En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/7342

TRANSCRIPTION DE LA CONFERENCE DE PRESSE TENUE PAR LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU, M. KOFI ANNAN, AU SIEGE DES NATIONS UNIES A NEW YORK, LE 3 AVRIL 2000

3 avril 2000


Communiqué de Presse
SG/SM/7342


TRANSCRIPTION DE LA CONFERENCE DE PRESSE TENUE PAR LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU, M. KOFI ANNAN, AU SIEGE DES NATIONS UNIES A NEW YORK, LE 3 AVRIL 2000

20000403

Le Secrétaire général : Comme vous le savez, je présente beaucoup de rapports au cours de l'année au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale, mais ce rapport-ci est différent. Il vise à présenter un compte rendu détaillé des problèmes qui se posent à l'humanité au moment où nous pénétrons dans le XXIe siècle, et un plan d'action pour traiter de ces problèmes. C'est peut-être quelque chose de très ambitieux à première vue, mais si les Nations Unies ne s'efforcent pas de trouver une orientation pour les peuples du monde dans les premières décennies du XXIe siècle, qui le fera?

Les chefs politiques du monde ont accepté de se réunir ici à New York en septembre, lors du plus grand rassemblement que le monde ait jamais connu à un niveau aussi élevé. Les peuples du monde seront très déçus si ces dirigeants venaient ici pour faire des discours et repartaient dans leur pays. Ils doivent se mettre d'accord sur les tâches les plus urgentes auxquelles nous faisons face ensemble, et adopter une stratégie pour assumer ces tâches. Ce sont les seuls qui puissent prendre une décision, mais ils ont besoin d'une série de propositions pour prendre leur décision et il est de mon devoir, en tant que Secrétaire général, de les aider d'où mon rapport dont vous êtes maintenant saisis. Je ne vais pas résumer le compte rendu de mon rapport, je crois que vous en avez tous des exemplaires et vous l'avez sans doute déjà lu. Je soulignerai simplement quelques éléments au sujet de l'approche globale.

Tout d'abord, c'est un rapport tourné vers l'avenir sans aucun doute. Il contient des faits très troublants, notamment dans le chapitre sur l'environnement, et d'autres faits concernant la pauvreté qui devraient nous faire honte. Cela montre que le monde a été beaucoup trop tolérant face à des injustices flagrantes, et face à la misère humaine. Il indique qu'il nous faut apporter des changements.

Mais ce n'est pas un rapport dans lequel tout est sombre. Le rapport souligne les progrès extraordinaires qui ont été faits au cours des cinquante dernières années sur de nombreux fronts, et également le fait que de nouvelles technologies mettent de nombreuses choses à notre portée ce qui n'était pas le cas dans le passé. Cela est tout particulièrement vrai de la technologie de l'information, qui peut être utilisée sans que l'on ait besoin d'équipement trop important ou de capital. Mais ce dont vous avez besoin avant tout, ce sont des cerveaux, une ressource qui est distribuée de manière égale parmi les peuples du monde. Jusqu'à présent, un investissement relativement peu important, en matière d'éducation par exemple, peut apporter toutes sortes de connaissances aux peuples riches et pauvres, et permettre aux pays pauvres de surmonter certaines étapes difficiles du développement que d'autres ont dû traverser.

Le deuxième point est qu'alors que les gouvernements doivent oeuvrer de concert pour que ces changements soient possibles, ils ne vont pas pouvoir seuls procéder à ces changements. Ce sont les investisseurs privés qui devront agir, et des partenariats avec les fondations philanthropiques seront également très importants.

Peut-être que les meilleures idées proviendront d'ailleurs Cð des centres de recherche universitaires, des organisations bénévoles, des hommes d'affaires et de personnes comme vous qui appartiennent au monde de la presse et qui constituent la société civile; vous avez un rôle vital à jouer.

Le message général est le suivant : ce sont des problèmes que nous partageons et que nous devons résoudre ensemble. Cela est de notre intérêt à tous, il s'agit de problèmes que nous pourrons résoudre si nous faisons preuve de la volonté nécessaire. Je vais à présent répondre à vos questions.

Question (parle en anglais) : Ce rapport traite d'une vaste gamme de questions. Ceux d'entre nous qui l'ont lu constatent que vous avez traité de nombreuses questions. Je me demande si vous pourriez nous donner une idée de ce qui, à votre avis, est la chose la plus importante à faire au niveau du Sommet et de la communauté internationale.

Le Secrétaire général (parle en anglais) : J'ai dit qu'aujourd'hui, nous vivions dans un monde interplanétaire et que de nombreux problèmes se posent. J'ai essayé d'identifier ces problèmes, j'ai encouragé les chefs de gouvernement qui se réuniront ici en septembre à faire face à ces problèmes et à se mettre d'accord sur ce que nous pourrions faire ensemble pour combiner nos efforts en vue de résoudre ces problèmes.

