PI/1126

LE COMITE DE L'INFORMATION TIENDRA SA SESSION DU 3 AU 14 MAI

30 avril 1999


Communiqué de Presse
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LE COMITE DE L'INFORMATION TIENDRA SA SESSION DU 3 AU 14 MAI

19990430 COMMUNIQUE DE BASE PI/1126

L'ouverture de la vingt-et-unième session de fond du Comité de l'information coïncidera avec la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. A cette occasion, le Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information, M. Kensaku Hogen, a décidé de réunir, en Table ronde, de nombreuses personnalités du monde des médias sur le thème "Turbulences d'une époque et liberté de la presse : regards d'une génération". Organisée en collaboration avec l'ONG "Freedom Forum" et l'UNESCO, la célébration de la Journée de la liberté de la presse se déroulera de 11 heures à 13 heures dans la salle de conférence 2 (voir notre communiqué de presse Note No. 5558 du 28 avril 1999).

La vingt-et-unième session du Comité de l'information sera marquée du sceau des innovations puisque ses 90 membres auront à se prononcer sur les nouvelles mesures préconisées par le Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information. Ainsi, le Comité aura à choisir une des trois propositions visant à établir, sur les sites Web de l'ONU, la parité entre l'anglais et les cinq autres langues officielles de l'ONU - français, arabe, chinois, espagnol et russe -. Il convient de rappeler, à ce stade, que depuis son lancement en 1995, le site de l'ONU reçoit près de 2,8 millions d'entrées par semaine de 140 pays différents. De janvier 1996 à janvier 1999, le nombre d'entrées a augmenté de 489 000 en janvier 1996 à plus de 12 millions. La première proposition du Secrétaire général adjoint consiste à accorder aux six langues le même traitement quelle que soit la disponibilité des documents dans les langues autres que l'anglais ou le niveau de la technologie dans ces langues. La parité totale serait alors achevée d'ici l'an 2001. D'après les estimations, le financement de cette proposition nécessitera un investissement initial de 560 millions de dollars pour l'exercice biennal 2000-2001, puis la somme de 26 millions de dollars par exercice biennal. La deuxième proposition est une variation de la première. Elle consiste à établir l'infrastructure nécessaire à la fourniture d'une couverture égale dans toutes les langues officielles, à partir du mois de janvier de l'an 2001. La parité totale entre les langues se réaliserait sur plusieurs exercices biennaux. La troisième proposition, par son caractère

plus réaliste, a la préférence du Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information. Il s'agit d'un processus graduel consistant à placer sur le site de l'ONU des modules dans certaines langues tout en s'attachant à réaliser la parité linguistique sur plusieurs exercices biennaux en fonction des fonds disponibles.

Au cours de cette session de fond, le Comité de l'information aura également à examiner la proposition de créer une station de radio internationale de l'ONU dont le fonctionnement est estimé à 4 millions par an. Le Comité devra se prononcer sur le lancement d'un programme pilote en vue de la retransmission d'émission pendant un an. Le programme-pilote permettrait ainsi de juger de la viabilité technique, de la capacité de programmation, des ressources nécessaires et de l'intérêt des auditeurs aux fins de la création d'une station de radiodiffusion internationale de l'ONU.

Le Comité aura aussi à voir de quelle manière le Département de l'information doit réorienter ses activités d'information de façon à toucher le plus grand public possible et en particulier, le plus d'organes de presse possible. Il donnera son avis sur les initiatives du Département et notamment la création d'un service d'information dont l'élément central sera de publier un résumé des principales informations concernant l'ONU; d'une page quotidienne d'informations sur le site Web des Nations Unies; ou encore l'établissement de liens avec les stations de radio.

Le Comité de l'information se penchera, en outre, sur les questions de l'intégration des centres d'information des Nations Unies aux bureaux extérieurs du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD); l'allocation des ressources aux centres d'information des Nations Unies en 1998; des activités du Comité commun de l'information des Nations Unies ; et du projet de Plan à moyen terme pour la période 2002-2005.

Le Comité commencera sa session de fond par l'élection des membres de son Bureau - Président, trois vice-Présidents et Rapporteur - qui s'acquitteront de leurs fonctions respectives en 1999 et 2000.

Le Comité a été créé par la résolution du 18 décembre 1979 de l'Assemblée générale qui lui a confié la tâche d'examiner l'examen des politiques et activités de l'ONU et du système des Nations Unies dans le domaine de l'information. En vertu de la résolution, le Comité a le mandat "de promouvoir l'instauration d'un nouvel ordre mondial de l'information et de la communication plus juste et plus efficace, destiné à renforcer la paix et la compréhension internationale et fondé sur la libre circulation et une diffusion plus large et mieux équilibrée de l'information".

