L'ASSEMBLEE GENERALE DEMANDE QU'UNE SOLUTION MONDIALE COORDONNEE SOIT APPORTEE AU PROBLEME DU BOGUE INFORMATIQUE DE L'AN 2000
Communiqué de Presse
PI/1103
L'ASSEMBLEE GENERALE DEMANDE QU'UNE SOLUTION MONDIALE COORDONNEE SOIT APPORTEE AU PROBLEME DU BOGUE INFORMATIQUE DE L'AN 2000
19981209 Les coordonnateurs nationaux pour le bogue se rencontreront le 11 décembre au Siège des Nations Unies pour évoquer l'état de préparation de leur paysReconnaissant que le problème du changement de date en l'an 2000 dans les systèmes informatiques, aussi appelé "bogue du millénaire" ou "A2M", peut avoir un impact sérieux sur tous les pays, l'Assemblée générale a appelé les Etats Membres à redoubler d'efforts pour trouver une solution à ce problème et à accroître leur coopération au niveau mondial pour garantir une réponse efficace et opportune à ce défi. La résolution qui a été adoptée le 7 décembre intervient au moment où les 120 coordonnateurs nationaux pour le "bogue du millénaire" se préparent à se rencontrer pour la première fois au niveau national au Siège des Nations Unies vendredi 11 décembre pour échanger leur expérience sur les mesures prises par leur pays au niveau national pour s'y préparer.
La résolution de l'Assemblée, qui a été présentée par le Pakistan, demandait que "des mesures soient prises bien avant la date fatidique du 31 décembre 1999, au-delà de laquelle, des systèmes importants pourraient cesser de fonctionner". Elle appelait les gouvernements, les organisations des secteurs public et privé et la société civile à partager leurs informations et à prévoir des plans d'urgence qui permettront de faire face aux éventuelles catastrophes à grande échelle dans les secteurs privé et public.
La réunion de vendredi des coordonnateurs nationaux du A2M des pays de toutes les régions du monde trouve son origine dans les activités du Conseil économique et social qui a étudié divers aspects du problème posé par le passage à l'an 2000.
L'évaluation de la sévérité de l'impact du "bogue du millénaire" --qui se manifestera quand les systèmes d'affichage des dates des programmes informatiques deviendront inopérants au moment de la transition entre les années commençant par "19" et celles commençant par "20"-- varie largement. L'impact sur les pays en développement est encore moins connu. Bien que les systèmes informatiques soient moins poreux dans les pays en développement que dans les pays à technologies développées, une grande partie de leur système dépendrait de vieux programmes qui n'ont pas été mis à jour pour compenser ce
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phénomène. La plupart des gouvernements et des entreprises des pays en développement disposent de moins de ressources financières et de moins en moins d'experts locaux par rapport aux pays industrialisés. De plus, un certain nombre de gouvernements des pays en développement ont pour préoccupation les risques de catastrophes naturelles et de conflits civils.
Dans tous les pays, les systèmes de contrôle aérien, de télécommunication, les services financiers et gouvernementaux courent en particulier des risques. Les économistes s'inquiètent en outre, du fait que les revers commerciaux pourraient entraîner des risques de déstabilisation des marchés financiers internationaux qui ne se sont pas remis de la crise de 1997-1998.
"Le manque de préparation d'un seul pays peut rapidement avoir des conséquences sur d'autres parties du monde", déclare Ahmad Kamal, le Représentant permanent du Pakistan auprès des Nations Unies, qui organise le 11 décembre une réunion en sa qualité de Président du Groupe de travail sur l'informatique du Conseil économique et social. "Il faut, dans un premier temps, mesurer l'ampleur du problème. Pour le moment, de nombreux pays ont à peine commencé à réfléchir aux réponses à apporter au niveau national, et il n'existe pas non plus de vue d'ensemble sur l'état de la préparation dans le monde. La réunion du Groupe de travail a pour but d'affronter ces difficultés et de favoriser un échange d'expériences constructif."
Au nombre des participants à la réunion du 11 décembre, il y aura des experts des Nations Unies, de la Banque mondiale, de l'Union internationale des télécommunications, de l'Agence internationale de l'énergie atomique, de l'Organisation internationale de l'aviation civile, du Conseil de l'an 2000 ainsi que des représentants permanents de missions accréditées auprès des Nations Unies.
Bien que les échanges d'expériences et les évaluations franches de l'état de préparation de chaque pays soient fermés à la presse, un rapport des Nations Unies sera disponible à l'ouverture de la réunion à 10 heures, et les experts nationaux ainsi que les officiels des Nations Unies répondront aux questions des médias lors d'une conférence de presse prévue jeudi 10 décembre à midi au Centre de presse étranger de l'agence d'information des Etats-Unis, située 150 Est 52e rue (entre la Troisième avenue et Lexington), ainsi que lors d'une autre conférence de presse vendredi 11 décembre à 14 heures 30 dans la salle S-226 du Siège des Nations Unies.
M. Kamal animera les deux conférences de presse, auxquelles participeront aussi des coordonnateurs nationaux des pays ayant participé à l'organisation de la réunion : la Bulgarie; le Chili; le Mexique; les Pays- Bas; les Philippines; la République de Corée; l'Afrique du Sud; le Royaume- Uni; et les Etats-Unis.
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La réunion du groupe de travail sur l'informatique du Conseil économique et social est prévue à 10 heures le 11 décembre dans la salle du Conseil de Tutelle du Siège des Nations Unies. Le Secrétaire général adjoint à l'administration et à la gestion, M. Joseph Connor, distribuera à 10 heures 15 un rapport sur l'état de préparation dans le monde. Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, devrait intervenir à cette réunion peu après 15 heures.
Le reste de la réunion, fermé à la presse et au public, comprendra l'intervention d'experts sur divers secteurs: la banque et la finance; les télécommunications; la force nucléaire; le pétrole et le gaz; l'activité portuaire; et l'aviation. Après le déjeuner, il y a aura un échange d'expériences nationales et de points de vue sur la prévision des risques et la gestion de la crise, suivie d'une discussion en vue d'élaborer une stratégie internationale.
Pour plus d'informations, prière de contacter Tim Wall au Département de l'information, au 212.963.5851. Pour des informations sur la couverture par la télévision des Nations Unies, contacter Jim Ludlam au 212.963.7650.
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