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CT/58

LA CONFERENCE DE L'ONU DE 1998 POUR LES ANNONCES DE CONTRIBUTIONS AUX ACTIVITES AU DEVELOPPEMENT S'ACHEVE AVEC LA CONTRIBUTION DE 42 DE PAYS

5 novembre 1998


Communiqué de Presse
CT/58


LA CONFERENCE DE L'ONU DE 1998 POUR LES ANNONCES DE CONTRIBUTIONS AUX ACTIVITES AU DEVELOPPEMENT S'ACHEVE AVEC LA CONTRIBUTION DE 42 DE PAYS

19981105 Les Etats-Unis jugent que les conférences d'annonces de contributions sont inefficaces

La Conférence des Nations Unies de 1998 pour les annonces de contributions aux activités de développement qui s'est achevée ce matin a entendu onze pays qui ont annoncé leurs contributions. Depuis hier, 42 pays ont annoncé des contributions aux activités de développement et un certain nombre n'a pas été en mesure de le faire en raison des procédures budgétaires, au nombre duquel s'ajoutent aujourd'hui la Fédération de Russie, Andorre, le Mexique et le Pérou. Les Etats-Unis ont noté que de nombreux pays n'ont pas assisté à la Conférence parce qu'ils s'opposent à une telle pratique de collecte de fonds. Les Etats-Unis expriment toutefois leur appui aux activités de développement des Nations Unies comme en témoigne leur rang de plus grand contributeur aux fonds et aux programmes de l'ONU. Saluant les activités du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU), les Etats-Unis ont indiqué qu'au vu du refus récent de leur Congrès de financer le FNUAP, le Gouvernement entend travailler avec les membres du Congrès pour rétablir la situation. Les Etats- Unis insistent sur le caractère improductif des conférences d'annonces de contributions, leur date ne correspondant pas aux cycles budgétaires de la plupart des pays donateurs. Le PNUD et le FNUAP ont d'ailleurs approuvé les principes d'une réunion d'annonces de contributions pour plusieurs années. De l'avis des Etats-Unis, une telle initiative tient compte des cycles budgétaires et répond à la nécessité d'assurer aux fonds et aux programmes des ressources plus prévisibles. Les Etats-Unis estiment en outre que l'instauration d'un système d'annonces de contributions qui permettrait aux donateurs de mesurer l'impact de leurs contributions garantirait un financement sûr, continu et prévisible.

Les représentants de l'UNICEF, du FNUAP et du PNUD se sont exprimés pour remercier les pays contributeurs et pour attirer l'attention des délégations sur l'insuffisance des fonds à leur disposition pour les activités de développement.

Contributions annoncées

Malaisie

PNUD Programme des Nations Unies pour le 385 000 dollars US développement

UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'enfance 84 000 dollars US

FNUAP Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population 15 000 dollars US

PNUCID/UNDCP Programme des Nations Unies pour le contrôle des drogues 20 000 dollars US

Samoa

PNUD 6 000 dollars US

UNIFEM Fonds de développement des Nations Unies pour la femme 1 000 dollars US

UNICEF 1 000 dollars US

FNUAP 5 000 dollars US

Mongolie

PNUD 17 000 dollars US

UNICEF 10 000 dollars US

FNUAP 4 000 dollars US

HABITAT 5 000 dollars US

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Mongolie (suite)

INSTRAW Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour l'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme 5 000 dollars US

PNUE Fonds du Programme des Nations Unies pour l'environnement 1 000 dollars US

République démocratique populaire lao

PNUD 21 168 dollars US

UNICEF 5 000 dollars US

FNUAP 600 dollars US

PNUE 2 000 dollars US

FENU (UNCDF) Fonds d'équipement des Nations Unies1 500 dollars US

PNUCID/UNDCP 1 000 dollars US

Uruguay

UNICEF 10 000 dollars US

FNUAP 25 000 dollars US

Pakistan

PNUD 20 200 000 roupies pakistanaises Programmes particuliers 4 200 000 roupies pakistanaises

UNICEF 2 750 000 roupies pakistanaises Bureau de l'UNICEF au Pakistan 2 750 000 roupies pakistanaises

FNUAP 500 000 dollars US

Fonds des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement900 000 roupies pakistanaises

PNUCID/UNDCP 1 000 dollars US

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Chili

PNUD 250 000 dollars US 9 500 dollars US

UNICEF 70 000 dollars US 7 000 dollars US

Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissement humains 5 000 dollars US

UNITAR Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche 5 000 dollars US

Fonds des contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture 10 000 dollars US