Il y a la pauvreté, la lutte contre le sida, mais également les problèmes concernant l'environnement, le fait de pouvoir léguer à nos enfants une planète en bon état. Je ne veux pas avoir à choisir. Mais il y a de nombreux problèmes et défis, et nous devrions pouvoir essayer de les résoudre si nous disposons des moyens nécessaires mais nous devons faire preuve de volonté pour agir de concert.

Question (parle en anglais) : Vous avez parlé du rôle de l'ONU au XXIe siècle. Je me souviens de deux occasions où l'ONU a été contournée par les États-Unis et leurs alliés, notamment pour les frappes contre l'Iraq et la Yougoslavie. Je me demande aujourd'hui si l'on a encore confiance dans l'ONU et si l'Organisation fait encore autorité dans le monde.

Le Secrétaire général (parle en anglais) : J'espère que nous avons su tirer les enseignements du passé. Pour commencer par ce que j'ai dit à l'Assemblée générale l'an dernier, cette question figure à notre ordre du jour et il y a de nombreuses discussions en cours. Je crois que le rôle premier de l'ONU et du Conseil de sécurité, lorsqu'il s'agit de la paix et de la sécurité, est un rôle accepté par tous. Oui, il y a eu des cas où l'on n'a pas tenu compte du Conseil et où il a été contourné, mais je suppose que c'est plutôt l'exception que la règle et, ensemble, nous serons d'accord pour dire que dans certains de ces cas, il vaut mieux que l'ensemble du monde agisse de concert par le biais de l'ONU pour exercer des pressions sur ceux dont nous voulons changer la conduite et travailler ensemble pour résoudre les conflits. Je crois que le fait que certaines choses se soient produites ne signifie pas la fin du Conseil de sécurité.

Question (parle en anglais) : Dans ce rapport, nous avons l'impression que vous insistez sur la réforme du Conseil de sécurité plus que par le passé. Quelles en sont les raisons?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : J'ai toujours dit que le Conseil de sécurité devrait faire l'objet d'une réforme et qu'il doit correspondre aux réalités du monde d'aujourd'hui. Ce que j'ai dit dans le rapport est tout à fait conforme à ma position de longue date et j'espère que les États Membres iront de l'avant pour procéder à des réformes du Conseil de sécurité. L'argument invoqué selon lequel le Conseil devrait rester petit pour être efficace Cð c'est la position d'un groupe Cð et la position des autres qui veut que le Conseil soit élargi pour être plus démocratique et acquérir davantage de légitimité, sont d'une importance égale. Je crois qu'il devrait être possible de procéder à une réforme du Conseil pour faire en sorte qu'il soit plus représentatif tout en maintenant son efficacité.

Question (parle en anglais) : Vous avez parlé de l'ONU dans le cadre de l'ère digitale dans vos propositions. Mais souvent, il ne s'agit pas uniquement de l'économie mais également parfois de la politique, pour ce qui est de l'accès à Internet. Quel est votre message à l'intention des pays qui seraient tentés de limiter l'accès à Internet même si cela se fait au détriment de leur propre population?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : Le message que je transmets à ces personnes, c'est qu'elles privent leur pays et leur population de grandes possibilités en essayant de limiter l'accès à ces technologies. Elles vont échouer, c'est pourquoi elles ne devraient même pas essayer de gaspiller leurs ressources pour bloquer l'accès à ces technologies. Elles devraient permettre à leurs peuples d'avoir accès à Internet et de participer à cette nouvelle ère de la technologie et de l'information. Je sais que c'est un peu effrayant pour ceux qui veulent tout contrôler Cð l'information, la société et tout ce qui se passe dans leur pays Cð mais cela sera tout simplement impossible. Je les prie donc de se tourner vers l'avenir au nom de leur peuple et de leur pays.

Question : Vous avez recommandé dans votre rapport que le taux d'infection par le sida chez les jeunes soit réduit de 25 % d'ici à 2010. Peut-on espérer que l'ONU recommande aux laboratoires pharmaceutiques d'abandonner leurs droits de propriété intellectuelle sur les médicaments de traitement du VIH/sida?

Le Secrétaire général : Je crois qu'il y a déjà un travail en cours sur cette question. Le Programme commun coparrainé des Nations Unies sur le VIH/sida est en contact avec un certain nombre de sociétés pharmaceutiques et des discussions ont actuellement lieu entre le Gouvernement sud-africain et des sociétés américaines sur ce sujet. J'espère que nous trouverons une solution très bientôt car les personnes malades qui se trouvent dans le tiers-monde ont besoin de ces médicaments.