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Le Comité de l'information est composé des Etats Membres suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Argentine, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Belize, Bénin, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Chili, Chine, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, Chypre, République tchèque, République populaire démocratique de Corée, République démocratique du Congo, République de Moldova, Danemark, Equateur, Egypte, El Salvador, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, Fédération de Russie, Finlande, France, Gabon, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Guyana, Hongrie, Iles Salomon, Inde, Indonésie, République islamique d'Iran, Irlande, Israël, Italie, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Liban, Malte, Mexique, Mongolie, Maroc, Népal, Pays-Bas, Niger, Nigéria, Pakistan, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République de Corée, Roumanie, Royaume-Uni, Sénégal, Singapour, Slovaquie, Somalie, Sri Lanka, Soudan, République arabe syrienne, République-Unie de Tanzanie, Togo, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay, Venezuela, Viet Nam, Yemen, Yougoslavie, Zimbabwe.

Documentation

Rapport du Secrétaire général sur la Réorientation des activités d'information des Nations Unies (A/AC.198/1999/2)

Dans le chapitre consacré aux nouvelles technologies, le Secrétaire général indique que le Département de l'information continue de maintenir et de renforcer sa capacité à utiliser les médias "traditionnels", en particulier dans les pays en développement où l'utilisation d'Internet n'est pas généralisée. Il prend aussi les mesures nécessaires pour rester à la hauteur des derniers développements d'Internet. Dans le but de renforcer le site Internet des Nations Unies, la Section de la technologie de l'information a été rattachée au Bureau du Secrétaire général adjoint à l'information et aux communications. De plus, le Département de l'information continue de coordonner et de présider le Groupe interdépartemental sur les questions liées à Internet. Aujourd'hui, le site des Nations Unies donne accès à une documentation très variée et malgré les contraintes financières, l'initiative a été prise de publier des pages dans les six langues officielles des Nations Unies. Les projets futurs liés à Internet portent notamment sur la publication de produits radio et vidéo et d'un certain nombre d'anciens documents. En ce qui concerne la capacité du Département à toucher le plus d'organes de presse possibles, le Secrétaire général annonce que la priorité, en la matière, est de créer un service d'information des Nations Unies dont les informations seront directement transmises par courrier électronique et télécopie aux rédactions des principales organisations de médias dans le monde ainsi qu'à tous les autres groupes importants qui façonnent l'opinion. L'élément central du service sera constitué par un résumé des principales informations concernant l'ONU qui sera aussi affiché sur le site Web de l'Organisation. Le service des informations comprendra également une section

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offrant des informations plus détaillées. En outre, grâce à la technologie mise en place, les fonctionnaires des Nations Unies pourront informer les journalistes par téléphone sur les questions qui les préoccupent le plus.

Toujours dans sa volonté de toucher les organes de presse, le Département a fixé une autre priorité qui est de créer une page quotidienne d'informations sur le site Web des Nations Unies. Cette page offrira aux médias un résumé des dernières informations sur les principaux événements et activités du jour. Le Secrétaire général rappelle, à ce stade, que les communiqués de presse des Nations Unies qui paraissent en français et en anglais sont également publiés presqu'instantanément sur Internet. S'agissant de la radio et de la télévision, le Secrétaire général indique que la priorité est d'établir des liens avec les stations de radio du monde entier afin que les programmes des Nations Unies puissent être diffusés immédiatement par le système de communication le plus efficace dont dispose chaque région ou sous- région. Le Département a d'ailleurs initié des programmes en langue chinoise qui sont repris par les stations de radio en Chine mais aussi aux Etats-Unis. La radio comme la télévision a également bénéficié des avantages d'Internet. Une des innovations en la matière, par exemple, est la création de la première page audiovisuelle de l'Organisation sur le Web. Le Département, poursuit le Secrétaire général, a aussi fixé comme priorité la diversification du contenu des programmes. La coopération avec les programmes, les fonds et les institutions spécialisées du système des Nations Unies a donc été renforcée. Internet a également montré les avantages qu'il peut apporter à la télévision. Le Département travaille étroitement avec le Cabinet du Secrétaire général pour préparer des produits visuels bruts pour diffusion dans le cadre de futures réunions ou manifestations importantes, afin d'accroître la couverture médiatique des vues et préoccupations de l'ONU. Les photographies des voyages officiels du Secrétaire général sont diffusées sous forme numérique, les réunions d'information du porte-parole sont disponibles en format vidéo et les émissions de la télévision devraient aussi être diffusées en continue sur support vidéo ou numérique sur Internet. Le Département se prépare en outre au changement de la télévision numérique. En ce qui concerne les programmes d'information, le Département a mis en place des mécanismes de coopération lui permettant d'apporter au Département des opérations de maintien de la paix et aux autres départements concernés l'appui nécessaire pour exécuter les programmes d'information dont ils ont besoin. C'est ainsi qu'un Centre de coordination des activités d'information et de communication qui sont menées sur le terrain a été créé en collaboration avec les autres départements intéressés. En prévision des activités futures, la collaboration avec les départements responsables des questions économiques et sociales a été renforcée grâce à des consultations.

