FEM/1067

LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME REPREND LES PREPARATIFS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE GENERALE PREVUE EN L'AN 2000

15 mars 1999


Communiqué de Presse
FEM/1067


LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME REPREND LES PREPARATIFS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE GENERALE PREVUE EN L'AN 2000

19990315 La Commission de la condition de la femme, constituée en Comité préparatoire, a repris ce matin les préparatifs de la session extraordinaire de l'Assemblée générale intitulée "les femmes en l'an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIe siècle". Cette session extraordinaire constituera un examen de haut niveau en vue d'évaluer les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des Stratégies prospectives de Nairobi pour la promotion de la femme et l'application de Programme d'action de Beijing, cinq ans après son adoption. Elle permettra également d'examiner les nouvelles mesures et initiatives à prendre. La Commission constituée en Comité préparatoire s'était réunie devant une première session du 4 au 13 mars 1998.

Mme Angela King, Sous-Secrétaire générale, Conseillère spéciale pour la parité des sexes et la promotion de la femme, a rappelé le mandat de la session extraordinaire et le rôle de la Commission de la condition de la femme dans les préparatifs, tels que définis par l'Assemblée générale. Elle a évoqué les rapports préparés par le Secrétariat en soulignant que l'intention était de lancer les discussions et non pas d'en dicter les résultats.

Les représentants des pays suivants ont pris la parole: Fédération de Russie, Canada, Côte d'Ivoire, Allemagne, Cuba, Bangladesh, Algérie, Inde, Etats-Unis, Chine, Pakistan, Soudan, République dominicaine, Italie, Philippines, Afrique du Sud, Cameroun, Ghana, Norvège, République de Corée, Turquie et Egypte.

Pour certaines délégations, le cadre proposé par le Secrétaire général pour la formulation de nouvelles mesures et initiatives ainsi que les thèmes intersectoriels suggérés, constituent une base solide de travail dans la mesure où ils placent suffisamment l'accent sur les droits de l'homme et consacrent une approche holistique. D'autres intervenants en revanche ont estimé que le Comité préparatoire devrait travailler à une évaluation d'ensemble des douze domaines critiques identifiés par le Programme d'action de Beijing plutôt que d'aborder de nouvelles questions.

Le Comité préparatoire, avait en début de séance élu par acclamation Mme Irma Engelbrecht (Afrique du Sud) à sa présidence; Mmes Christine Kapalate (République-Unie de Tanzanie), Rasa Ostrauskaite (Lithuanie), Dubravka Simonovic (Croatie), Sonia R. Leonce (Sainte-Lucie), Monica Martinez (Equateur), Patricia Flor (Allemagne) et Kirsten Mlacak (Canada) ont été élues Vice-Présidentes.

Le Comité préparatoire a également adopté son ordre du jour provisoire et son programme de travail.

La prochaine réunion du Comité aura lieu cet après-midi à 15 heures et sera consacrée à un dialogue avec un groupe d'experts sur les nouvelles mesures et initiatives à prendre dans le cadre des préparatifs de la session extraordinaire.

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Déclarations

Mme ANGELA KING, Conseillère spéciale auprès du Secrétaire général pour la parité des sexes et la promotion de la femme, a rappelé les résolutions de l'Assemblée générale 52/100, 52/231 et 53/120 relatives à la session extraordinaire. Elle a ensuite passé en revue la documentation établie par le Secrétariat pour cette deuxième session du Comité préparatoire. Ainsi, le rapport sur le début de l'examen approfondi de l'application du Programme d'action de Beijing (E/CN.6/1999/PC/3) fournit un cadre de travail, et recense différentes sources d'information qui seront utilisées par le Secrétariat pour établir une évaluation des réalisations et des obstacles rencontrés depuis 1995. Cet examen constituera la troisième évaluation quinquennale depuis l'adoption des stratégies prospectives de Nairobi. L'information est obtenue des gouvernements par le biais d'un questionnaire préparé en collaboration avec les commissions régionales des Nations Unies, et dont la date limite de soumission a été fixée au 30 avril 1999. Les organes du système des Nations Unies donneront une évaluation de l'application du Programme à moyen terme pour la promotion de la femme à l'échelle du Système. Plusieurs publications paraîtront cette année pour contribuer à cette évaluation, en particulier les Femmes dans le monde, 2000. L'enquête mondiale sur le rôle des femmes dans le développement préparé par la Division de la promotion de la femme sera une autre source d'analyse importante. Des efforts seront accomplis pour analyser toutes les informations recueillies en relation avec les évaluations des autres conférences mondiales, en particulier les informations fournies au titre des rapports des Etats parties à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.