Question (parle en anglais) : La semaine prochaine, vous vous rendrez à La Havane au Sommet Sud-Sud. Je voudrais savoir si certaines de ces propositions figureront à l'ordre du jour de ce Sommet ou si vous avez des propositions spécifiques pour les pays les moins avancés qui seront réunis à Cuba?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : J'espère pouvoir discuter de ces propositions avec bon nombre de chefs d'État qui se trouveront à la Havane. J'espère également pouvoir traiter de certaines des questions qui figurent dans le rapport au cours de la séance plénière. Mes discussions avec les chefs d'État se concentreront donc sur le Sommet du millénaire et sur les propositions que j'ai avancées. Mais dans les conversations individuelles et privées que j'aurai, je traiterai bien sûr des questions qui concernent ces pays spécifiquement ou des problèmes qui se posent entre ces pays et l'ONU, mais mon message sera le suivant: je leur demanderai de s'associer à nous au cours de cette année du millénaire pour définir notre position pour le XXIe siècle.

Question (parle en anglais) : Pour ce qui est du ciblage des sanctions, vous avez dit que le Conseil de sécurité devra mettre à profit les efforts déployés récemment pour appliquer des sanctions plus intelligentes à l'avenir. Pourquoi cela ne s'applique-t-il pas à l'Iraq, le seul cas où il y ait des sanctions générales aujourd'hui? Pourquoi attendre de le faire à l'avenir?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : Je ne parle pas de *ðl'avenir+ð dans mon rapport lorsque j'évoque les sanctions. J'ai dit que le Conseil devait tenir compte des études faites par des pays tels que la Suisse, le Canada et d'autres pour l'élaboration et l'application des sanctions. Je voudrais également dire que même en ce qui concerne la situation de l'Iraq, le Conseil a dû réexaminer périodiquement le régime des sanctions. En fait, depuis le début, le Conseil s'est efforcé à plusieurs reprises d'améliorer le programme pétrole contre nourriture, la dernière initiative en date figurant dans sa résolution 1293 (2000). Je crois que cette tentative d'améliorer le sort du peuple iraquien, pour en faire en sorte qu'il reçoive l'assistance voulue, doit être un défi constant pour le Conseil.

Question [télécopiée du Liban] (interprétation de l'anglais) : Le Moyen- Orient a souffert parce que le droit international n'a pas été appliqué Cð notamment les résolutions du Conseil de sécurité ayant trait au Sud-Liban et à la Palestine. Dans le nouveau millénaire, comment les Nations Unies pourront- elles agir en faveur de l'application de leurs recommandations concernant l'ordre du jour en matière de sécurité, pour renforcer le respect du droit international, ainsi que la capacité de l'ONU de mener des opérations de paix?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : Je remercie notre ami du Liban de la question, mais je dirais que les Nations Unies c'est nous tous, les Nations Unies c'est votre Gouvernement, mon Gouvernement et les autres Gouvernements. Si nous sommes attachés à l'application des résolutions du Conseil de sécurité et si nous sommes déterminés à les appliquer nous-mêmes, je crois que nous ferons des progrès.

Pour en revenir à votre question concernant le Sud-Liban, je dirais qu'il me semble qu'il y a de nombreuses discussions sur cette question, et que demain à Genève je rencontrerai le Ministre des affaires étrangères d'Israël, M. Levy, pour discuter de cette question spécifique. Je ne peux rien en dire maintenant, je n'en parlerai qu'après cette rencontre, mais je crois que les choses bougent concernant cette question.

Question (parle en anglais) : Certaines choses qui ont été mentionnées, notamment pour ce qui est de la réduction de la pauvreté, l'éducation et autres, sont issues de conférences et ont constitué l'objectif des Nations Unies depuis de nombreuses années. Est-ce que vous avez de bonnes raisons d'espérer que les choses vont s'accélérer et que plus de ressources leur seront allouées lors de l'Assemblée du millénaire?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : Je l'espère. Nous nous réunissons maintenant au niveau le plus élevé, et des chefs d'État et de gouvernement viendront ici, et j'espère qu'ils sauront s'engager. Ceux des pays en développement s'engageront en faveur du programme d'élimination de la pauvreté, d'éducation pour les jeunes, d'éducation pour les fillettes en particulier. J'espère que ceux du Nord seront d'accord pour appuyer les pays en développement pour qu'ils puissent aller dans ce sens.

Je crois qu'il faut accepter que l'inégalité et l'exclusion que nous connaissons dans le monde au fil de la mondialisation ne continueront pas à long terme. Nous devons joindre nos efforts et faire quelque chose. J'espère que les chefs d'État et de gouvernement qui viendront ici seront d'accord avec moi et qu'ils trouveront l'inspiration pour faire quelque chose concernant ce problème.

