvrent pour vous », cette campagne sera lancée lors des préparatifs du Sommet du millénaire et se poursuivra après cette manifestation en tant qu’élément clé d’une stratégie de communication à long terme. La campagne s’adressera directement à la population plutôt que de faire appel à des intermédiaires pour parler de l’Organisation. Elle exploitera l’énorme potentiel de l’Internet et de la télévision ainsi que l’impact d’affiches exposées dans des lieux publics, des abri-bus ou des tableaux d’affichages pour communiquer son message à un public aussi large que possible. Les matériaux publicitaires illustreront la façon dont l’ONU travaille pour lutter contre la pauvreté, la faim, la maladie, pour promouvoir le développement, l’alphabétisation et l’égalité des femmes, et pour protéger l’environnement. Tous les supports d’information donneront l’adresse d’une page Internet spéciale sur le site Web des Nations Unies où sera expliquée plus en détail la façon dont l’ONU influe sur la solution de tel ou tel problème.

Le secrétaire général ajoute que le thème « les Nations Unies oeuvrent pour vous » sera incorporé dans de nombreux supports, activités et manifestations publicitaires pour la période 2000-2001. Le pavillon des Nations Unies à l’Exposition mondiale de Hanovre de 2000 adoptera également ce slogan.

Rapport du Secrétaire général sur les Activités du Comité commun de l’information des Nations Unies en 1999 (A/AC.198/2000/9)

Dans ce rapport, le Secrétaire général rend compte des activités du Comité commun de l’information qui a tenu sa vingt-cinquième session le 8 juillet 1999 au siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique au Centre international de Vienne. Les directeurs de l’information et les représentants de 24 organismes des Nations Unies, y compris les institutions spécialisées et les organisations apparentées, y ont participé.

Les membres du Comité ont pris connaissance des mesures adoptées pour promouvoir une culture de la communication à tous les échelons du Secrétariat et se sont félicités du travail réalisé par le Groupe des communications du Siège. Le Comité a proposé de créer des groupes de communication similaires dans d’autres villes sièges et a de nouveau recommandé d’inscrire à l’ordre du jour de l’une des prochaines réunions du Comité administratif de coordination (CAC) un examen général de la question du renforcement des capacités du système des Nations Unies en matière d’information et de communication.

Le Comité a poursuivi l’examen des questions relatives à la participation de divers organismes des Nations Unies à l’Exposition mondiale de Hanovre qui doit se tenir du 1er juin au 31 octobre 2000 sur le thème « Humanité, nature, technologie ». Peu avant l’ouverture de la session du Comité, le gouvernement hôte a dévoilé le nom de quatre sociétés privées qui se sont engagées à verser une somme de 4,5 millions de deutsche marks afin de permettre aux Nations Unies de participer à cette exposition.

Le Comité a également examiné les programmes et activités en matière d’information menées en prévision des prochaines conférences internationales et des sessions extraordinaires de l’Assemblée générale, notamment les sessions consacrées à l’examen quinquennal des résultats de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de 1995 et du Sommet mondial pour le développement social de 1995, le Sommet et l’Assemblée du millénaire et la célébration de l’Année internationale de la culture de la paix.

La vingt-sixième session du Comité devrait se tenir du 11 au 13 juillet 2000 au siège de l’Organisation météorologique mondiale, à Genève, dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de cette organisation. Il devrait examiner une série de questions en vue de renforcer la coopération interinstitutions dans le domaine de l’information. Il organisera également un débat initial pour examiner la possibilité d’élaborer des directives communes en matière de médias à l’intention des fonctionnaires des organismes des Nations Unies.

Le Comité est également saisi du Rapport du Secrétaire général sur La mise en place d’une capacité des Nations Unies dans le domaine de la radiodiffusion internationale (A/AC.198/2000/6).

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À l’intention des organes d’information. Document non officiel.