Mme King a évoqué le second objectif de la session extraordinaire, qui consiste à identifier les nouvelles mesures et initiatives nécessaires pour réaliser l'égalité entre les hommes et les femmes au siècle prochain. Dans ce cadre, elle a attiré l'attention de la Commission sur le document E/CN.6/1999/PC/2 dans lequel le Secrétaire général propose un cadre de travail pour identifier les mesures et initiatives nécessaires pour surmonter les obstacles à l'application des 12 domaines critiques du Programme d'action de Beijing. Ce cadre de travail retient une division de cinq types d'action principaux pour identifier des mesures, et quatre thèmes intersectoriels. Les cinq catégories de mesures concernent l'engagement politique pour la création d'un environnement favorable à l'application du Programme d'action, l'édification des capacités pour la promotion et l'intégration des femmes, l'obligation de rendre compte de l'application des stratégies et des mesures du Programme d'action, la coopération et le partenariat pour l'application du Programme, et l'assistance aux femmes et aux filles défavorisées et victimes de discrimination. Les quatre thèmes intersectoriels retenus pour l'identification des mesures et initiatives sont la mondialisation et le renforcement du pouvoir économique des femmes, des femmes pauvres en particulier; les femmes, la science, la technologie et l'ère nouvelle de l'information; l'accès des femmes aux positions de direction; la sécurité humaine et la protection sociale dans une perspective sexospécifique.

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Mme King a évoqué un autre défi majeur posé à cette session, à savoir les problèmes d'organisation, en particulier en ce qui concerne la participation de la communauté des organisations non gouvernementales qui a joué un rôle tellement important lors des quatre conférences sur les femmes, et dans les conférences mondiales des années 1990. Elle a estimé que la préparation de la session extraordinaire de l'Assemblée générale doit se faire à la lumière de l'expérience accumulée au cours des 25 dernières années en matière d'organisation de conférences mondiales.

Mme VALENTINA MATVIENKO (Fédération de Russie) a estimé que les buts et objectifs du Programme d'action de Beijing sont plus que jamais pertinents. Ce document fondamental ne deviendra pas obsolète après l'an 2000. Evoquant les projets de lutte contre la violence à l'égard des femmes et la lutte contre la traite des êtres humains mis en place par les programmes et fonds des Nations Unies, la représentante a convenu de l'importance de ces phénomènes dans les pays en transition comme la Fédération de Russie tout en soulignant la nécessité pour ces pays de bénéficier des programmes de création d'emplois, de développement des capacités professionnelles des femmes et qui favorisent leur participation aux prises de décisions. En d'autres mots, l'aide de la communauté internationale devrait en premier lieu viser à la mise en oeuvre des objectifs définis par les gouvernements dans leurs plans nationaux.

