LE SECRETAIRE GENERAL PLAIDE EN FAVEUR DE LA COOPERATION INTERNATIONALE POUR MINIMISER L'IMPACT DU BOGUE DU MILLENAIRE

11 décembre 1998

Communiqué de Presse
PI/1108

LE SECRETAIRE GENERAL PLAIDE EN FAVEUR DE LA COOPERATION INTERNATIONALE POUR MINIMISER L'IMPACT DU BOGUE DU MILLENAIRE

19981211 Le Groupe de travail à composition non limitée sur l'informatique du Conseil économique et social a repris cet après-midi ses travaux consacrés au problème informatique posé par le passage à l'an 2000. M. Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, qui est intervenu pour la deuxième fois devant le Groupe de travail, a évoqué le caractère unique du bogue du millénaire, ou effet A2M, créé par une industrie très jeune. Si nous ne trouvons pas de solution à ce problème, notre vie quotidienne en subira les conséquences, a-t-il souligné. Les technologies de l'information sont partout. Il existe un milliard de téléphones, quatre cents millions d'ordinateurs et cent millions d'ordinateurs connectés à Internet pour ne citer que quelques exemples. Le développement d'une telle industrie n'a pas de précédent dans l'histoire. De ce fait, le phénomène de l'A2M est présent partout dans le monde. Il est devenu de plus en plus évident, a ajouté M. Annan, que ce problème simple n'a pas de solution simple. Il s'agit en fait de l'entreprise la plus complexe dans l'histoire de l'informatique. Si nous ne trouvons pas de solution, nous serons touchés de deux façons. Au plan national, le quotidien de chaque citoyen sera bouleversé. La fourniture d'énergie, l'approvisionnement des supermarchés, les transports en commun seront touchés. Au niveau international, l'incidence d'un tel phénomène se fera sentir sur le commerce international, l'industrie manufacturière, les transports, la production et l'alimentation en énergie, les télécommunications et les techniques de défense. La coopération internationale est essentielle si nous voulons minimiser l'impact de ce phénomène sur les activités transfrontières.

Cette réunion associait pour la première fois les coordonnateurs nationaux chargés de cette question. Plus de 130 pays ont fait part de leur état de préparation pour faire face à ce phénomène et ont procédé à un échange d'expérience.

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