Roumanie

PNUD 250 000 000 lei

Bureau du PNUD en Roumanie 1 050 000 000 lei

UNICEF 100 000 000 lei

FNUAP 100 000 000 lei

Centre d'information et de documentation des Nations Unies de Bucarest 500 000 000 lei

Thaïlande

PNUD 865 112 dollars US

UNIFEM 3 000 dollars US

UNICEF 112 500 dollars US 2 080 500 baht

FNUAP 96 000 dollars US

INSTRAW 3 000 dollars US

UNITAR 2 000 dollars US

- 5 - CT/58 5 novembre 1998

Thaïlande (suite)

PNUE 400 000 baht

FENU (UNCDF) 2 500 dollars US

UNV Programmes des volontaires des Nations Unies100 000 baht

Fonds des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale 3 000 dollars US

Malawi

PNUD 180 000 kwacha malawiens

UNICEF 60 000 kwacha malawiens

FNUAP 98 625 kwacha malawiens

FENU (UNCDF) 60 000 kwacha malawiens

Déclarations de clôture

M. ANTHONY KENNEDY s'est exprimé au nom de Carol Bellamy, Directrice exécutrice du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Il a souhaité exprimer sa reconnaissance aux pays qui ont annoncé des contributions et ont placé leur confiance dans l'UNICEF. Il a réaffirmé que le respect des droits des enfants est certes un impératif moral et éthique, mais que c'est aussi la clé de la santé économique et politique de toutes les sociétés. La mortalité infantile a régressé de nos jours, ce qui n'était pas le cas, il y a six ans. Des progrès sont réalisés pour l'élimination de la poliomyélite et les infections respiratoires. Un milliard et demi de personnes de plus qu'en 1997 sont à l'abri de graves maladies grâce à une réduction de sel iodé. L'écart entre les sexes a été réduit dans le domaine de l'éducation. Ces progrès n'auraient pu être réalisés sans la participation des Etats, des organisations internationales et communautaires. Pourtant, 12 millions d'enfants sont morts de maladies qui auraient pu être évitées et 160 millions d'enfants sont mal nourris. Plus de 2,5 milliards de personnes vivent dans des conditions d'hygiène lamentables et beaucoup d'enfants sont mutilés dans des conflits armés et travaillent dans des conditions illégales. Enfin, la pandémie du SIDA ne cesse de se développer. M. Kennedy a réaffirmé le droit de chaque enfant de se développer complètement mentalement, socialement et physiquement. Il a indiqué que les ressources sont utilisées non seulement sagement, mais aussi efficacement et que le travail de l'UNICEF a bénéficié du processus de réforme des Nations Unies.

- 6 - CT/58 5 novembre 1998

M. HIROFUMI ANDO, s'exprimant au nom de Mme Nafis Sadik, Directrice générale du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a souligné que le FNUAP a publié au mois de septembre dernier son rapport de 1998 sur l'état de la population mondiale qui porte en fait sur les "nouvelles générations". En effet, la croissance rapide des jeunes en âge de procréer et de travailler et le nombre croissant de personnes âgées de plus de 65 ans posent un défi à la capacité des sociétés d'assurer l'éducation, l'emploi, les soins de santé pour les jeunes et un appui social, médical et financier pour les personnes âgées. Le rapport indique qu'en 1999, la population mondiale passera à 6 milliards de personnes, soit deux fois plus qu'en 1960. Le rapport indique en outre que le taux de croissance de la population mondiale ralentit cependant que la population mondiale continue et continuera de croître. En 2050, la population se situera ainsi entre 7,7 milliards et 11,2 milliards de personnes. Il faut ajouter que ces tendances dépendent largement des mesures que prennent, aujourd'hui, la communauté internationale et les gouvernements nationaux pour permettre aux couples et aux individus d'exercer leur droit en termes de contraception.

Au cours de la dernière décennie, le rôle de l'assistance financière internationale dans le domaine de la population a été reconnu comme étant essentiel à la stratégie globale de développement. Ainsi, à la suite de la Conférence du Caire, les revenus du FNUAP ont augmenté pour toutefois diminuer ces dernières années. Il faut regretter qu'avec le déclin de l'Aide publique au développement, l'élan de la Conférence du Caire se soit érodé. Le FNUAP sait ce qu'il convient de faire en termes de population et souligne que les ressources requises sont plus nécessaires que jamais. Au cours des derniers mois, le Fonds a essayé de prévoir ce qui découlerait du respect de l'engagement financier pris au Caire. En 2002, 38 millions de couples et d'individus supplémentaires auraient accès aux services modernes de planification familiale; en Afrique sub-saharienne seulement, 4,4 millions de personnes de plus par an auraient recours aux services de santé reproductive et aux services de planification familiale; et au cours des cinq prochaines années, 12 millions d'avortements seraient évités par an et plus de 60 000 femmes verraient ainsi leur vie sauvée.