Abordant plus spécifiquement la future session extraordinaire de l'Assemblée générale, la représentante a évoqué plusieurs thèmes prioritaires, à savoir les femmes et la mondialisation de l'économie, les femmes et la sécurité dans la société, les femmes et les technologies de l'information et les femmes et la bioéthique. Elle a ainsi estimé que le phénomène de mondialisation de l'économie, s'il offre de nouvelles possibilités, peut également mener à l'émergence de nouveaux facteurs de discrimination. La session doit nous amener à nous demander ce que nous avons gagné et perdu au cours de ces années de réforme économique et quel a été l'impact de la problématique hommes/femmes sur la redistribution du pouvoir dans la société. La violence à l'égard des femmes, a ajouté la représentante, est une maladie sociale et il est temps de traiter de ce phénomène dans le cadre plus vaste de la sécurité de la société. Une société exempte de violence est une société qui garantit des conditions de sécurité à ses citoyens et créé ainsi un environnement permettant la pleine jouissance des droits des individus. Pour ce qui est de l'Internet, la représentante a regretté ses dérives qui ont contribué au développement d'un marché pornographique qui consacre l'exploitation de la femme. Il s'agit également d'examiner quel est le rôle des femmes dans le processus de développement des nouvelles technologies, compte tenu de la tendance alarmante qui veut que ce sont les hommes qui mettent au point les programmes informatiques. Dans le domaine de la bioéthique, la représentante a fait part de la nécessité de mettre au point un instrument qui traiterait des aspects sexospécifiques de ce domaine.

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Mme SHEILA REGHER (Canada) a estimé que les différentes catégories de mesures à prendre doivent être étudiées avec attention. Il s'agit de déterminer les moyens d'arriver aux objectifs définis par le Programme d'action de Beijing. Dans ce cadre, elle a estimé que les thèmes intersectoriels seront particulièrement utiles au travail du Comité préparatoire.

Mme FRANCOISE KAUGJHIS-OFFOUMOU (Côte d'ivoire) a observé que la communauté internationale doit changer de comportement vis-à-vis des femmes à l'aube du nouveau millénaire. Pour ce faire , elle a proposé d'ajouter le thème de bonne gouvernance aux thèmes proposés par le Secrétariat. Il est, en effet, nécessaire de définir quelles sont les responsabilités qui incombent à la femme dans le cadre du concept de "bonne gouvernance". La participation des femmes à l'élaboration des règles de droit est nécessaire, ce processus devant prendre en compte une approche sexospécifique. Un partenariat renforcé entre les Etats et les femmes doit être recommandé. Il faut donc renforcer le travail de recherche de l'égalité en droit et en dignité. Les femmes ont besoin d'avoir beaucoup plus de responsabilités politiques.

Mme MARION THIELENHAUS (Allemagne), au nom de l'Union européenne et des pays associés, a déclaré que ces pays tiennent à une approche d'ensemble dans l'évaluation des progrès dans les douze domaines critiques du Programme d'action de Beijing compte tenu des liens qui existent entre tous ces domaines. Toutes les sources d'informations disponibles doivent être utilisées. Cette pratique pourrait servir d'exemple aux évaluations futures. Elle a suggéré à la Division de la promotion de la femme de mettre en place des jalons qualitatifs et quantitatifs pour l'évaluation des progrès réalisés. Rappelant que l'objectif est d'accélérer la mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing, la représentante a indiqué que l'Union européenne est en faveur d'un processus préparatoire qui encourage des stratégies regroupées selon les trois catégories suivantes : celles qui permettent de traduire la volonté politique en action; celles qui visent le renforcement du pouvoir des femmes pour parvenir à l'égalité et celles pour engager la société civile. La représentante a suggéré que soient identifiés les thèmes intersectoriels qui même s'ils font partie de la Plate-forme de Beijing n'ont pas été assez développés. Elle a suggéré de compléter les conclusions de Beijing en ce qui concerne la création d'un environnement favorable à l'égalité entre les sexes et l'établissement d'un partenariat entre les hommes et les femmes. A son avis, la session devrait adopter une déclaration politique bien ciblée et axée vers l'action.

M. RODOLFO REYES RODRIGUEZ (Cuba) a observé que le processus de préparation à la session extraordinaire est d'abord un processus d'évaluation et d'identification des obstacles et réalisations. Il a exprimé des doutes sur la méthode proposée, car après cinq ans, nous ne disposons pas d'assez des données disponibles pour présenter de nouvelles initiatives. Il a exprimé la préférence de sa délégation pour un ordre du jour qui se concentre sur la suite donnée aux douze domaines critiques du Programme d'action de Beijing

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qui, de part leur nature, sont transectoriels. La question de la mondialisation, par exemple, est liée au développement. Une priorité claire devrait être accordée à la Plate-forme de Beijing, et pas aux initiatives nouvelles sans que des questions plus vastes soient abordées. Il est nécessaire d' établir des priorités dans les questions émergentes, qui doivent être identifiées après une progression dans le processus d'évaluation, et non en même temps.

