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LE COMITE DE L'INFORMATION SALUE LES EFFORTS DU DEPARTEMENT DE L'INFORMATION POUR SE METTRE A LA HAUTEUR DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION

6 mai 1999


Communiqué de Presse
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LE COMITE DE L'INFORMATION SALUE LES EFFORTS DU DEPARTEMENT DE L'INFORMATION POUR SE METTRE A LA HAUTEUR DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION

19990506 Des délégations favorables à la création d'une radio internationale des Nations Unies demandent une réévaluation du projet pilote

Le Comité de l'information a terminé ce soir son débat général qui a été largement consacré aux observations centrées sur la réorientation des activités d'information des Nations Unies. Qualifiant le monde actuel de "monde de course à l'information", les délégations se sont félicitées des efforts du Département de l'information pour se mettre à la hauteur des nouvelles technologies de l'information et ont salué la qualité du contenu des sites Web des Nations Unies qui, ont-elles souligné, permettent de faire connaître à un large public les activités de l'Organisation et de rehausser son image. Le représentant du Brésil a d'ailleurs souligné qu'à une époque où le rôle des Nations Unies est de plus en plus remis en question, l'action du Département d'information se doit de rallier l'opinion publique à l'idée que le "monde sera meilleur avec des Nations Unies plus fortes et plus actives". Les délégations se sont, à cet égard, félicitées de la coopération renforcée entre le Département de l'information et les autres départements thématiques de l'ONU, en particulier avec le Département des opérations de maintien de la paix. L'examen de la parité linguistique des sites Web des Nations Unies a été enrichi, au cours de cette session, par les trois propositions du Secrétaire général.

Devant les coûts considérables qu'induiraient les deux premières propositions - 560 millions de dollars d'investissement initial - la plupart des délégations se sont prononcées en faveur de la troisième proposition qui consiste à établir une parité graduelle en fonction des ressources disponibles. Le représentant des Pays-Bas, demandant, par ailleurs, au Département de l'information de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter les inconvénients liés au bogue de l'an 2000, a pour sa part estimé que la parité sur les sites Web des Nations Unies n'est pas essentielle. Pour lui, la tâche de l'ONU doit être de diffuser le message le plus efficace en se servant des techniques correspondant aux publics visés. De nombreuses délégations ont abondé dans ce sens, en soulignant que 90% des connexions sur les sites Web des Nations Unies proviennent des pays développés.

Elles ont donc souhaité que le recours accru aux nouvelles technologies ne se fasse pas au détriment des moyens traditionnels de communication, comme la radio et la télévision ou les centres d'information des Nations Unies. Les délégations ont ainsi, pour la plupart, appuyé la création d'une radio internationale des Nations Unies et devant les réticences du Département de l'information de mettre en route le projet pilote dans les conditions actuelles, elles ont demandé une réévaluation du projet en invitant le Département à consulter les Etats Membres et les organes de transmission pour mesurer le niveau de coopération financière et technique disponible.

Selon le rapport du Secrétaire général, le projet pilote de la radio internationale tient compte de quatre aspects, à savoir les capacités de production, la diversité linguistique, les techniques de télécommunications et les auditeurs cibles. Le projet pilote est censé fournir une émission quotidienne de 5 à 15 minutes; des magazines régionaux hebdomadaires; des bulletins d'information spéciaux; et des séries d'émissions sur des grands dossiers. Etant donné l'ampleur des ressources nécessaires - 4 millions de dollars par an - le Département de l'information a annoncé qu'il n'envisage pas de lancer le projet pilote tant que les Etats Membres et d'autres entités n'auront pas indiqué qu'ils sont disposés à fournir les ressources nécessaires.

Les représentants des pays suivants ont participé au débat général : Indonésie, Tunisie, Cuba, Jamaïque (au nom des Etats membres de la Communauté des Caraïbes - CARICOM), Ghana, République arabe syrienne, Yémen, Egypte, Chypre, Argentine, Chine, Philippines, Afrique du Sud, République islamique d'Iran, Mexique, Népal, Espagne, Brésil, Costa Rica, Chili et Pays-Bas (au nom du Groupe des Etats d'Europe occidentale et d'autres Etats).

Le Comité poursuivra ses travaux lundi 10 mai à 15 heures.

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Débat général

M. MAKARIM WIBISONO (Indonésie) s'est associé à la déclaration faite par le représentant du Guyana au nom du Groupe des 77 et de la Chine. Il s'est dit profondément attaché à la construction d'un nouvel ordre mondial de l'information et de la communication, plus juste et efficace. Il a insisté sur la nécessité de parvenir à une diffusion équilibrée de l'information et de promouvoir un partenariat entre pays développés et en développement dans ce domaine. L'information doit être disponible pour toute l'humanité et non pas limitée à quelques pays avancés sur le plan technologique. Le représentant a reconnu l'importance d'Internet en tant que moyen de communication et de diffusion de l'information. Toutefois, il a souligné l'importance pour les pays en développement de maintenir et de développer la capacité du Département de l'information en matière de médias traditionnels. Il a espéré que le contenu encourageant du Rapport du Secrétaire général sur ce sujet serait traduit dans les faits. Il a suggéré que le Département de l'information évalue l'impact de l'Internet sur ses activités.