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Le Secrétaire général poursuit son rapport en donnant le détail des efforts de coopération avec la société civile - près de 1600 ONG sont affiliées au Département -, le corps des correspondants accrédités aux Nations Unies, et le monde des affaires - lancement d'un nouveau site Internet destiné au secteur privé. Le Secrétaire général présente également sur les améliorations apportées dans le domaine des publications et dans les activités de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld. Terminant le rapport sur les activités des centres d'information, le Secrétaire général indique que presque tous les centres sont aujourd'hui dotés du courrier électronique et d'Internet. Seize centres ont déjà créer leur propre pages sur Internet et ce, dans les langues locales. Les services de bibliothèque ont été améliorés par des instruments de références informatiques comme le CD-ROM ou le système du disque optique. La vérité reste toutefois que près de 90% des utilisateurs d'Internet des Nations Unies sont des pays développés. Partant, les principaux vecteurs de communication demeurent les contacts personnels, les médias traditionnels et les initiatives vers les communautés. En outre, compte tenu de la baisse du nombre de postes professionnels sur le terrain, un des défis du Département est de faire une utilisation optimale des ressources humaines. Le Département entend donc renforcer les centres dirigés par son personnel pour leur permettre de fournir un appui aux autres centres d'information dans la région, tout en examinant avec le PNUD, les questions qui ont été identifiées dans certains centres d'information dirigés par les coordonnateurs-résidents du PNUD.

Rapport du Secrétaire général sur l'Intégration des centres d'information des Nations Unies aux bureaux extérieurs du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) (A/AC.198/1999/3)

Dans son rapport, le Secrétaire général rappelle les principaux objectifs de l'intégration : donner de l'ONU une image unifiée sur le terrain, renforcer l'information dans tous les domaines notamment celui du développement, réaliser des économies en mettant en commun des services, faciliter la coordination interorganisations et éviter les doubles emplois. Le Secrétaire général relève, au titre des problèmes, que dans les centres d'information intégrés, le niveau d'exécution des programmes est en général moins élevé et la fourchette d'activités plus réduite que dans les autres. Il note que dans ces centres, l'interaction avec le Siège est plus faible et les rapports d'activité moins nombreux. Il souligne tout de même que les problèmes rencontrés par les centres d'informations intégrés - et ceux qui ne le sont pas - tiennent en partie à la diminution des ressources disponibles et il précise que d'autres problèmes sont dus au fait que certains représentants coordonnateurs-résidents du PNUD sont mal informés sur la mission du Département de l'information et sur les travaux des centres d'information des Nations Unies.

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Le Secrétaire général, qui aborde ensuite la question de l'amélioration du rapport coût-efficacité de l'opération, précise qu'en dépit de la suppression de nombreux postes de directeur des classes P-5 et D-1, l'opération a permis de conserver la totalité des centres d'information. Il indique que dans la catégorie des services généraux, 29 postes d'agent local ont été supprimés dans les centres d'information au cours de l'exercice biennal actuel (1998-1999), ce qui a fait au total une réduction de 40% depuis la mise en place du programme d'intégration. Le Secrétaire général insiste sur le fait que toute nouvelle réduction d'effectifs ne pourrait que compromettre la bonne exécution des programmes et précise qu'il a été difficile de trouver, dans les économies d'échelle ou l'utilisation de services, l'occasion de faire des économies supplémentaires. Il souligne que dans les cas où le Centre d'information et le Bureau du PNUD ont été regroupés, les frais d'administration et d'entretien se sont révélés plus élevés qu'avant le regroupement mais qu'il en a résulté certains avantages, parmi lesquels une image plus unifiée de l'Organisation des Nations unies. S'agissant du partage des réseaux de communication avec les bureaux du PNUD dans les locaux communs, le rapport précise que l'expérience n'a pas été uniformément satisfaisante.