Mme DEENA HUQ (Bangladesh) a demandé aux Nations Unies de jouer un rôle de garde-fou pour ce qui est de l'application des mesures prises par les Gouvernements dans l'application du Programme d'action, soulignant que les questions des droits de la femme sont de portée mondiale. Elle a rappelé que son gouvernement est dirigé par une femme Premier Ministre.

Mme DALILA SAMAH (Algérie) a noté que les décisions prises à Beijing n'ont pas toutes été appliquées. Il faut identifier les domaines critiques qui ont connu des progrès et ceux où l'on a rencontré des obstacles, puis analyser la nature de ces derniers obstacles. Le Comité doit adopter une démarche pragmatique pour déterminer les domaines qui demandent plus d'attention en vue de renforcer l'application du Programme d'action. Le processus ne doit porter que sur les douze domaines critiques identifiés à Beijing. Il ne s'agit aucunement de développer de nouveaux concepts qui créeraient des difficultés supplémentaires aux Etats et qui risqueraient de remettre en cause ce qui avait été décidé à Beijing. Dans ce cadre, elle a souhaité que les douze domaines critiques soient répartis de manière équilibrée sur les deux sessions du Comité préparatoire, et la tenue des consultations informelles pendant les intersessions.

M. GAUTAM MUKHOPADHAYA (Inde) a souligné l'importance des questions identifiées en tant que thèmes intersectoriels pour les nouvelles mesures et initiatives à prendre. Il a ajouté que son Gouvernement est prêt à en discuter dans le détail dans le cadre de consultations. Il a plus particulièrement évoqué l'importance des deux thèmes stratégiques du pouvoir économique des femmes, des pauvres en particulier, et de l'habilitation des femmes pour la réalisation du développement et de la paix.

Mme LINDA TARR-WHELAN (Etats-Unis) a indiqué que le cadre suggéré par le Secrétaire général était vigoureux et mettait suffisamment l'accent sur la notion des droits de l'homme. Les cinq domaines ciblés sont également importants. La volonté politique, la création de partenariats, l'assistance particulière aux femmes et aux fillettes sont des thèmes nous donnant une base de travail solide. La représentante a par ailleurs estimé qu'il était nécessaire de discuter plus avant la définition des questions intersectorielles et émergentes lors de réunions régionales. Le rôle des ONG est également très important.

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Mme ZOU XIZOQIAO (Chine) a évoqué les efforts déployés pour mettre en oeuvre la Plate-forme d'action de Beijing. Mais les difficultés de tous ordres font qu'il reste beaucoup à faire, c'est pourquoi à la session extraordinaire de l'an 2000, le bilan des expériences passées devrait être fait. Des solutions ne seront trouvées qu'en définissant précisément les obstacles rencontrés par tous les Etats dans l'application du Programme d'action. Dans ce cadre, des conseils simples et clairs devraient être formulés.

M. MUNAWAR SAEED BHATTI (Pakistan) a souligné l'utilité du rapport du Secrétariat pour identifier les thèmes intersectoriels. Il a cependant exprimé des doutes sur la méthode proposée car moins de cinq ans se sont déroulés depuis Beijing, ce qui n'est pas suffisamment long pour évaluer l'impact complet d'une conférence mondiale. Il a proposé de travailler sur la base des douze domaines critiques, pour formuler des conseils aux gouvernements en vue de surmonter les obstacles à l'application du Programme d'action.

Mme KHADIGA HAMAD (Soudan) a indiqué que le plan d'action national du Soudan est conforme à la volonté des femmes soudanaises rurales comme celles vivant en milieu urbain. L'accent à été mis sur la lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme, l'action pour aider les veuves de guerre, les orphelins et les femmes âgées. Nous allons entreprendre une évaluation du plan d'action et par conséquent allouer des ressources techniques et humaines qui sont nécessaires.

