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SG/SM/6908

LE SECRETAIRE GENERAL DEPLORE L'IMPASSE DU PROCESSUS DE PAIX EN ANGOLA AYANT ENTRAINE LA CESSATION DU MANDAT DE LA MISSION D'OBSERVATION

26 février 1999


Communiqué de Presse
SG/SM/6908
AFR/134


LE SECRETAIRE GENERAL DEPLORE L'IMPASSE DU PROCESSUS DE PAIX EN ANGOLA AYANT ENTRAINE LA CESSATION DU MANDAT DE LA MISSION D'OBSERVATION

19990226 Les consultations avec le Gouvernement de l'Angola se poursuivront quant à la configuration de la présence future de l'ONU dans le pays

La déclaration suivante a été communiquée par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :

Le Secrétaire général regrette profondément l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix en Angola et la reprise du conflit, qui ont entraîné la cessation du mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA), aujourd'hui.

Depuis la signature du Protocole de Lusaka en novembre 1994, les opérations de maintien de la paix qui se sont succédées dans le pays ont contribué à instaurer quatre années de paix relative, la plus longue période d'accalmie dont a pu jouir le peuple angolais depuis son accession à l'indépendance. Le Secrétaire général estime que les Nations Unies peuvent être fières de leur contribution qui a donné aux parties angolaises une occasion unique de parvenir à la paix et à la réconciliation nationale. Il est tragique que les parties angolaises n'aient pas profité de ces circonstances propices sans précédent.

Avec la constante aggravation de la sécurité et l'incapacité de la MONUA à exécuter son mandat, il est devenu évident que, pour l'heure, les conditions d'un rôle efficace de maintien de la paix pour les Nations Unies en Angola ne sont plus réunies. Cependant, les Nations Unies n'abandonneront pas le peuple angolais et l'Organisation est prête, si besoin est, à poursuivre et à renforcer son assistance humanitaire et ses activités en matière de droits de l'homme et de développement. Les Nations Unies seront, bien entendu, disposées à offrir de nouveau leur aide le jour où les parties au conflit décideront de rechercher un règlement pacifique. En attendant, les consultations avec le Gouvernement de l'Angola se poursuivront pour déterminer la configuration de la présence future des Nations Unies dans le pays, ainsi que le prévoit la résolution 1129 (1999) adoptée ce matin par le Conseil de sécurité.

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