Le Secrétaire général aborde ensuite les étapes suivantes de l'opération d'intégration. Il indique qu'un ensemble de directives définissant le cadre opérationnel des centres d'information intégrés, sera élaboré en commun sur la base des dispositions pertinentes des résolutions de l'Assemblée générale. Des consultations ont été engagées avec le PNUD en vue d'intensifier les programmes communs d'orientation et les ateliers de formation organisés à l'intention du personnel des centres d'information des Nations Unies et des fonctionnaires chargés des relations publiques du PNUD. D'autre part, le rapport souligne que le Département de l'information renforcera sa structure d'appui au Siège afin de resserrer les liens qu'il entretient avec le PNUD dans le domaine de la gestion des centres d'information.

Rapport du Secrétaire général sur l'Allocation des ressources aux centres d'information des Nations Unies en 1998 (A/AC.198/1999/4)

Le Secrétaire général note que le nombre de postes permanents inscrits au budget ordinaire au titre des centres d'information des Nations Unies en 1998 était de 10% inférieur à celui de 1995 et de plus de 40% inférieur à celui de 1990. Il précise que quatre nouveaux centres ont été créés sans qu'il en résulte d'incidences financières supplémentaires sur le budget ordinaire et insiste sur le fait que la contribution des pays hôtes qui assurent le financement des postes extrabudgétaires affectés aux centres d'information est plus indispensable aujourd'hui que jamais. Le Secrétaire général fait remarquer que les crédits ouverts pour assurer le fonctionnement des centres d'information en 1998 étaient inférieurs aux niveaux des années précédentes. Toutefois, il précise que certaines restrictions financières

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imposées à la fin de 1995 et 1996 ont été levées, ce qui a permis aux centres d'information de bénéficier d'approvisionnement en matériel de bureau et en matériel de communication moderne. Tous les centres ont reçu de nouveaux ordinateurs et imprimantes et des crédits ont été alloués à la formation du personnel et à l'utilisation des techniques de l'information. Le Secrétaire général précise que l'aide financière fournie par plusieurs gouvernements hôtes a été extrêmement précieuse pour les centres d'information et la poursuite de leurs activités.

Rapport du Secrétaire général sur la Création d'une station de radiodiffusion internationale de l'Organisation des Nations Unies : conception et ampleur du projet pilote (A/AC.198/1999/5)

Le Secrétaire général indique dans ce rapport que le projet pilote de station de radiodiffusion tient compte de 4 aspects essentiels, à savoir les capacités de production, la diversité linguistique, les techniques de télécommunications et les auditeurs cibles. L'objectif est de fournir les services suivants : une émission quotidienne de 5 à 15 minutes pour un auditoire national ou régional; des magazines régionaux hebdomadaires portant sur des dossiers, des activités et des personnalités intéressant spécifiquement la région de diffusion du programmes; des bulletins d'information spéciaux sur les réunions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale qui intéressent certains pays ou certaines régions en particulier et des séries d'émissions sur des grands dossiers qui intéressent l'auditoire national, régional et international, y compris éventuellement des émissions en coproduction avec des radios nationales et internationales. La durée du projet pilote serait d'un an, divisé en deux périodes de 6 mois et suivi d'une évaluation. La distribution ou la retransmission des émissions s'étendrait aux régions où l'une des 6 langues officielles de l'ONU est utilisée comme langue principale. On s'efforcerait d'adopter le système de radiodiffusion le plus performant existant dans la région concernée.

Avant cela, le Secrétaire général recommande le lancement d'un programme pilote dans les 6 langues officielles en vue de la transmission d'émissions dans toutes les régions linguistiques pour une période d'un an. Ce programme permettra de juger de la viabilité technique, de la capacité de programmation, des ressources nécessaires et de l'intérêt des auditeurs aux fins de la création d'une station de radiodiffusion internationale de l'ONU. La conception et la fréquence des émissions pourraient varier d'une région à l'autre et de manière générale, l'accent serait mis sur la production et la diffusion en temps voulu de nouvelles et d'émissions d'actualités quotidiennes et hebdomadaires auprès d'un plus large public, en ayant recours à des modes de transmission plus efficaces, notamment la diffusion par satellite et l'Internet. Il s'agira aussi de rationaliser la production d'émissions et de réduire les émissions en différé.

