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SG/SM/7100

LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE A LA CESSATION IMMEDIATE DES HOSTILITES ENTRE LES TROUPES OUGANDAISES ET RWANDAISES ET LES FACTIONS REBELLES EN RDC

16 août 1999


Communiqué de Presse
SG/SM/7100
AFR/167


LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE A LA CESSATION IMMEDIATE DES HOSTILITES ENTRE LES TROUPES OUGANDAISES ET RWANDAISES ET LES FACTIONS REBELLES EN RDC

19990816

La déclaration suivante a été communiquée aujourd'hui par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :

Le Secrétaire général se déclare très préoccupé par les affrontements qui ont éclaté à la fin de la semaine dernière à Kisangani (République démocratique du Congo), entre les factions rebelles congolaises, avec la participation signalée de troupes rwandaises et ougandaises. Il craint particulièrement que ces affrontements ne compliquent davantage les efforts régionaux et internationaux en cours pour parvenir à un règlement pacifique des conflits dans la région des Grands Lacs.

Les combats ont causé la mort de nombreux civils et bloqué des centaines de femmes et d'enfants dans des centres de santé où les enfants étaient vaccinés dans le cadre d'une campagne d'immunisation en cours contre la polio organisée par l'UNICEF et l'OMS. Ces événements constituent une violation à la trêve de la période du 8 au 20 août, appuyée par toutes les parties concernées en réponse à une demande faite par le Secrétaire général. "Il est inacceptable que ces affrontements se déroulent pendant la campagne nationale d'immunisation, qui devait permettre de vacciner environ dix millions d'enfants contre la polio".

Le Secrétaire général appelle à la cessation immédiate des hostilités entre les troupes de l'Ouganda et du Rwanda et les factions rebelles. Il invite les dirigeants des rebelles à faire immédiatement le nécessaire pour signer l'accord de cessez-le-feu pour la République démocratique du Congo (RDC). Il émet également l'espoir que des mesures immédiates seront prises pour permettre aux femmes et enfants bloqués dans les centres de santé de rentrer chez eux et pour garantir l'accès des institutions humanitaires aux blessés. Il est convaincu que toutes les parties concernées prendront des mesures immédiates pour mettre fin à cette violation flagrante des principes humanitaires universels.

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