Abordant la question de l'intégration des centres d'information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD, il s'est félicité de la définition de principes directeurs par le Secrétariat et s'est dit impatient de les étudier. Il a encouragé le Département de l'information à renforcer le processus d'intégration de centres afin d'en faire des sources d'information importantes sur les activités entreprises dans tel ou tel pays.

M. MOHAMED SALAH TEKAYA (Tunisie) a mis l'accent sur la Journée mondiale de la liberté de la presse pour dire que cet événement doit être l'occasion de réitérer l'attachement de tous à la liberté de manoeuvre des journalistes. Il a déclaré, à ce propos, que son pays a choisi d'accorder une valeur particulière aux secteurs de l'information et des communications, faisant d'eux un des piliers de la stratégie "de civilisation" du pays. Le représentant a poursuivi en faisant part de la diversité des médias dans son pays et en invitant l'ONU à utiliser l'information et la communication pour le bénéfice de la coopération entre Etats. Il a souligné que les acquis de la technologie moderne ont agrandi le fossé entre pays développés et pays en développement, fossé qui empêche les pays en développement d'expliquer leurs positions au sujet des grandes questions et de rendre plus connus les acquis qu'ils obtiennent dans un certain nombre de domaines. Il a donc plaidé pour une coopération plus grande entre les deux parties du monde, fondée sur l'égalité des chances et le partenariat. Le rôle de l'ONU trouve, dans ce contexte, toute sa pertinence, a dit le représentant, en se félicitant que le Département de l'information ait entamé une phase intéressante de réorientation. Il a souhaité que les efforts louables tendant à adopter les nouvelles technologies de l'information s'intensifient en même temps que le recours aux médias traditionnels, et ce, pour s'assurer un large écho auprès du public. A cet égard, le représentant a souligné la nécessité de renforcer

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les centres d'information des Nations Unies. Il a évoqué les problèmes rencontrés dans l'intégration de certains centres aux bureaux extérieurs du PNUD et conclu que dans une époque où certains doutent du rôle de l'ONU, la présence de structures fortes sur le terrain revêt une importance encore plus évidente.

M. RAFAEL DAUSA (Cuba) a déclaré que nous vivons à présent dans l'ère de l'information et de la communication. Les avancées réalisées dans ces domaines grâce aux progrès technologiques créent de grandes possibilités de développement économique et sociaux. Toutefois, ces progrès sont accompagnés de contradictions, avec notamment un fossé qui va se creusant entre les mondes développé et en développement. D'autre part, la mondialisation de l'information, si elle favorise de meilleurs échanges entre les pays, peut également faciliter l'imposition de schémas culturels.

Le représentant a affirmé que l'on a peu avancé dans la voie de la construction d'un nouvel ordre mondial de l'information qui est à la fois une nécessité pour l'humanité et un objectif des Nations Unies. Si nous voulons ce nouvel ordre, a-t-il déclaré, il faut permettre aux pays en développement de progresser sur le plan technologique et scientifique afin qu'ils ne restent pas passifs.

Le représentant a exprimé sa préoccupation devant la tournure prise par l'entreprise d'intégration des centres des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD. Il a émis des réserves sur l'efficacité de ce processus. Il faut analyser de façon détaillée le processus d'intégration et prendre en compte l'opinion du pays hôte dans chaque cas.

Si les progrès techniques doivent être encouragés en ce qui concerne les activités d'information des Nations Unies, cela ne doit pas se faire au détriment des médias traditionnels qui demeurent des vecteurs privilégiés de l'information pour une partie substantielle de la population mondiale.

Le représentant a enfin déploré le fait que son pays fasse l'objet d'agressions de la part des Etats-Unis par l'intermédiaire de la radio et de la télévision.

Mme PATRICIA DURRANT (Jamaïque), au nom des Etats membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a appelé la communauté internationale à redoubler d'efforts pour combler le fossé entre les pays développés et les pays en développement, non pas en ralentissant le rythme des progrès mais en encourageant, dans les pays en développement, la création de mécanismes d'accès et d'utilisation des nouveaux instruments de l'information. La nouvelle technologie de l'information doit donc être utilisée pour renforcer la croissance économique et le développement durable notamment par l'établissement de bonnes infrastructures d'information, l'utilisation de formes moins coûteuses et plus accessibles de la technologie de l'information

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et le renforcement de la capacité des pays en développement à partager l'information. Le CARICOM estime que la culture de la communication au sein des Nations Unies doit transcender l'éventail des idées et être traduite en des actes concrets et réalistes. Une culture de la communication revitalisée, qui cherche à renforcer le processus de réforme, implique le changement des habitudes et des attitudes envers l'information. La représentante a poursuivi en se déclarant déçue que le Secrétariat n'ait pas encore précisé certaines notions contenues dans les recommandations de l'Equipe spéciale chargée de la réorientation des activités d'information des Nations Unies. Elle a ainsi soulevé les questions de la capacité à communiquer; du développement par les coordonnateurs-résidents du PNUD de stratégies de communications au niveau des pays; et du renforcement de liens avec les groupes et organisations qui influencent l'opinion publique et la prise de décisions au niveau international.