Rappelant que le budget total du FNUAP s'élevait à la fin de 1997 à 319 millions de marks, l'orateur a regretté qu'en 1998, les ressources du Fonds ont enregistré une baisse en raison du taux de change défavorable par rapport au dollar américain et ce, en dépit de l'augmentation des contributions des neuf principaux donateurs à savoir le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande, le Canada, l'Italie et la France. Le Japon s'est particulièrement distingué en maintenant son statut de premier contributeur avec plus de 48 millions de dollars pour l'année 1998. Les Conseils d'administration du FNUAP et du PNUD ont fixé pour l'année 1999, l'objectif de 400 millions de dollars. Aujourd'hui 40 pays ont annoncé leurs contributions au FNUAP qui atteignent le chiffre de 55 millions de dollars.

- 7 - CT/58 5 novembre 1998

Le FNUAP en appelle à tous ses principaux contributeurs, qui n'ont pas été en mesure d'annoncer leurs contributions au cours de cette Conférence, de les accroître pour l'année 1999. Le FNUAP attend avec impatience la tenue de la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur l'examen quinquennal de la mise en oeuvre des recommandations de la Conférence du Caire et espère que cet événement contribuera à donner un nouvel élan à la mobilisation des ressources pour les activités de population et pour le Fonds.

M. JAMES GUSTAVE SPETH, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a remercié tous les pays présents à cette Conférence qui ont appuyé les activités de développement de l'ONU, en général, et du PNUD, en particulier. A ce jour, 100 pays contribuent aux programmes dont 80 pays-programmes. M. Speth a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui se sont félicités des travaux du Programme et des nouvelles orientations qu'il a prises dans le cadre de la réforme des Nations Unies. Il a toutefois attiré l'attention sur l'état critique de la situation financière et à l'instar du Secrétaire général, a indiqué que la masse générale des ressources baisse inexorablement depuis trois ans alors que la demande en coopération n'a jamais été plus forte. Il a fait part des progrès enregistrés du point de vue de la qualité des programmes et du ciblage des interventions pour dire qu'en dépit de ces faits, la situation financière demeure alarmante. En 1996 et en 1997, a ajouté M. Speth, un déclin a été enregistré et il faut espérer qu'en 1998 verra une augmentation substantiel par rapport à ces deux années. L'optimisme pour 1999 se fonde lui sur le processus encourageant engagé par le Conseil d'administration du PNUD pour mettre en place un cadre de financement. Une étude de mécanismes de financement a en effet été entamée pour assurer une base financière solide. A la suite de cela, une décision a été adoptée sur la nouvelle stratégie de financement qui fixe un objectif de 1,1 milliard de dollars devant être collecté dans un cadre de financement pluriannuel. La deuxième session ordinaire du Conseil d'administration du PNUD permettra aux pays d'annoncer leurs contributions pour l'année en cours et donnera une indication ferme pour les autres années. Tout en réaffirmant l'importance des ressources de base, le Conseil d'administration reconnaît celles d'autres ressources et continuera de tirer parti des nombreux partenariats en la matière dont les donateurs multilatéraux, bilatéraux et plus récemment la Fondation de l'ONU. Le PNUD a mis au point une série d'outils simplifiés de mobilisation des ressources qui se fonde sur la décentralisation et de nouvelles orientations pour les relations avec les entités privées. Les défis au développement se sont renforcés, a dit M. Speth, en arguant que la crise financière de l'Asie a montré les limites du courant privé par rapport à la coopération internationale. Il a appelé à une augmentation des contributions. Il a réitéré son engagement à montrer au contribuable que leur appui aux activités de développement des Nations Unies et au PNUD est bien utilisé et donne des résultats tangibles.

- 8 - CT/58 5 novembre 1998

Tunisie

PNUD 257 000 dinars tunisiens

Bureau du PNUD à Tunis 150 000 dinars tunisiens

UNICEF 35 000 dinars tunisiens

FNUAP 25 000 dinars tunisiens

INSTRAW 10 000 dinars tunisiens

HABITAT 976 000 dinars tunisiens

UNITAR 1 960 dinars tunisiens

Fonds des contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture 2 000 dinars tunisiens

UNRWA 12 000 dinars tunisiens

UNV 5 000 dinars tunisiens

Décennie des Nations Unies pour les populations autochtones 1 000 dinars tunisiens

HCR 10 000 dinars tunisiens

Les autres contributions de la Tunisie paraîtront ultérieurement.

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