LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE GENERALE PRESENTE SES CONDOLEANCES A L'INDE, SUITE AU CYCLONE QUI A FAIT DE TERRIBLES RAVAGES
Communiqué de Presse
GA/SM/119
LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE GENERALE PRESENTE SES CONDOLEANCES A L'INDE, SUITE AU CYCLONE QUI A FAIT DE TERRIBLES RAVAGES
19991102On trouvera ci-après le texte de la déclaration publiée par le Président de l'Assemblée générale, M. Theo-Ben Guribab (Namibie), au sujet du cyclone qui s'est abattu sur l'Etat côtier d'Orissa, dans l'est de l'Inde, le vendredi 29 octobre:
L'Etat indien d'Orissa, dans le golfe du Bengale, a été dévasté ce week- end par un violent cyclone qui a laissé dans son sillage des milliers de morts et un million et demi de sans-abri, et entraîné de grandes souffrances pour plus d'un tiers des 35 millions d'habitants.
La situation serait effroyable : ce ne serait partout que mort, détresse et destruction. Le Premier Ministre indien, Atal Behari Vajpayee, a qualifié les ravages de "calamité nationale" et le Ministre principal de l'État sinistré a parlé de "cyclone du siècle". Les plus touchés ont été les plus démunis, qui se trouvent maintenant dans une situation désespérée.
À en juger par l'ampleur des dégâts, il est évident que les hommes sont sans recours devant des forces de la nature comme les cyclones, les ouragans ou les tremblements de terre. Ce dernier cataclysme prouve bien que, malgré des années d'efforts internationaux soutenus en matière de prévention des catastrophes naturelles, celles-ci sont de plus en plus nombreuses et font de plus en plus de dégâts.
Voici moins de deux semaines, le 13 octobre, l'Organisation des Nations Unies a célébré la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles, laquelle a fait une large place aux activités visant à atténuer les effets de ces fléaux. J'ai souligné à cette occasion qu'il était indispensable de renforcer et d'élargir les programmes préventifs afin de limiter les conséquences de ces cataclysmes et d'atténuer la souffrance des populations touchées. Je répète que la prévention doit être au coeur des stratégies internationales et des plans de développement nationaux si nous voulons être en mesure, non pas de prévenir les catastrophes, ce qui serait impossible, mais d'en atténuer les effets dévastateurs.
- 2 - GA/SM/119 2 novembre 1999
Je présente mes condoléances au Gouvernement et au peuple de l'Inde et, en particulier, à la population de l'État d'Orissa, à l'occasion des terribles pertes qu'ils viennent de subir. Je demande par ailleurs à toute la communauté internationale, en particulier les organismes d'assistance humanitaire, de répondre rapidement et généreusement à l'appel pressant de l'Inde où des milliers et des milliers de victimes ont besoin de secours d'urgence.
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