Passant en revue les rapports du Secrétaire général, la représentante s'est arrêtée sur les problèmes rencontrés dans l'intégration de certains centres d'information des Nations Unies aux bureaux extérieurs du PNUD. Elle a souligné que les activités de communications au niveau des pays par le système des Nations Unies relève de la responsabilité première du coordonnateur résident du PNUD. Elle a ainsi plaidé pour des programmes de formation à leur intention qui incorporeraient une composante information, ce qui, a-t-elle estimé, pourrait contribuer à surmonter les problèmes identifiés. Parlant de la situation particulière des Caraïbes, la représentante a rappelé que la région ne comporte qu'un seul centre situé à Port of Spain. Elle a rendu hommage au centre qui, en dépit de contraintes financières et en matière de personnel, continue à remplir le mandat de venir en aide aux 14 pays et 8 territoires non autonomes qu'il couvre. La représentante a, à cet égard, réitéré sa demande visant à la nomination d'un fonctionnaire de l'information dans le Bureau du PNUD à Kingston qui sert la région nord des Caraïbes. S'inquiétant, par ailleurs, de l'aptitude des Nations Unies à toucher l'homme de la rue, la représentante a invité le Département de l'information à renforcer ses efforts pour envoyer un message compréhensible et identifiable par la majorité des personnes. Elle a souhaité que les programmes soient "taillés sur mesure" en tenant compte des différences culturelles.

La représentante a également soulevé la question de la radio en regrettant que le Département de l'information n'ait jamais répondu à la demande d'Haïti de produire des programmes en français et en créole. Elle s'est, en revanche, félicitée de l'Unité de radio Caraïbes des Nations Unies pour sa contribution à la sensibilisation des activités des Nations Unies. Compte tenu de la difficulté à lancer le projet pilote de la radio internationale des Nations Unies, la représentante a proposé une alternative consistant à poursuivre les accords avec l'Agence caraïbe de presse et les institutions pertinentes.

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M. JACK WILMOT (Ghana), évoquant la Journée mondiale de la liberté de la presse, a insisté sur le droit des journalistes, qui recherchent la vérité et la connaissance, de pouvoir exercer pleinement leur activité. Il a souligné dans le même temps leur devoir d'objectivité. Il a accueilli avec intérêt la nouvelle orientation des activités du Département dont l'objectif principal est de s'adapter aux exigences nouvelles de l'ère de l'information. Il a déclaré que l'information est un élément dont la prise en considération est essentielle lorsque l'on oeuvre pour la paix dans le monde et le respect des droits de l'homme. Il s'est dit en accord avec l'idée selon laquelle l'information doit être au coeur de la gestion stratégique de l'Organisation. L'échange libre et équilibré d'informations constitue le principal défi que la communauté internationale doit relever, a-t-il affirmé. Le développement durable et la paix ne pourront être obtenus que par un échange libre et sans contrainte des idées et des ressources. Le représentant a déclaré que les efforts du monde en développement pour promouvoir la mise en place d'un nouvel ordre de l'information n'ont pas été couronnés de succès. Aussi, a-t-il appelé de ses voeux la mise en oeuvre de politiques actives en direction des pays en développement dans ce domaine.

Il a ensuite déclaré que tous les efforts doivent être déployés pour que le processus d'intégration des centres d'information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD soit réussi. Se félicitant du travail réalisé sur les sites Web de l'Organisation, il a souhaité que l'opération visant à en établir la parité n'occulte pas la question de ses coûts.