Question (parle en anglais) : L'on a exprimé beaucoup de crainte au sujet du retrait israélien du Sud-Liban. Évidemment, c'est ici que les Nations Unies ont des troupes. Est-ce que vous pensez en parler avec M. Levy pour l'encourager à ce que cela se fasse par un règlement négocié, pensez-vous qu'il pourrait être capable de le faire, êtes-vous préoccupé par le sort de vos troupes au Sud-Liban? Ou est-ce que vous pensez que vous avez suffisamment de

plans d'urgence pour appliquer les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du Conseil de sécurité sans inquiétude? Et quelle est votre évaluation après le sommet de Genève entre M. Assad et M. Clinton? Partagez-vous l'opinion selon laquelle c'est un échec, ou espérez-vous toujours qu'on trouvera une solution?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : J'ai dit ici à plusieurs reprises que je préfère un retrait du Sud-Liban qui fasse partie d'un accord concerté sur une base plus large Cð Israël, Syrie, Liban. Étant donné ce qui s'est passé à Genève entre le Président Assad et le Président Clinton, il semble qu'il y ait un petit problème sur le volet israélo-syrien. Je parle d'un petit problème, car j'espère que l'on pourra le régler et aller de l'avant, pour aplanir les divergences et signer un accord de paix entre les deux pays. Mais les autorités israéliennes ont dit très clairement qu'avec ou sans cet accord, elles avaient l'intention de se retirer du Sud-Liban d'ici juillet au plus tard. J'espère que le Ministre des affaires étrangères, M. Levy, m'en dira plus lorsque je le rencontrerai à Genève demain.

S'il y a un retrait, vous avez raison, les troupes des Nations Unies sont sur place, et nous avons les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) qui donnent certaines responsabilités au Secrétaire général pour leur mise en oeuvre. Je crois qu'il nous faudra discuter avec les parties pour voir comment nous pourrons assumer nos responsabilités. Mais nous avons des responsabilités en vertu de ces résolutions.

Question (parle en anglais) : Est-ce que vous êtes préoccupé par un éventuel retrait unilatéral et des conséquences que cela aurait pour le Sud- Liban, et en particulier pour les troupes des Nations Unies?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : Si le retrait se fait en dehors d'un accord plus large, ce n'est pas une situation idéale, de toute évidence. Mais il n'y a pas toujours de solution idéale dans le monde d'aujourd'hui. Nous devrons faire face à cette situation.

Question (parle en anglais) : Comment pourriez-vous décrire l'état actuel des relations entre les États-Unis et l'Organisation des Nations Unies? Et pourriez-vous faire un commentaire sur la visite sans précédent effectuée par le Conseil de sécurité à Washington la semaine dernière?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : Vous aviez une expression sur votre visage, qui m'amène à me demander si vous vous attendiez à ce que je dise *ðC'est maintenant une histoire d'amour+ð.

Je crois que les choses s'améliorent. Je crois que l'échange de visite est une bonne chose, et je crois que cela devrait continuer. Le message est important. Nous avons eu des problèmes, mais il nous faut résoudre ces difficultés ensemble, essayons de trouver un moyen de travailler ensemble. Et je crois que c'est très bien.

Je n'y étais pas, mais à en croire ce que j'ai entendu la visite s'est extrêmement bien passée.

Question (parle en anglais) : J'aimerais savoir si vous avez eu des contacts avec des représentants du Gouvernement japonais à la suite de l'attaque cérébrale dont a souffert le Premier Ministre Obuchi?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : Non. Je n'ai pas eu de contacts avec les hauts représentants japonais, mais je suis la situation de très près. Et bien entendu, je me préoccupe de la santé du Premier Ministre Obuchi, qui est quelqu'un que j'ai appris à bien connaître au fil des ans, d'abord en tant que Ministre des affaires étrangères et ensuite en tant que Premier Ministre. C'est un grand médiateur, je le considère comme un ami, et je lui souhaite un prompt rétablissement, pour qu'il puisse poursuivre ses efforts acharnés pour sortir l'économie japonaise de la récession. Je crois qu'il a fait un excellent travail, et j'espère qu'il pourra encore travailler pendant de nombreuses années.

Question (parle en anglais) : Le Front révolutionnaire uni (FRU) en Sierra Leone semble vouloir s'engager sur la même voie que celle prise par l'UNITA en Angola durant le désarmement. Le processus de paix était en cours, mais l'UNITA se réarmait et était réticente au désarmement. Maintenant le FRU fait la même chose. Êtes-vous préoccupé par le fait que ce processus de paix ne fonctionnera pas, comme ce fut le cas Angola?

Le Secrétaire général (parle en anglais) : J'espère que nous n'allons pas renouveler l'expérience de l'Angola. Nous essayons de disposer de toutes les forces aussi rapidement que possible. J

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