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Le succès du projet pilote mais aussi du projet de radiodiffusion internationale directe sera fonction de l'appui des Etats Membres qui disposent de systèmes de radiodiffusion ou de distribution nationale ou internationale susceptible d'offrir un temps d'antenne aux émissions de la Radio des Nations Unies. Pour l'instant, aucun Etat Membre ou chaîne de radiodiffusion ne s'est encore concrètement engagée à fournir des moyens techniques nécessaires à l'exécution de ce projet. Aucun Etat Membre n'a répondu à la demande du Secrétaire général visant à ce que des contributions soient versées. Dans ces circonstances, et étant donné l'ampleur des ressources extrabudgétaires nécessaires pour le principal projet (4 millions de dollars par an), le Département de l'information n'envisage pas de mettre en oeuvre ce projet pilote complexe et exigeant tant que les Etats Membres et d'autres entités n'auront pas clairement indiqué qu'ils sont disposés à fournir les ressources nécessaires. En attendant, le Département continuera à exploiter tous les aspects abordables des progrès technologiques pour poursuivre la modernisation de la Radio des Nations Unies.

Rapport du Secrétaire général sur le Développement, la mise à jour et l'enrichissement continus des sites Web de l'Organisation (A/AC.198/1999/6)

Dans ce rapport, le Secrétaire général présente trois propositions visant à régler la question du traitement équitable des six langues officielles des Nations Unies - anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe - sur le site Web. Il souligne d'abord que depuis son lancement en 1995, le site Internet des Nations Unies s'est transformé en une mine d'informations disponibles en anglais et en français mais peu disponibles dans les autres langues officielles. A ce jour, le site des Nations Unies reçoit à peu près 2,8 millions d'entrées par semaine de 140 pays différents. Le nombre d'entrées a augmenté de 489 000 en janvier 1996 à plus de 12 millions en janvier 1999.

La première proposition du Secrétaire général est la plus ambitieuse puisqu'elle consiste à réaliser une parité parfaite entre les six langues officielles de l'ONU d'ici la fin de l'an 2001. En raison de la complexité et de l'étendue de la proposition, sa mise en oeuvre nécessitera deux phases. La première phase consistera à mettre en place d'ici l'an 2000 les équipements et le personnel, et la deuxième phase à corriger, d'ici l'an 2001, toutes les différences de contenus entre les sites. D'après les estimations, les ressources nécessaires seront de 26 millions de dollars par exercice biennal, sans compter le personnel. La parité parfaite entre tous les documents disponibles actuellement sur le site Internet de l'ONU nécessitera un investissement initial de 560 millions de dollars pour l'exercice biennal 2000-2001.

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La deuxième proposition est une variation de la première et vise à mettre en place l'infrastructure nécessaire pour assurer une couverture équitable dans les six langues officielles d'ici à l'an 2001. A cette date, les différences entre le site en langue anglaise et les autres sites seront corrigées graduellement en plusieurs exercices biennaux. Comme sous la première proposition, la première phase consistera à mettre en place les équipements et le personnel d'ici le mois de décembre de l'an 2000 et la deuxième phase à corriger les différences entre le site en langue anglaise et les autres sites d'ici l'an 2003. Les estimations des coûts sont les mêmes que pour la première proposition, à savoir 26 millions de dollars par exercice biennal et 560 millions de dollars comme investissement initial.

La troisième proposition consiste en la création de modules. Les modules seraient créés dans certaines langues. Pour ce faire, une liste de questions prioritaires serait établie. L'approche par modules est un processus continu. Dans ce cadre, l'audiovisuel doit être considéré comme un module en soi. Le nombre des modules et la durée de leur réalisation dépend directement des ressources disponibles. La proposition des modules est moins complexe que les deux propositions précédentes. La plupart des départements qui fournissent du matériel pour Internet devront faire leur propre arrangements budgétaires pour traduire et encoder leur matériel mais à une ampleur moindre que pour les deux propositions précédentes.

Compte tenu des contraintes budgétaires de l'ONU, le niveau très élevé des investissements et des coûts qu'exigent les deux premières propositions ne pourront être pris en charge par un budget à croissance zéro. La troisième proposition qui cherche à établir l'équilibre entre la nécessité de la diversité linguistique et les impératifs budgétaires plus réalistes devrait avoir la préférence. Le Secrétaire général étaye ses propositions par la présentation d'annexes concernant la création d'un site multilingue; un échantillon des besoins en ressources pour les deux premières propositions tel que présenté par les différents départements; et une estimation des coûts de traduction de la liste de questions prioritaires pour la troisième proposition.