M. FAYSSAL MEKDAD (République arabe syrienne) s'est félicité de la poursuite des séminaires de formation à l'intention des journalistes des pays en développement. Il a souligné la nécessité de renforcer ces activités en y consacrant les ressources adéquates. Le représentant a poursuivi en plaidant pour l'équilibre et la diversité dans les informations disponibles aujourd'hui dans le monde et en dénonçant, en conséquence, le fossé en la matière entre les pays en développement et les pays développés. L'information doit renforcer la liberté pour tous, a souligné le représentant, en faisant part de la place centrale des médias dans le développement de son pays. Il a dit accorder toute son importance aux activités d'information de l'ONU en insistant sur la nécessité de faire entendre "la voix des sans voix", seul moyen, a-t-il insisté, de dénoncer les injustices, en particulier les groupes et Etats qui ne respectent pas les principes de la Charte. Le représentant a donc invité les Nations Unies à refléter de manière objective, les positions des Etats Membres. Il a appuyé le renforcement du rôle du Département de l'information et fait remarquer que la diminution de son budget pourrait avoir un impact négatif sur le rôle des Nations Unies dans le monde. Il a donc insisté pour que les publications des Nations Unies continuent de paraître dans toutes les langues officielles des Nations Unies. Il a exprimé les mêmes souhaits pour la radio des Nations Unies avant de conclure sur la nécessité pour le Département de l'information de poursuivre l'intégration des centres d'information aux bureaux extérieurs du PNUD, au cas par cas, et en tenant compte des vues des pays hôtes.

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M. MOHAMED ABDO AL-SINDI (Yémen) a réaffirmé le rôle vital et de premier plan de la liberté de la presse et a fait part des efforts de son pays pour établir cette liberté. Il s'est félicité des efforts accomplis par le Département de l'information en ce qui concerne la réorientation des activités d'information de l'Organisation. Il s'est associé aux discours prononcés par le représentant du Guyana au nom du Groupe des 77 et de la Chine, et par certaines délégations de pays en développement, exprimant son inquiétude que le formidable effort réalisé en matière de technologie de l'information ne bénéficie pas au monde en développement. Il a appelé l'Organisation à venir en aide à ces pays afin qu'ils participent pleinement aux progrès.

S'agissant de l'intégration des centres d'information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD, le représentant a confirmé le rôle important joué par les centres d'information dans de nombreux pays, notamment au Yémen. Il a insisté sur la nécessité de prendre dûment en compte l'opinion du pays hôte lors du processus d'intégration, et de veiller à ce que l'intégration ne s'accompagne pas de conséquences négatives sur la qualité des services fournis.

Le représentant a ensuite souligné le rôle fondamental des médias traditionnels pour l'information des populations dans les pays en développement. En conséquence, il a appelé de ses voeux la mise en oeuvre du projet pilote sur la capacité des Nations Unies en matière de radiodiffusion internationale.

M. HOSSAM ZAKI (Egypte) s'est félicité des progrès enregistrés par le Département de l'information dans l'utilisation des nouvelles technologies tout en soulignant une nouvelle fois qu'il ne peut en aucun cas être question de sacrifier les médias traditionnels qui continuent de permettre aux Nations Unies d'envoyer son message à une large audience. Dans ce contexte, le représentant a dit suivre avec attention la proposition visant à la création d'une radio internationale des Nations Unies. Il s'est déclaré, à cet égard, particulièrement surpris et déçu de la conclusion du Département de l'information de ne pas lancer le projet pilote tant que les Etats Membres n'auront pas clairement indiqué qu'ils sont disposés à fournir les ressources adéquates. Le représentant s'est particulièrement déclaré préoccupé par un certain paradoxe. D'un côté, le Département rejette un projet par manque de ressources alors que de l'autre côté, il n'hésite pas à présenter trois différentes propositions sur la parité linguistique des sites Web de l'ONU, dont deux sont estimées à plus 500 millions de dollars, ni à faire part des initiatives pour mettre à jour la technologie de la télévision. Le représentant a donc regretté le "fait accompli" devant lequel se trouvent aujourd'hui les délégations. Il a en outre jugé non fondées les estimations selon lesquelles un tel projet coûterait 4 millions de dollars par an. Il est regrettable, a poursuivi le représentant, que cette conclusion ait été faite sans consultations avec les Etats Membres, en parfaite violation

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des résolutions de l'Assemblée générale et sans attendre les résultats du questionnaire que le Département lui-même se proposait d'envoyer aux organismes de transmission pour évaluer les infrastructures qui pourraient être utilisées pour lancer le projet.

Le représentant a rappelé qu'un certain nombre de pays ont manifesté leur volonté de coopérer avec le Secrétariat pour assurer le succès du projet pilote en retransmettant les programmes des Nations Unies dans leur région d'origine. L'Egypte rejette donc les conclusions du rapport et les critères utilisés, a dit le représentant, en lançant un appel au Secrétariat pour qu'il respecte les voeux de la majorité des Etats Membres des Nations Unies et réévalue la situation, y compris les moyens de collecter les fonds nécessaires. Le représentant a poursuivi sur la question des centres d'information pour dire que l'intégration du Centre du Caire au Bureau du PNUD a conduit à un affaiblissement de ses activités alors que ce Centre aurait pu être "le pivot des activités des Nations Unies dans la région". Le représentant a donc demandé au Secrétariat une évaluation du processus d'intégration. Il a conclu en réitérant son appui aux activités du Département de l'information concernant le programme de la Palestine et en se félicitant de la tenue à Madrid, du 23 au 24 mars, du Séminaire international pour les journalistes.