Mme GLADYS GUTIERREZ (République dominicaine) a estimé que la priorité doit être donnée à l'évaluation d'ensemble des 12 domaines critiques du Programme d'action plutôt qu'au lancement de nouvelles questions, ce qui serait une perte de temps.

Mme MARIA PAOLA AZZARIO (Italie) a indiqué que son pays a élargi son plan d'action en faveur des femmes avec des programmes pratiques. Nous avons organisé un congrès sur la femme et les technologies avec les pays de la Méditerranée et nous nous préparons à organiser des cours de vulgarisation de la science en faveur des femmes.

Mme AMELOU BENITEZ-REYES (Philippines) a estimé que les mécanismes mis en place ont déjà donné de bons résultats. Elle a proposé un cadre de travail en deux parties. Une partie porterait sur l'application du Programme d'action de Beijing, la deuxième évaluerait les différents facteurs, tel que l'appauvrissement des femmes, qui ont eu un impact récent sur cette applications.

Mme DUDUZLE KHOZA (Afrique du Sud) a estimé que la question des liens à établir entre les différentes thèmes revêt une grande importance. Elle a cependant soutenu les délégations qui demandent que l'attention du Comité soit concentrée sur les douze domaines critiques. La représentante a en outre

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demandé un échange d'informations sur les moyens de diffuser les objectifs du Programme d'action de Beijing au niveau des populations.

Mme CLAIRE NYANGANG (Cameroun) a soutenu une évaluation d'ensemble des douze domaines critiques du Programme d'action mais elle s'est demandée quelle sera la place des résultats des discussions du Comité préparatoire régional des pays africains qui se sont tenues à Addis Abeba. Elle a estimé que cette évaluation à New York risque d'être partielle dans la mesure où le travail fait au niveau régional ne sera pas pris en compte.

Mme DOLLY ANIM-ADDO (Ghana) a estimé que l'un des acquis les plus importants de la Conférence de Beijing s'est traduit par l'adoption du projet de protocole facultatif à la Convention sur la lutte contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Elle a dit sa préoccupation quant au rôle mineur joué par les femmes aussi bien dans le secteur privé que public.

Mme SUSAN ECKEY (Norvège) a estimé que les deux questions essentielles de la session extraordinaire sont l'égalité des hommes et des femmes, et la promotion des femmes.

M. MA YOUNG-SAM (République de Corée) a estimé que le processus d'évaluation devrait mettre l'accent sur l'attachement des gouvernements au Programme d'action de Beijing. La renégociation des engagements pris à Beijing ne peut être acceptée. Il a par ailleurs approuvé la proposition du Secrétariat de diviser les stratégies en trois catégories. Il a souligné la nécessité d'examiner plus avant les thèmes intersectoriels. Le représentant a également souligné la nécessité de prendre des mesures pour que les femmes soient aussi les bénéficiaires des changements de notre ère. Il a indiqué que la participation à la session extraordinaire des groupements régionaux et des organisations non gouvernementales doit être encouragée.

Mme ACUNER (Turquie) a souligné l'importance des questions relatives à la participation des femmes aux activités de la société civile et culturelles.

Mme NADA DRAZ (Egypte) a estimé qu'il faudrait se concentrer sur les douze domaines d'action identifiés à Beijing. Il s'agit d'évaluer les réussites et d'identifier les obstacles lors de leur mise en oeuvre.

Mme ANGELKA KING, répondant aux questions qui lui ont été posées par la représentante du Cameroun, a expliqué que la Division de la promotion de la femme a pris note du processus d'évaluation mené par les pays africains. La Division travaille en étroite collaboration avec les Commissions régionales. Les documents dont est saisi le Comité reflète les points de vue des Etats membres des différentes régions. D'autres réunions des commissions régionales sont prévues. Nous entretenons des échanges qui se poursuivrons tout au long du processus préparatoire.

Documentation

L'ordre du jour provisoire de cette session figure au document E/CN.6/1999/PC1.

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