Rapport du Secrétaire général sur les Activités du Comité commun de l'information des Nations Unies (A/AC.198/1999/7)

Le rapport du Secrétaire général traite des activités du Comité en 1998, qui a tenu sa 24ème session à Rome du 8 au 10 juillet 1998. Les directeurs de l'information et les représentants de 25 organismes des Nations Unies, y compris les institutions spécialisées et les organisations apparentées, y ont participé. Lors de sa session, le Comité commun a notamment poursuivi son débat ouvert sur les moyens de mieux faire connaître le rôle et les réalisations de l'ONU. Il s'est félicité de l'importance accordée par le Secrétaire général au rôle de l'information et de la communication dans

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le cadre du programme de fond de l'Organisation et a fait sien le point de vue selon lequel une plus grande place devrait être faite à la communication dans les activités de tous les organismes des Nations Unies. Le Comité commun a recommandé que la question de l'information et de la communication soit abordée si besoin était dans les organes directeurs de tous les organismes du système et a proposé que le Comité administratif de coordination (CAC) tienne un débat ouvert sur le renforcement de la capacité d'information et de communication du système.

Le Comité s'est également penché sur les moyens d'améliorer son efficacité et a reconnu la nécessité d'une revitalisation, notamment entre ses sessions, et d'un renforcement des courants de communication entre ses membres. Il a aussi été convenu qu'une formation à la communication devait être dispensée à tous les niveaux à l'intérieur de chaque organisation-membre de façon à jeter les bases d'une vaste campagne de communication à l'extérieur. Le Comité commun a également insisté sur la nécessité de prévoir des crédits budgétaires au titre de toutes les initiatives majeures des Nations Unies dans le domaine de l'information et de la communication, notamment des grandes manifestations et des sessions extraordinaires de l'Assemblée générale. Selon le Comité commun, il faut absolument que tous les organismes du système se dotent d'une capacité de réaction rapide pour rétablir la vérité le plus rapidement possible lorsque leurs activités sont présentées sous un jour inexact ou trompeur.

Le Comité commun a également examiné plusieurs questions ayant trait au Service de liaison avec les organisations non gouvernementales et il a décidé d'appeler l'attention du CAC sur la situation financière toujours précaire du Service. Il a en outre proposé que le Service demande à la Fondation pour les Nations Unies de soutenir financièrement son programme d'information et de communication. Etant donné l'importance croissante de l'informatique, le Comité a décidé d'organiser une réunion de son Groupe consultatif technique et d'y inviter des représentants des services chargés de la technologie et de l'information, estimant qu'il était crucial de fixer des objectifs en matière d'information et de communication dans le cadre de la stratégie à l'échelle de l'Organisation dans le domaine de l'informatique. La 25ème session du Comité commun doit avoir lieu du 6 au 8 juillet 1999 à Vienne. Outre qu'il poursuivra son débat sur les moyens de mieux faire connaître le rôle et les réalisations des Nations Unies, le Comité devrait s'intéresser aux arrangements en vue de la participation de l'ONU à l'Exposition de Hanovre 2000 et examiner les multiples activités de communication et d'information prévues pour l'Assemblée du millénaire.

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Rapport du Secrétaire général sur le Programme 23 du projet de Plan à moyen terme pour la période 2002-2005 (A/AC.198/1999/8)

Le Secrétaire général rappelle en premier lieu que le Plan à moyen terme constitue le principal instrument fournissant les directives aux politiques de l'Organisation. Le Plan à moyen terme sert aussi de cadre à la formulation du projet de budget pour les exercices biennaux couverts durant sa durée, qui est de trois années. Le programme 23 du Plan à moyen terme se subdivise en 4 sous-programmes. Le premier sous-programme est celui des "services de promotion", qui est exécuté par la Division des services à l'intention du public et par les Centres et les services d'information des Nations Unies. Le deuxième sous-programmes concerne les "services d'information", conduits par la Division des informations et des médias ainsi que les Centres et services d'information des Nations Unies. Le troisième sous-programme porte sur les "Services de bibliothèque" mené par la Division de la Bibliothèque et des publications et le réseau de Centres et de services d'information des Nations Unies. Le quatrième sous-programme est lui consacré aux "Services de publication" qui sont exécutés par la Division de la Bibliothèque et des publications.

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À l’intention des organes d’information. Document non officiel.