Mme MARIA ZOUPANIOTIS (Chypre) a déclaré que la liberté de la presse est un droit de l'homme fondamental et la condition d'existence de toutes les autres libertés. Elle a affirmé que sa délégation est profondément attachée à la liberté d'opinion, soulignant qu'à une époque où les journalistes continuent d'être emprisonnés et tués aux quatre coins du monde, il valait la peine de réaffirmer un tel engagement.

Le représentante a souligné le déséquilibre actuel dans le système mondial de diffusion de l'information. Elle s'est félicitée des efforts visant à la promotion d'une "culture de communication" au sein de l'Organisation. Elle a affirmé que son pays partage la volonté des pays en développement de parvenir à un flux équilibré de l'information. Reconnaissant le rôle d'Internet en tant que moyen de diffusion rapide et efficace des informations relatives aux objectifs des Nations Unies, elle a déclaré qu'il importe que des informations provenant d'entités dissidentes ne puissent pas s'infiltrer sur le site Web de l'Organisation.

La représentant a affirmé qu'au moment où la crédibilité de l'ONU est en difficulté, il est plus important que jamais de redoubler d'efforts pour améliorer son image. A cet égard, elle s'est félicitée du rôle croissant de la société civile dans la diffusion du message des Nations Unies, et des conseils du Groupe de réponse aux médias qui conseille le Secrétaire général adjoint à l'information et à la communication pour apporter des réponses aux critiques ou à la désinformation.

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M. FERNANDO ENRIQUE PETRELLA (Argentine) a estimé que le système international comporte de telles ambiguïtés qu'il exige que les activités des Nations Unies soient diffusées au maximum. A cet égard, il a expliqué que la visite du Secrétaire général dans son pays a fourni l'occasion de mobiliser l'opinion public grâce notamment au dynamisme du Centre d'information de Buenos Aires. Le représentant s'est félicité, par ailleurs, du rapport du Secrétaire général sur la création d'un projet pilote de la radio internationale des Nations Unies. Il a souhaité que le lancement de ce projet ne se fasse pas au détriment des programmes en espagnol et en portugais destinés à l'Amérique latine et les Caraïbes. Il a appelé au respect de la pluralité linguistique aux Nations Unies et jugé essentiel que les langues officielles soient représentées sur tous les sites Web de l'ONU. A cet égard, il appuyé une parité graduelle qui combinent les impératifs de la parité et ceux des contraintes financières.

M. CHEN RANFENG (Chine) a appuyé la déclaration faite par le représentant du Guyana au nom du Groupe des 77. Evoquant les progrès technologiques dans le domaine de l'information qui favorisent la naissance d'un "village global", il a rappelé que de tels progrès échappent au pays en développement. Il s'est dit préoccupé par le fossé existant entre les mondes en développement et développés en matière d'information et de communication. La rapidité des progrès actuels risque de creuser encore cet écart. D'autre part, il a souligné que le monopole de quelques pays sur l'information empêche l'existence d'un flux équilibré, et peut constituer une source de danger. Il a appelé de ses voeux la mise en oeuvre d'une politique d'aide afin de combler le fossé existant dans le domaine fondamental de l'information et de la communication.

Le représentant a remercié M. Hogen pour les efforts entrepris par l'Organisation dans le domaine de l'information. Tout en se félicitant de la mise en place d'une page Web en langue chinoise sur le site de l'ONU, il a déclaré que cette page n'est pas satisfaisante dans son contenu, ce qui, a-t-il précisé, a affecté le nombre des connexions. Il a assuré que l'Internet se développe rapidement dans son pays, qui compte actuellement plus de 4 millions d'usagers et a espéré que le Département de l'information oeuvrera pour réaliser la parité linguistique sur les sites Web des Nations Unies.

Le représentant a attiré l'attention du Département de l'information sur le rôle des médias plus traditionnels, notamment celui de la radio, médium privilégié dans les pays en développement. Il a déclaré que la radio est un moyen efficace pour diffuser les informations sur les activités des Nations Unies dans toutes les régions du monde. Il a encouragé la coopération entre la radio des Nations Unies et les radios internationales. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités financières dans ce domaine. Il a enfin exprimé sa déception devant les conclusions contenues dans le rapport du Secrétaire général sur le projet de création d'une radio internationale.

