En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/7052

M. KOFI ANNAN PROTESTE CONTRE L'ATTAQUE DE LA MISSION DE L'ONU AU TIMOR ORIENTAL

29 juin 1999


Communiqué de Presse
SG/SM/7052


M. KOFI ANNAN PROTESTE CONTRE L'ATTAQUE DE LA MISSION DE L'ONU AU TIMOR ORIENTAL

19990629 La déclaration suivante a été communiquée ce matin par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :

Le Secrétaire général déplore, dans les termes les plus fermes, l'attaque perpétrée aujourd'hui contre le bureau régional de la Mission des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO) à Maliana. Selon le personnel de la MINUTO, environ 100 personnes, apparemment membres de la milice pro- intégration, ont lancé des pierres et des cailloux sur le bureau alors que le personnel de la MINUTO et le personnel local s'y étaient réfugiés. Plusieurs personnes ont été gravement bléssées, un membre du personnel de la MINUTO a été touché et le bureau a été largement endommagé. Le Représentant personnel du Secrétaire général au Timor oriental, M. Jamsheed Marker, et son Représentant spécial pour la consultation populaire, M. Ian Martin, ont protesté contre l'attaque auprès des autorités indonésiennes à Djakarta et à Dili.

Le Secrétaire général tient le Gouvernement indonésien, chargé du rétablissement de la loi et de l'ordre dans le territoire, responsable d'avoir permis qu'une telle attaque se produise et considère que toute attaque contre le personnel ou les biens de la MINUTO est complètement inacceptable. Il lance un appel à la police indonésienne pour qu'elle enquête sur l'incident et traduise les responsables devant la justice.

Dans les Accords du 5 mai dernier, signé à New York entre l'Indonésie et le Portugal, l'Indonésie s'est engagée à créer une atmosphère de paix et de sécurité au Timor oriental avant la consultation populaire du mois d'août. Le Secrétaire général réitère son appel au Gouvernement indonésien pour qu'il respecte ses engagements en vertu des Accords en prenant les mesures nécessaires pour discipliner les activités des milices; commencer le désarmement des groupes armés, en coopération avec la MINUTO; assurer la protection des bureaux des Nations Unies et créer un climat propice à la tenue de la consultation populaire.

Le Secrétaire général souhaite dire clairement que de tels actes de provocation et de vandalisme n'empêcheront pas la MINUTO d'assumer ses obligations établies dans les Accords du 5 mai et dans la résolution 1246 du Conseil de sécurité.

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