CT/56

LE SECRETAIRE GENERAL PLAIDE POUR UNE HAUSSE DES RESSOURCES DES ACTIVITES DE DEVELOPPEMENT DE L'ONU LORS DE LA CONFERENCE SUR LES ANNONCES DE CONTRIBUTIONS AU PAM

3 novembre 1998


Communiqué de Presse
CT/56


LE SECRETAIRE GENERAL PLAIDE POUR UNE HAUSSE DES RESSOURCES DES ACTIVITES DE DEVELOPPEMENT DE L'ONU LORS DE LA CONFERENCE SUR LES ANNONCES DE CONTRIBUTIONS AU PAM

19981103 La Conférence de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture de 1998 pour les annonces de contributions au Programme alimentaire mondial (PAM) été ouverte cet après-midi par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan. Inaugurant également la Conférence des Nations Unies de 1998 pour les annonces de contributions aux activités de développement, le Secrétaire général a indiqué que ces deux conférences se déroulent à un moment de déclin des ressources pour la coopération au développement des Nations Unies. L'objectif de 0,7% du PNB n'est toujours pas réalisé et le total combiné des ressources collectées par les fonds et programmes des Nations Unies a chuté de 4,5 milliards de dollars en 1996 à 4 milliards en 1997. Cette tendance doit être renversée, a dit le Secrétaire général, si l'on souhaite que les Nations Unies jouent leur rôle dans le contexte actuel du développement.

Le Ghana, la Chine, la Belgique, la Grèce et le Yémen ont annoncé leurs contributions au PAM pour l'exercice biennal 1999-2000. La République de Corée, le Japon, l'Italie et l'Allemagne n'ont pas été en mesure de les annoncer en raison des procédures budgétaires de leur Parlement respectif. A cet égard, l'Union européenne a estimé que la Conférence des Nations Unies pour les annonces de contributions aux activités de développement n'a pas répondu aux attentes et ne s'est pas révélé être le mécanisme susceptible d'accroître la prévisibilité ou le volume des fonds. Un certain nombre de pays donateurs n'a pas été en mesure de participer à la Conférence en raison de la date à laquelle elle se déroule. L'Union européenne propose que soit réexaminée l'utilité de la Conférence en vue d'y mettre un terme. Elle propose que le Conseil économique et social examine la question au cours de sa prochaine session de fond. La représentante des Etats-Unis a elle aussi contesté l'utilité de la Conférence en arguant, comme l'Union européenne, que le cycle budgétaire de nombreux pays ne leur permet pas d'annoncer leurs contributions. Elle a estimé que des annonces manuscrites seraient plus appropriées.

(à suivre - 1a)

- 1a - CT/56 3 novembre 1998

La représentante du Programme alimentaire mondial a remercié les délégations dont la présence témoigne de l'importance qu'elles attachent à l'aide alimentaire fournie par le PAM. L'année dernière, le PAM est intervenu auprès de 50 millions de personnes et entend cette année atteindre le double, soit près de 100 millions de personnes. La représentante a fait remarquer que les situations d'urgence sont plus nombreuses comme l'atteste la situation au Soudan, au Bangladesh, en République populaire démocratique de Corée ou encore en Chine. Elle a attiré l'attention des délégations sur un compte que le Programme vient de créer pour venir en aide au Nicaragua et au Honduras.

La Conférence a élu à sa présidence, M. Gian Nicola Filippi Balestra (Saint-Marin) et à sa vice-présidence Mme Zamira B. Eshmambetova (Kirghizistan). La Conférence a également adopté son rapport final en prenant note du fait que plusieurs gouvernements n'étaient pas en mesure d'annoncer le montant de leurs contributions, mais qu'ils se proposaient de le faire connaître au Secrétaire général dès qu'ils le pourraient après clôture de la Conférence.

La Conférence des Nations Unies de 1998 pour les annonces de contributions aux activités de développement aura lieu demain mercredi 4 novembre à 10 heures.

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Déclaration du Secrétaire général des Nations Unies

M. KOFI ANNAN, Secrétaire général des Nations Unies, ouvrant la Conférence des Nations Unies de 1998 pour les annonces de contribution aux activités de développement et la Conférence des Nations Unies et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture de 1998 pour les annonces de contributions au Programme alimentaire mondial (PAM), a indiqué que cette année ces deux conférences ont lieu à un moment critique pour la coopération au développement des Nations Unies. Les ressources pour cette coopération sont sur le déclin alors même que les demandes des pays en développement prennent de l'ampleur et augmentent en complexité. Bien qu'un certain nombre de pays aient réalisé l'objectif de 0,7% du PNB, l'ensemble des contributions de la plupart des donateurs stagnent bien en-deçà de cet objectif. Il est particulièrement préoccupant de constater la tendance du déclin aux ressources des activités opérationnelles du système des Nations Unies. Le total combiné des ressources collectées par les fonds et programmes des Nations Unies a chuté de 4,5 milliards de dollars en 1996 à 4 milliards en 1997. Il est clair que cette tendance doit être inversée si l'on souhaite que les Nations Unies jouent leur rôle dans le contexte actuel du développement. Le fossé entre les objectifs et les actes s'accroît à cause de l'absence de ressources adéquates. Ceci est d'autant plus incompréhensible à un moment où des réformes approfondies sont menées pour améliorer l'efficacité des activités opérationnelles de développement. Grâce à une collaboration plus efficace au Siège et sur le terrain, le système des Nations Unies se trouve mieux placé pour relever les défis du développement du siècle à venir.

Contributions annoncées pour le Programme alimentaire mondial (PAM)

Ghana

5 000 dollars US

Chine 350 000 yuans et 2 000 000 dollars US

Belgique

450 000 000 francs belges pour l'année 1999, sous réserve de l'approbation du Parlement

Grèce

riz, à hauteur de 300 000 dollars US

Yémen

3 847 dollars US.

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