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Mme MARIA LOURDES V. RAMIRO LOPEZ (Philippines) a reconnu, à l'instar de beaucoup d'autres délégations, que l'information et les communications sont devenues les clés du progrès et du développement humains. La technologie de l'information et des communications, a-t-elle ajouté, est cet instrument puissant qui a fini par faire disparaître les frontières politiques entre les nations. Dans ce contexte, les Nations Unies doivent continuer à recourir de manière plus efficace à cette technologie si elles veulent réaliser leurs objectifs stratégiques. La représentante a donc souhaité que l'ONU promeuve la notion positiviste selon laquelle la technologie de l'information doit être employée non seulement pour promouvoir la paix mais aussi pour faire disparaître les disparités entre les pays développés et les pays en développement. Elle a estimé, à cet égard, qu'il revient au Comité de l'information de contribuer au développement d'un nouveau paradigme d'information où les Nations Unies pourront faire que les pays en développement bénéficient aussi des développements de la technologie de l'information. Les Nations Unies doivent à tout prix aider les pays en développement à bénéficier des progrès de la technologie de l'information pour leur permettre de relever les défis sociaux et économiques croissants.

La représentante a estimé qu'une des façons d'aider les pays en développement par le biais des communications et de l'information consiste à renforcer, d'une manière juste et équilibrée, le message des Nations Unies en faveur des pays en développement et du développement, en général. L'attention du monde doit se fixer sur l'importance des initiatives de développement dont les intérêts stratégiques sont la création et le maintien d'une culture mondiale de la paix. A cet égard, la représentante a souligné que pour ce qui est de la diffusion de l'information vers les pays en développement, les médias sont aussi essentiels que le message lui-même. Dans ce contexte, il faut se tourner résolument vers les nouvelles technologies sans pour autant délaisser les médias traditionnels.

M. ROB WENSLEY (Afrique du Sud) a souligné l'écart entre les mondes développés et en développement, en matière de technologie de l'information. Sans une stratégie clairement planifiée, la révolution en matière d'information creusera le fossé existant et il deviendra pratiquement impossible de le combler. Le représentant a affirmé que l'accès des pays en développement aux progrès pourra leur permettre d'accélérer leurs programmes de développement dans les domaines de l'économie, de l'éducation, de la santé. D'autre part, il a souligné l'importance d'étendre les avantages de l'ère de l'information aux zones rurales sur le continent africain. Le représentant a affirmé le rôle vital des centres d'information des Nations Unies et s'est associé aux inquiétudes manifestées par certaines délégations au sujet du processus d'intégration. Il a souhaité que se développe une concertation sur le sujet et s'est demandé si les Nations Unies ne pourraient pas trouver d'autres moyens d'accomplir ce processus. Il s'est dit déçu des conclusions du Secrétaire général sur le développement d'une capacité de radiodiffusion

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internationale des Nations Unies. Finalement, le représentant s'est dit préoccupé par la distribution tardive de certains rapports et a espéré que cette situation serait rectifiée lors de la prochaine session du Comité.

M. MEHDI DANESH-YAZDI (République islamique d'Iran) a souhaité que les initiatives de réforme des activités d'information de l'ONU soient mises en oeuvre de telle manière qu'elles comblent le fossé grandissant entre les pays en développement et les pays développés dans le domaine essentiel de l'information et qu'elles renforcent le rôle du Département de l'information. La tâche principale du Programme d'information des Nations Unies, a poursuivi le représentant, doit être de promouvoir la compréhension du public sur les activités des Nations Unies. Pour réaliser cet objectif, le Département de l'information ne doit épargner aucun effort pour porter le message des Nations Unies au-delà du Siège. Ce message doit être celui de l'Assemblée générale et des autres organes intergouvernementaux de l'ONU. Le Département de l'information doit accorder l'attention requise à l'idée du dialogue entre civilisations prônée par l'Assemblée générale, en diffusant des informations sur les séminaires et les conférences pour promouvoir cette idée. Tout en se félicitant du recours accru aux nouvelles technologies, le représentant s'est dit en droit d'attendre des efforts similaires dans le renforcement des médias traditionnels pour toucher un public plus large, en particulier dans les pays en développement.

Le représentant a poursuivi sur la question de l'intégration des centres d'information aux bureaux extérieurs du PNUD pour en rappeler les principes fondamentaux que sont l'examen au cas par cas et la prise en considération des points de vue des pays hôtes. Il a aussi plaidé pour le renforcement du Centre de Téhéran qui "mérite l'admiration de tous pour ses services utiles et sa coopération avec les institutions gouvernementales et non gouvernementales iraniennes". Le représentant s'est félicité des efforts du Département visant à assurer la parité linguistique dans les informations qu'il produit. Il a encouragé le Département à élargir ces initiatives aux autres langues, en particulier dans les pays désireux d'en savoir plus sur les activités des Nations Unies.

