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SG/SM/6858

LE SECRETAIRE GENERAL AFFIRME QU'IL N'Y A PAS DE PREUVE QUE L'UNSCOM A AIDE LES ETATS-UNIS A COLLECTER DES RENSEIGNEMENTS EN IRAQ

6 janvier 1999


Communiqué de Presse
SG/SM/6858
IK/270


LE SECRETAIRE GENERAL AFFIRME QU'IL N'Y A PAS DE PREUVE QUE L'UNSCOM A AIDE LES ETATS-UNIS A COLLECTER DES RENSEIGNEMENTS EN IRAQ

19990106 Il rejette les allégations du "Washington Post", attribuées à de "soi-disant confidents", selon lesquelles il serait "convaincu de choses" ou "au courant de faits"

La déclaration suivante a été faite, aujourd'hui, par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :

Vous avez tous vu l'article paru dans l'édition d'aujourd'hui du Washington Post dans lequel on approuve que le Secrétaire général soupçonne l'UNSCOM d'avoir aidé les Etats-Unis à recueillir des renseignements en Iraq.

Permettez-moi tout d'abord de vous rappeler que le Secrétaire général n'a aucun contrôle sur les opérations de la Commission spéciale. Cette responsabilité est de la compétence du Conseil de sécurité dont l'UNSCOM est un organe subsidiaire. Ceci étant, le Secrétaire général dispose donc de peu d'informations détaillées sur les opérations quotidiennes de cet organe. Le Secrétaire général est toutefois conscient qu'un certain nombre de journalistes suivent cette histoire depuis quelques semaines. Lorsque nous avons entendu ces allégations, pour la première fois, il a interrogé le Président exécutif de l'UNSCOM, M. Richard Butler, qui les a niées catégoriquement.

Nous ne disposons ni de preuves convaincantes de ces allégations, ni de preuve d'aucune sorte. Il y a seulement des rumeurs. Ni le Secrétaire général, ni aucun membre de son équipe n'a accès aux renseignements secrets américains, alors que l'UNSCOM y a accès.

Pour ces raisons, le Secrétaire général rejette les termes attribués à de soi-disant "confidents" concernant son état d'esprit, comme le fait qu'il serait convaincu de choses ou au courant de faits.

Il est évident que si ces accusations se révélaient exactes, cela porterait préjudice au travail de désarmement de l'ONU en Iraq et ailleurs.

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Enfin, le Washington Post affirme que le Secrétaire général chercherait à forcer M. Butler à démissionner. CELA N'EST PAS VRAI. De toute façon, le problème n'est pas le Président exécutif, mais de savoir comment poursuivre le désarmement de l'Iraq.

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