LE SECRETAIRE GENERAL PRIE M. SAVIMBI DE COOPERER IMMEDIATEMENT AVEC LA MONUA POUR LE RETRAIT DU PERSONNEL DE LA MISSION ENCORE SUR PLACE A ANDULO ET BAILUNDO
Communiqué de Presse
SG/SM/6818
AFR/119
LE SECRETAIRE GENERAL PRIE M. SAVIMBI DE COOPERER IMMEDIATEMENT AVEC LA MONUA POUR LE RETRAIT DU PERSONNEL DE LA MISSION ENCORE SUR PLACE A ANDULO ET BAILUNDO
19981204 Il appelle toutes les parties concernées, y compris le Gouvernement angolais, à faire preuve de la plus grande retenueLa déclaration suivante a été communiquée par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :
Il y a presqu'un mois, à la lumière de la grave détérioration de la situation en matière de sécurité dans la région centrale de l'Angola, les Nations Unies ont décidé de déplacer temporairement les deux postes d'observateurs de la Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA) situés dans les bastions de l'Uniao nacional para a Independencia total de Angola (UNITA) à Andulo et à Bailundo. Cette décision a été prise en consultation avec le Conseil de sécurité, qui avait été pleinement informé sur les raisons à la base de la proposition de redéploiement.
Jusqu'ici, en dépit des efforts persistants du Représentant spécial du Secrétaire général et du Commandant de la Force de la MONUA, les dirigeants de l'UNITA à Bailundo ont refusé, sous différents prétextes, de délivrer l'autorisation nécessaire à l'atterrissage de l'avion des Nations Unies à Andulo et Bailundo en vue d'évacuer le personnel de la MONUA.
Le Secrétaire général est extrêmement préoccupé par la situation des 14 membres de la MONUA se trouvant encore sur ces lieux. Par sa résolution 1213 (1998) adoptée le 3 décembre 1998, le Conseil de sécurité a souligné qu'il tient les dirigeants de l'UNITA à Bailundo responsables de la protection et de la sécurité de ce personnel. Toute restriction à la liberté de circulation du personnel des Nations Unies est intolérable et viole les obligations de l'UNITA en vertu du Protocole de Lusaka. Le Secrétaire général demande aux dirigeants de l'UNITA et personnellement à M. Jonas Savimbi de coopérer pleinement et immédiatement avec la MONUA pour le retrait du personnel des Nations Unies d'Andulo et de Bailundo.
Cette mesure est devenue plus urgente avec l'intensification récente d'actions militaires autour de ces deux postes. Le Secrétaire général appelle toutes les parties concernées, y compris le Gouvernement d'Angola, à faire preuve de plus la grande retenue afin de ne pas mettre en danger la vie du personnel des Nations Unies ainsi que des civils et d'éviter une aggravation de la situation sur le terrain.
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