M. PABLO MACEBO (Mexique) a demandé au Secrétariat de prendre les mesures qui s'imposent pour que les rapports à l'ordre du jour du Comité soit diffusés à temps. Il a souligné les retards des pays en développement en matière d'accès au progrès technologique. Les Nations Unies, a-t-il affirmé, doivent lutter contre les disparités et faire en sorte que l'accès à l'information soit garanti jusque dans les régions les plus reculées. Le représentant s'est félicité que les Nations Unies aient pris l'engagement de réaliser la parité linguistique sur les sites Web de l'ONU. Il a indiqué que la troisième proposition contenue dans le rapport sur ce sujet, qui tient compte des restrictions budgétaires, lui paraît la plus réaliste. Cependant, il ne faudrait pas lancer un projet ambitieux si les pays censés recevoir

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les informations ne disposent pas des équipements adéquats. Par ailleurs, le représentant s'est interrogé sur les retards pris en matière de diffusion des informations en langue espagnole. Enfin, il a déclaré que pour aboutir à une large diffusion des informations relatives aux activités de l'Organisation, il faudra réduire l'abîme technologique entre les pays développés et en développement.

M. HIRA B. THAPA (Népal) a estimé que le rôle du Département de l'information est essentiel puisqu'il contribue à l'établissement d'une société pacifique et démocratique dotée d'un haut degré de compréhension et de tolérance. Dans chaque société, le libre flux de l'information constitue une qualité importante sur laquelle se construisent les bases politiques et sociales nécessaires au développement humain. Tout en reconnaissant l'importance pour le Département de l'information de relever le défi des nouvelles technologies de l'information, le représentant a estimé que les moyens traditionnels d'information doivent continuer à avoir la priorité puisqu'ils sont moins coûteux et touchent un public plus large dans les pays en développement, en particulier dans les pays les moins développés. En conséquence, le représentant a exprimé sa déception face à la conclusion du rapport du Secrétaire général concernant le lancement du projet pilote de la radio internationale des Nations Unies. Revenant au fossé entre pays en développement et pays développés en matière d'information, le représentant a estimé que les programmes de formation à l'intention des journalistes des pays en développement constituent un pas dans la bonne direction. Il a invité le Département de l'information à élargir la portée de ces programmes.

M. AGUSTIN GALAN MACHIO (Espagne) s'est félicité du rapport du Secrétaire général visant à l'instauration de la parité linguistique sur les sites Web de l'ONU, conformément aux résolutions de l'Assemblée générale. Il a déclaré qu'il s'agit là d'une question de principe et d'un moyen efficace de promouvoir l'image de l'ONU en tant qu'institution mondiale. Il a souhaité que les ressources financières et en personnel soient mobilisées à cet effet. Le représentant a suggéré à l'Organisation de s'inspirer du travail accompli par l'Union européenne dans le sens de la parité linguistique. Dans cette perspective, il a demandé que la priorité soit accordée aux audiences de langue espagnole.

Le représentant a souligné que les audiences locales ne peuvent être informées de façon efficace des activités de l'ONU que dans la mesure où ces informations sont diffusées dans leurs langues respectives. C'est dans la production coordonnée et décentralisée de l'information dans les six langues officielles que se trouve la clé des avancées en matière de communication. En conclusion, le représentant a réitéré que l'ONU ne saurait être l'institution ouverte et transparente que l'on souhaite, tant que son message sera diffusé principalement en une seule langue.

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M. MARCOS PRADO TROYJO (Brésil) a souligné l'importance que son pays attache aux moyens traditionnels de communication dans la diffusion du message des Nations Unies. Les émissions de radio sont particulièrement utiles, à cet égard, dans la mesure où elles permettent de porter "les mots de l'ONU" dans les régions les plus éloignées du globe et ce, de manière rentable. Le Brésil est particulièrement satisfait, a dit le représentant, des Accords signés entre la radio nationale et la radio des Nations Unies. Ces Accords, a-t-il précisé, permettent aux programmes en langue portugaise de toucher un grand nombre d'auditeurs au Brésil par le biais d'un réseau de réception constitué de près de 2000 stations de radio nationales. Le représentant a également indiqué que son pays déploie des efforts particuliers pour introduire les nouvelles technologies dans les activités visant à amplifier le message des Nations Unies. A cet égard, le représentant a félicité le Département de l'information pour l'accès et le contenu de ses sites Web. Il a également salué l'initiative d'y inclure des liens avec les pages consacrées aux relations des Nations Unies avec la société civile et le monde des affaires, domaines qui doivent être privilégiés dans les Nations Unies du prochain millénaire.

A propos du contenu des sites Web des Nations Unies, le représentant a souhaité plus d'informations dans le domaine des traités et des accords internationaux pour, a-t-il dit, faciliter le travail des Missions permanentes et des universitaires. Il a également souhaité la mise sur le Web des résolutions et déclarations adoptées par les Nations Unies. Le représentant a conclu sur la constatation que le débat général s'est surtout concentré sur les moyens de diffuser le message des Nations Unies. En conséquence, il a invité le Comité de l'information a revenir, dans les années à venir, à l'essence de l'information qui consiste à chercher de quelle manière on peut rendre populaire la notion selon laquelle "le monde est un monde bien meilleur quand l'ONU y est active et forte".

