SOC/4508

LA COMMISSION EXAMINE UN PROJET DE CONCLUSIONS SUR SES CONTRIBUTIONS A L'EXAMEN DE LA SUITE DONNEE AU SOMMET SOCIAL

10 février 2000


Communiqué de Presse
SOC/4508


LA COMMISSION EXAMINE UN PROJET DE CONCLUSIONS SUR SES CONTRIBUTIONS A L'EXAMEN DE LA SUITE DONNEE AU SOMMET SOCIAL

20000210

La Commission du développement social a entamé cet après-midi l'examen général du projet de conclusions tirées de son débat sur les contributions qu'elle pourra apporter à l'examen global de la suite donnée au Sommet mondial pour le développement social (Copenhague, 1995). Cet examen se fera du 26 au 30 juin à Genève dans le cadre d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale qui évaluera la mise en œuvre des résultats du Sommet mondial pour le développement social et envisagera de nouvelles initiatives.

Les délégations étaient invitées à faire des commentaires généraux sur un projet de texte intitulé "Examen global et évaluation de la mise en œuvre des résultats du Sommet mondial pour le développement social". Dans l'ensemble, le document a été considéré comme une bonne base de négociations. La représentante du Portugal, qui parlait au nom de l'Union européenne, a toutefois suggéré plusieurs ajouts et demandé en particulier qu'il soit fait mention de la dimension sociale du progrès, des liens entre les droits de l'homme et le développement social, et des instruments internationaux traitant des domaines liés au développement social. Elle a également proposé d'ajouter une partie sur l'Afrique et sur les pays les moins avancés. Cette proposition a été appuyée par le représentant du Nigéria, qui parlait au nom du Groupe des 77 et de la Chine. Celui-ci a, en outre, regretté que le projet de texte ne s'attache qu'à trois domaines sur les dix engagements pris à Copenhague. Il a proposé que la question des programmes d'ajustement structurel qui a été laissée de côté dans le projet de texte, fasse l'objet d'une partie supplémentaire. Pour le Groupe des 77 et la Chine, le texte devrait aussi souligner davantage le rôle des Nations Unies. Le représentant du Japon a estimé, pour sa part, que le texte devait refléter tant les progrès que les obstacles. Appuyant la proposition d'ajouter une partie sur l'Afrique et les pays moins avancés, il a suggéré que l'on y inclut des éléments sur les progrès positifs réalisés dans les pays africains, ainsi que dans la coopération Nord-Sud et Sud-Sud.

En réponse à une question du représentant du Nigéria, M. John Langmore, Directeur de la Division des politiques sociales et du développement social au Département des affaires économiques et sociales, a précisé que le terme d'"économie parallèle" fait référence à la partie non mesurée de l'économie et aux activités non signalées ou réglementées dans les économies en transition. Il s'agit d'une notion analogue à celle de "secteur non structuré". Quant aux "travailleurs pauvres", ce sont des personnes qui ont un emploi mais perçoivent un salaire très faible, insuffisant pour avoir des conditions de vie satisfaisantes.

Le Président de la Commission, M. Zola Skweyiya (Afrique du Sud), a annoncé que les consultations officieuses sur ce document commenceraient demain vendredi à 10 heures sous la coordination du Vice-Président, M. Luis Fernando Carranza-Cifuentes (Guatemala).

En début de séance, la Commission a élu, par acclamation, M. Didier Le Bret (France) comme quatrième Vice-Président de la Commission.

La Commission poursuivra ses travaux lundi 14 février à 10 heures. Il est prévu qu'elle tienne un dialogue avec les organisations non gouvernementales sur le processus "Copenhague + 5", et plus particulièrement sur l'élimination de la pauvreté, le plein emploi, le financement du développement et la création d'un environnement propice à la mise en œuvre des engagements de Copenhague et les initiatives nouvelles. Il s'agira d'un débat à bâtons rompus qui portera sur des questions précises et concrètes, a précisé le Président de la Commission.

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