En cours au Siège de l'ONU

SOC/4501

LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT SOCIAL EXAMINERA DU 8 AU 17 FEVRIER, LES CONTRIBUTIONS QU'ELLE PEUT APPORTER A L'EXAMEN DE SUIVI DU SOMMET SOCIAL

3 février 2000


Communiqué de Presse
SOC/4501


LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT SOCIAL EXAMINERA DU 8 AU 17 FEVRIER, LES CONTRIBUTIONS QU'ELLE PEUT APPORTER A L'EXAMEN DE SUIVI DU SOMMET SOCIAL

20000203 COMMUNIQUE DE BASE SOC/4501

En prévision de la session extraordinaire que l'Assemblée générale consacrera, du 26 au 30 juin à Genève, à la mise en œuvre des résultats du Sommet mondial pour le développement social (Copenhague, 1995) et à l'examen de nouvelles initiatives, la Commission du développement social étudiera et évaluera les progrès réalisés dans l'application et le suivi de la Déclaration de Copenhague sur le développement social et du Programme d'action mondial pour le développement social au cours de sa prochaine session qui se tiendra du 8 au 17 février 2000 au siège de l'Organisation à New York. "Les contributions de la Commission à l'examen global de la suite donnée au Sommet" constituent le thème prioritaire de cette année. C'est sur la base d'un rapport du Secrétaire général sur l'évaluation globale de la suite donnée au Sommet mondial pour le développement social que la Commission examinera cette question et formulera des conclusions qui seront communiquées au Comité préparatoire de la session extraordinaire à sa deuxième session en avril 2000. Elle disposera également du rapport du "Colloque sur les Etats, le marché et le progrès social : rôle et coopération des secteurs public et privé" qui s'est déroulé à Beijing du 11 au 13 octobre 1999. Les organisations non gouvernementales seront invitées à présenter leur point de vue sur l'examen et l'évaluation de la suite donnée au Sommet social au cours d'un dialogue prévu le mercredi 9 février.

Toujours dans le cadre du suivi du Sommet social, la Commission examinera, ensuite, les questions relatives aux handicapés et au vieillissement. Le Rapporteur spécial de la Commission sur la situation des handicapés, M. Bengt Lindqvist (Suède), viendra, le 9 février après-midi, présenter son rapport dans lequel il évalue son action et les options possibles pour l'avenir. Cette présentation sera suivie d'un débat sous forme de questions et réponses. Pour son débat relatif au vieillissement, la Commission aura à sa disposition un rapport du Secrétaire général sur l'Année internationale des personnes âgées (1999). Il est également prévu que la Commission choisisse le thème prioritaire et adopte l'ordre du jour provisoire de sa prochaine session.

Placée sous l'autorité du Conseil économique et social, la Commission du développement social est le principal organisme intergouvernemental traitant de préoccupations sociales. Constituée de 46 Etats Membres, la Commission conseille le Conseil économique et social et les gouvernements sur les politiques sociales et les aspects sociaux du développement. Elle se réunit tous les ans et a pour mission d'étudier des politiques conçues pour favoriser le progrès social, de fixer des objectifs, de déterminer des priorités pour les programmes et de faire de la recherche sociale dans les domaines qui ont à voir avec le développement économique et social.

Au sein des Nations Unies, la Commission est responsable au premier chef du contrôle du suivi du Sommet mondial pour le développement. Organisé à Copenhague (Danemark) en 1995, ce Sommet a réuni les chefs d'Etat et dirigeants politiques de 117 pays qui se sont engagés à faire face aux problèmes sociaux profonds dont sont victimes les personnes défavorisées dans le monde.

Le Sommet social a abordé des problèmes essentiels communs à tous les pays : la promotion de l'intégration sociale, notamment en ce qui concerne les groupes défavorisés et marginalisés; l'atténuation et la réduction de la pauvreté; et l'augmentation du nombre d'emplois. La Déclaration et le Programme d'action qui ont été adoptés à cette occasion recommandent des mesures à prendre pour éliminer les inégalités, entre pays et à l'intérieur des pays, et encourager des politiques et programmes en faveur du développement social. Les dirigeants de la communauté internationale se sont plus précisément engagés à soutenir le plein-emploi comme objectif fondamental des politiques; à promouvoir l'intégration sociale sur la base de la protection de tous les droits de l'homme; à parvenir à l'égalité et à l'équité entre femmes et hommes; à accélérer le développement de l'Afrique et des pays les moins avancés; à veiller à ce que les programmes "d'ajustement structurel" contiennent des objectifs de développement social; à accroître les ressources consacrées au développement social; à assurer l'accès de tous à l'éducation et aux soins de santé primaires; et à renforcer la coopération au service du développement social par le biais des Nations Unies et d'autres institutions multilatérales.

Dans le cadre de l'objectif de l'élimination de la pauvreté, les gouvernements sont convenus de prendre des mesures qui permettront aux pauvres d'avoir accès au crédit, aux terres, à l'éducation, à la formation et à d'autres ressources productives. Ils ont également promis de renforcer leurs stratégies de lutte contre la pauvreté en répondant aux besoins de base de tous et en réduisant les inégalités. La coordination et le soutien dans l'application des décisions du Sommet incombent au Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat qui mène des activités de coopération technique visant à renforcer la capacité des pays à appliquer les décisions prises au Sommet. La session extraordinaire de l'Assemblée générale examinera et évaluera l'application des décisions du Sommet et envisagera de nouvelles actions et initiatives pour renforcer le suivi pratique des accords conclus à Copenhague.

Pierre angulaire des travaux des Nations Unies, le développement social est inextricablement lié au développement économique. Les travaux de l'Organisation dans le secteur social sont cependant de plus en plus étroitement associés à une stratégie centrée sur la population qui place les individus, les familles et les communautés au centre des stratégies du développement. L'Organisation a accentué à nouveau, ces dernières années, l'importance du développement social, en partie parce qu'elle était préoccupée par la domination de l'ordre du jour international par les problèmes économiques et sociaux, quelquefois aux dépens des questions sociales, dont la santé, l'éducation et la population, ou des catégories sociales telles que les femmes, les enfants, les minorités, les jeunes et les personnes âgées. La plupart des conférences mondiales organisées par les Nations Unies au cours de cette dernière décennie ont donc tenu compte de ces préoccupations et se sont concentrées sur les problèmes du développement social pour compenser ce déséquilibre. Souhaitant dans le même esprit encourager l'affectation de ressources nationales, de moins en moins abondantes, au secteur social, le Sommet mondial pour le développement social a instamment demandé aux pays intéressés d'adopter la formule 20/20 - une initiative en vertu de laquelle les gouvernements des pays en développement consacrent 20 % de leur budget aux services sociaux de base tandis que, de leur côté, les pays donateurs affectent à ces services 20 % de leur budget d'aide publique au développement.

Composition de la Commission

Les 46 pays suivants sont membres de la Commission : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Béla rus, Bénin, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Croatie, Cuba, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, Finlande, France, Ghana, Guatemala, Guinée, Haïti, Inde, Indonésie, Jamaïque, Japon, Malawi, Malte, Maroc, Nigéria, Ouganda, Pakistan, Pérou, Philippines, Pologne, Pays-Bas, République de Corée, République dominicaine, République islamique d'Iran, République populaire démocratique de Corée, Roumanie, Soudan, Swaziland, Suède, Thaïlande et Turquie.

Documentation

L'ordre du jour provisoire et l'organisation des travaux de la session sont parus sous les côtes E/CN.5/2000/1 et E/CN.5/2000/L.1.

* *** *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.