Mme EMILIA CASTRO DE BARISH (Costa Rica) s'est associée à la déclaration faite par le représentant du Guyana au nom du groupe des 77 et de la Chine. Elle a indiqué que le succès des activités de l'Organisation n'intéresse pas toujours la presse mondiale. Ses actions ne reçoivent pas toujours l'écho qu'elles méritent. Pour remédier à cette situation, le Département de l'information doit faire en sorte de refléter les multiples visages de l'Organisation et sa contribution au bien-être de l'humanité. La représentante a salué les efforts réalisés pour utiliser les nouveaux moyens de commmunication tels qu'Internet. Toutefois, elle a déclaré qu'il faut s'assurer qu'ils seront accessibles aux pays en développement. Nous sommes préoccupés par le fait que le site Web en langue espagnole soit "à la traîne" et qu'il dispose de moins d'informations que les sites de langue française et anglaise, a-t-il affirmé.

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Par ailleurs, la représentante a fait remarquer que la radio continue d'être le meilleur moyen de diffusion de l'information dans les pays en développement et qu'il faut davantage mettre l'accent sur ce média. Nous déplorons que le projet de radio internationale soit mis en suspens car il permettrait une meilleure diffusion des activités de l'Organisation auprès de l'opinion publique mondiale et auprès des populations directement touchées par son action.

La représentante s'est déclarée favorable à l'intégration des centres d'information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD, à condition que cette intégration n'affecte pas le flux de l'information et le contact direct entre la population locale et l'Organisation.

M. JUAN LARRAIN (Chili) a félicité le Département de l'information pour le travail réalisé autour des sites Web des Nations Unies. Il l'a encouragé à aller plus avant et à mettre à la disposition de la communauté internationale toutes les informations pertinentes relatives aux Nations Unies. Le représentant a pourtant souligné que dans de nombreux pays en développement, l'informatique n'occupe pas encore la place qu'elle occupe dans d'autres pays; la radio gardant donc son rôle de "messager principal" des activités des Nations Unies. Le représentant s'est félicité, à cet égard, de l'augmentation de programmes de télévision et de radio en espagnol. Il a poursuivi en évoquant un fait qui s'est produit pendant que son pays était membre du Conseil de sécurité. Il ainsi raconté qu'après l'adoption d'une résolution sur la situation en Somalie, certains membres du Conseil se sont demandés comment faire parvenir le message du Conseil aux belligérants et aux victimes. Reconnaissant l'importance de la question, des membres ont suggéré de faire appel aux ONG sur le terrain, aux bureaux des Nations Unies dans la région ou même à la BBC à Londres. Le représentant en a conclu que la préoccupation de faire parvenir les messages est bien réelle au sein des Nations Unies. Il s'est donc félicité du renforcement de la coopération entre le Département de l'information et le Département des opérations de maintien de la paix, ajoutant que l'information peut également être utilisée comme un outil important de la prévention des conflits. Le concept des forces d'alerte rapide, a-t-il dit, peut tirer avantage du concept d'"information d'alerte rapide". La bonne utilisation de l'information peut être fondamentale pour aider ceux qui souffrent et il faut réfléchir aux meilleurs moyens de faire parvenir les messages du Conseil de sécurité ou du Secrétaire général aux personnes qui souffrent, a insisté le représentant.

M. PETER MOLLEMA (Pays-Bas), au nom du Groupe d'Europe occidentale et autres Etats, a fait remarquer que les progrès technologiques affectent profondément les relations internationales. S'il est vrai que tous les peuples ne sont pas affectés par ces changements de façon égale, jamais nous n'avons disposé d'un tel choix en matière d'information, a-t-il précisé.

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En dépit de ces bouleversements d'ordre technologique, les médias traditionnels restent les principales sources d'information pour la majorité de la population mondiale. En conséquence, le maintien et le renforcement d'une presse libre, pluraliste et critique sont essentiels à la démocratie.

Dans cet environnement, l'Organisation doit s'efforcer de diffuser son message le plus largement possible, en utilisant les nouvelles technologies et en développant la coopération avec les nouveaux médias.

Venant au projet pilote sur la capacité des Nations Unies dans le domaine de la radiodiffusion internationale, le représentant a pris acte de la mise en suspens du projet tant que les Etats Membres n'auront pas donné d'indications sur le soutien financier qu'ils souhaitent apporter à l'opération. Toutefois, il a invité le Secrétariat a poursuivre son examen sur la faisabilité du projet.

Le représentant a appuyé le processus d'intégration des centres d'information des Nations Unies à des bureaux extérieurs du PNUD, soulignant que cela permettra de renforcer l'efficacité du message onusien. Il a insisté sur la nécessité d'un dialogue entre les Nations Unies et les pays hôtes. Il a ensuite encouragé le Département de l'information à mettre en oeuvre la parité linguistique sur les sites Web de l'Organisation en affectant prioritairement ses ressources à cet effet.

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